Souheila Yacoub en vedette de Evil Dead Burn signé Sébastien Vaniček ?
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© KEYSTONE/EPA/JENS SCHLUETER |
L'Amérique nous pique nos cinéastes frenchies épisode 10473829, mais ne boudons pas notre plaisir, même pour une saga qui stagne en enchaînant les spin-offs.
Clairement des nouveaux visages d'une horreur à la française qui se porte mieux que bien, Sébastien Vaniček avait gentiment bousculé nos écrans dans les dernières heures de l'année ciné 2023, avec un premier effort furieusement efficace : Vermines (notre double critique ici), à la fois cauchemar arachnophobe et film de siège, fusion entre Attack The Block, Arachnophobia et un doigt de Gremlins, un bijou de roller coaster anxiogène et jubilatoire où les codes du fantastique servent habilement de véhicule à des questions politico-sociales essentielles.
Une petite bombe qui a fait du bruit et pas uniquement dans l'hexagone, à tel point que Sam Raimi himself, offra une jolie perspective d'avenir au cinéaste et à son co-scénariste Florent Bernard : être à la tête du cinquième film Evil Dead, un nouveau spin-off toujours avec (évidemment bis) Ghost House Pictures de Sam Raimi et Robert Tapert, à la barre.
Si, sur le papier, l'idée vendait sensiblement du pâté, gageons que plus d'un cinéaste français se sont cassés les dents en traversant l'Atlantique, et au rayon des franchises compliqués à aborder, Evil Dead et son refus de réellement avancer depuis la trilogie originale (une série qui flatte la nostalgie et l'aura de Bruce Campbell, un remake génial mais sans suite, un spin-off sympathique mais lui aussi sans suite), se classe gentiment entre les mauvais cadeaux Hellraiser et Vendredi 13.
Clairement des nouveaux visages d'une horreur à la française qui se porte mieux que bien, Sébastien Vaniček avait gentiment bousculé nos écrans dans les dernières heures de l'année ciné 2023, avec un premier effort furieusement efficace : Vermines (notre double critique ici), à la fois cauchemar arachnophobe et film de siège, fusion entre Attack The Block, Arachnophobia et un doigt de Gremlins, un bijou de roller coaster anxiogène et jubilatoire où les codes du fantastique servent habilement de véhicule à des questions politico-sociales essentielles.
Une petite bombe qui a fait du bruit et pas uniquement dans l'hexagone, à tel point que Sam Raimi himself, offra une jolie perspective d'avenir au cinéaste et à son co-scénariste Florent Bernard : être à la tête du cinquième film Evil Dead, un nouveau spin-off toujours avec (évidemment bis) Ghost House Pictures de Sam Raimi et Robert Tapert, à la barre.
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Si, sur le papier, l'idée vendait sensiblement du pâté, gageons que plus d'un cinéaste français se sont cassés les dents en traversant l'Atlantique, et au rayon des franchises compliqués à aborder, Evil Dead et son refus de réellement avancer depuis la trilogie originale (une série qui flatte la nostalgie et l'aura de Bruce Campbell, un remake génial mais sans suite, un spin-off sympathique mais lui aussi sans suite), se classe gentiment entre les mauvais cadeaux Hellraiser et Vendredi 13.
Mais le cinéaste semblait clairement confiant, comme il le laissait entendre dans un entretien avec le site Konbini (entretien réalisé par Arthur Cios), en février 2024.
Ce soir, le projet avance d'un sacré cran puisque si l'on en suit le site Deadline, le film, intitulé Evil Dead Burn, aurait une sortie dans les salles obscures nord-américaines déjà bookées par le tandem New Line/Sony Pictures - le 24 juillet 2026 -, mais aussi et surtout une comédienne vedette aussi demandée que talentueuse : la comédienne suisse Souheila Yacoub, qui continue à faire son trou au sein de la jungle Hollywoodienne, après ses partitions dans Dune : Deuxième Partie et la série Hulu No Man's Land.
J’ai dit au studio que je voulais faire un film méchant, un film qui fait mal, dont tu sors éprouvé. Je vais mettre tout ce que j’ai d’horreur à l’intérieur, ce sera cathartique, et si je n’ai pas niqué ma carrière et que je peux continuer à faire des films derrière, je passerai à autre chose que l’horreur ! En tout cas, ce film sentira la France, je ne lâcherai jamais ce pays, je compte bien l’amener avec moi. - Sébastien Vaniček