[CRITIQUE] : Royal Corgi
Réalisateurs : Ben Stassen, Vincent Kesteloot
Avec les voix de : Guillaume Gallienne, Franck Gastambide, Shy’m,...
Distributeur : Apollo Films
Budget : -
Genre : Animation, Famille
Nationalité : Belge
Durée : 1h22min
Synopsis :
Les aventures de Rex, le chien préféré de Sa Majesté, qui perd son statut de favori et se retrouve perdu dans un chenil au milieu de chiens abandonnés. Sa quête pour retourner à Buckingham et retrouver les faveurs de la Reine l'amènera à affronter de nombreux dangers mais aussi à rencontrer l’amour.
Critique :
Bancal, #RoyalCorgi part dans tous les sens et n’arrive pas à aller jusqu’au bout de sa démarche. Sa critique sur les abandons des animaux de compagnie ne fait pas mouche, ainsi que le fait d’avoir des privilèges qui empêche d’y voir clair et intensifie l'égoïsme (@CookieTime_LE) pic.twitter.com/iRew8xelYK— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 11 avril 2019
Avril voit ses films d’animation s'enchaîner au cinéma à l’approche des vacances de printemps et surtout de la sortie de Avengers : Endgame, qui va occuper le devant de la scène et laisser loin derrière les autres films qui vont avoir le malheur de sortir en même temps. Le semaine dernière c’était Le parc des merveilles (mignon tout plein) et Terra Willy (pour les tout petits). Cette semaine, c’est au tour de Royal Corgi, film du studio belge nWave Pictures (Le Manoir Magique, Bigfoot Junior, …) qui pose ses valises à Buckingham Palace, chez la reine Elizabeth II.
La famille royale d’Angleterre et surtout Elizabeth II, la reine actuelle, n’a jamais été autant à l’honneur que durant cette décennie. Il est vrai qu’elle détient depuis 2015 le record du souverain qui a régné le plus longtemps. Que ce soit la (merveilleuse) série The Crown ou même le film des Minions, Elizabeth II est partout. Ses petites manies sont gentiment moquées mais connu de tous : ses chapeaux colorés, sa façon de saluer la foule et surtout son amour pour les corgis, race de chiens qui l’accompagne depuis sa jeunesse. Une trentaine de joyeux petits chiens roux et blanc ont foulé le sol du plus regardé des palaces à Londres. Royal Corgi décide de s’intéresser à l’amour que la reine leur porte.
Rex, mignon petit chiot, est un cadeau du prince Philip à sa femme. Cadeau qu’il regrette amèrement quand il s’aperçoit que le chien prend beaucoup (trop) de place dans la vie de la reine. Il éclipse tout : son mari, les autres chiens (qui deviennent évidemment jaloux). Il devient le numéro 1, le chouchou et le chien le plus gâté du monde. Rex grandit donc dans le luxe et devient adulte en se pensant le meilleur. Mais la visite officielle du président des Etats-Unis d’Amérique va venir gâcher sa vie. Donald Trump amène avec lui sa femme, Melania et leur chienne Mitzy, qui jette son dévolu sur Rex. Trump et sa bande sont bien entendu vulgaire au possible et la chienne harcèle Rex pour qu’ils se mettent ensemble. Après une course poursuite effrénée, Rex se retrouve à mordre l'entrejambe du président, qui part vexé (un enchaînement peu probable mais pourquoi pas). Le petit chien, mortifié d’avoir pu décevoir la reine s’en va, à l’aide d’un de ses amis corgi qui le piège et essaye de le tuer pour prendre sa place de numéro 1. Rex va devoir apprendre à vivre à la dure, se faire des amis pour pouvoir revenir auprès de sa reine bien aimée.
On se demande bien pour quel public Royal Corgi est adapté, car il mélange plusieurs tons qui ne vont pas forcément ensemble. Tantôt, le film se place pour les tout petits, avec sa trame simpliste et sa moral un peu flemmarde. Tantôt, il se place pour les ados/adulte avec ses références à la pop culture pop culture et ses allusions sexuelles pas très subtiles. On se retrouve donc avec des blagues pipi-caca, servant à faire rire les moins de six ans, suivies d’une séquence faisant référence aux films Rocky. Un drôle de mélange.
La famille royale d’Angleterre et surtout Elizabeth II, la reine actuelle, n’a jamais été autant à l’honneur que durant cette décennie. Il est vrai qu’elle détient depuis 2015 le record du souverain qui a régné le plus longtemps. Que ce soit la (merveilleuse) série The Crown ou même le film des Minions, Elizabeth II est partout. Ses petites manies sont gentiment moquées mais connu de tous : ses chapeaux colorés, sa façon de saluer la foule et surtout son amour pour les corgis, race de chiens qui l’accompagne depuis sa jeunesse. Une trentaine de joyeux petits chiens roux et blanc ont foulé le sol du plus regardé des palaces à Londres. Royal Corgi décide de s’intéresser à l’amour que la reine leur porte.
Rex, mignon petit chiot, est un cadeau du prince Philip à sa femme. Cadeau qu’il regrette amèrement quand il s’aperçoit que le chien prend beaucoup (trop) de place dans la vie de la reine. Il éclipse tout : son mari, les autres chiens (qui deviennent évidemment jaloux). Il devient le numéro 1, le chouchou et le chien le plus gâté du monde. Rex grandit donc dans le luxe et devient adulte en se pensant le meilleur. Mais la visite officielle du président des Etats-Unis d’Amérique va venir gâcher sa vie. Donald Trump amène avec lui sa femme, Melania et leur chienne Mitzy, qui jette son dévolu sur Rex. Trump et sa bande sont bien entendu vulgaire au possible et la chienne harcèle Rex pour qu’ils se mettent ensemble. Après une course poursuite effrénée, Rex se retrouve à mordre l'entrejambe du président, qui part vexé (un enchaînement peu probable mais pourquoi pas). Le petit chien, mortifié d’avoir pu décevoir la reine s’en va, à l’aide d’un de ses amis corgi qui le piège et essaye de le tuer pour prendre sa place de numéro 1. Rex va devoir apprendre à vivre à la dure, se faire des amis pour pouvoir revenir auprès de sa reine bien aimée.
On se demande bien pour quel public Royal Corgi est adapté, car il mélange plusieurs tons qui ne vont pas forcément ensemble. Tantôt, le film se place pour les tout petits, avec sa trame simpliste et sa moral un peu flemmarde. Tantôt, il se place pour les ados/adulte avec ses références à la pop culture pop culture et ses allusions sexuelles pas très subtiles. On se retrouve donc avec des blagues pipi-caca, servant à faire rire les moins de six ans, suivies d’une séquence faisant référence aux films Rocky. Un drôle de mélange.
Royal Corgi part dans tous les sens et n’arrive jamais à aller jusqu’au bout de sa démarche. Sa critique sur les abandons des animaux de compagnie ne fait pas mouche, ainsi que le fait d’avoir des privilèges qui empêche d’y voir clair et intensifie l'égoïsme. Mais si voir une bande de toutous à la sauce british, avec une histoire bancale est votre came, vous pourrez passer un excellent moment devant.
Laura Enjolvy
Laura Enjolvy