[CRITIQUE] : Kyuka - Avant la fin de l'été
Réalisateur : Kostis Charamountanis
Acteurs : Simeon Tsakiris, Elsa Lekakou, Konstantinos Georgopoulos, Afroditi Kapokaki, Elena Topalidou,...
Budget : -
Distributeur : The Dark
Genre : Drame.
Nationalité : Grec, Macédonien.
Durée : 1h35min
Synopsis :
En plein été, Babis, père célibataire, embarque ses jumeaux, Konstantinos et Elsa, sur l’île de Poros pour des vacances en mer. Entre baignades, rires et nouvelles rencontres, une révélation bouleverse leur insouciance : sans le savoir, ils croisent leur mère biologique, disparue depuis leur enfance. Un été où les illusions s’effritent, où le passé refait surface, et où grandir devient inévitable.
Les comédies dramatiques centrées sur les aternoiements et dilemmes de familles aux membres sensiblement - où pas du tout - excentriques, sont gentiment légion au coeur d'une distribution annuelle où la majorité passe sous les radars des spectateurs les moins avertis, même avec l'étiquette du festival de Cannes collée sur leur bobine.
De là à dire que le premier long-métrage du wannabe cinéaste et véritable couteau suisse Kostis Charamountanis (il occupe ici rien de moins que les postes de réalisateur, scénariste, producteur, co-monteur et compositeur de la bande originale), Kyuka - Avant la fin de l'été, risque de ne pas faire grand bruit dans les salles obscures (malgré la belle étiquette ACID cuvée 2024, et une flopée de courts-métrages et de clip musicaux dans sa besace), est une dure réalité, lui qui se fait plus où moins une extension/suite de son court-métrage Kioku Before Summer Comes - déjà avec Elsa Lekakou et Konstantinos Georgopoulos à la distribution.
Pas forcément un drame en soit si l'on est totalement honnête, tant ce premier effort à tout de l'œuvre arty qui exagère à outrance son extravagance (surtout dans un dernier tiers) tout autant quelle faut maladroitement birfurquer sa narration non linéaire vers la farce facile, sorte de carte de visite ambulante visant à pointer les qualités techniques - réelles - d'un cinéaste, plus que de proposer quoique ce soit d'autre qu'une expérience expérimentale et singulière au format carré, tissée autour d'une pourtant louable chronique familialo-estivale aussi lancinante que sensiblement mélancolique.
Flanqué dans une Grèce plus solaire et paradisiaque que jamais (la fantastique île de Poros), et tournant autour de la volonté d'un père de réunir ses deux enfants jeunes adultes, avec leur mère biologique dont ils sont séparés depuis la naissance, Kyuka - Avant la fin de l'été ne dépasse jamais le stade du drame familial décomposé aussi ennuyé et ennuyeux qu'il est tout en rancœur et sans le moindre impact émotionnel.
Les bonnes intentions ne font pas tout, l'audace (répétitive) technique encore moins...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Simeon Tsakiris, Elsa Lekakou, Konstantinos Georgopoulos, Afroditi Kapokaki, Elena Topalidou,...
Budget : -
Distributeur : The Dark
Genre : Drame.
Nationalité : Grec, Macédonien.
Durée : 1h35min
Synopsis :
En plein été, Babis, père célibataire, embarque ses jumeaux, Konstantinos et Elsa, sur l’île de Poros pour des vacances en mer. Entre baignades, rires et nouvelles rencontres, une révélation bouleverse leur insouciance : sans le savoir, ils croisent leur mère biologique, disparue depuis leur enfance. Un été où les illusions s’effritent, où le passé refait surface, et où grandir devient inévitable.
Les comédies dramatiques centrées sur les aternoiements et dilemmes de familles aux membres sensiblement - où pas du tout - excentriques, sont gentiment légion au coeur d'une distribution annuelle où la majorité passe sous les radars des spectateurs les moins avertis, même avec l'étiquette du festival de Cannes collée sur leur bobine.
De là à dire que le premier long-métrage du wannabe cinéaste et véritable couteau suisse Kostis Charamountanis (il occupe ici rien de moins que les postes de réalisateur, scénariste, producteur, co-monteur et compositeur de la bande originale), Kyuka - Avant la fin de l'été, risque de ne pas faire grand bruit dans les salles obscures (malgré la belle étiquette ACID cuvée 2024, et une flopée de courts-métrages et de clip musicaux dans sa besace), est une dure réalité, lui qui se fait plus où moins une extension/suite de son court-métrage Kioku Before Summer Comes - déjà avec Elsa Lekakou et Konstantinos Georgopoulos à la distribution.
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Pas forcément un drame en soit si l'on est totalement honnête, tant ce premier effort à tout de l'œuvre arty qui exagère à outrance son extravagance (surtout dans un dernier tiers) tout autant quelle faut maladroitement birfurquer sa narration non linéaire vers la farce facile, sorte de carte de visite ambulante visant à pointer les qualités techniques - réelles - d'un cinéaste, plus que de proposer quoique ce soit d'autre qu'une expérience expérimentale et singulière au format carré, tissée autour d'une pourtant louable chronique familialo-estivale aussi lancinante que sensiblement mélancolique.
Flanqué dans une Grèce plus solaire et paradisiaque que jamais (la fantastique île de Poros), et tournant autour de la volonté d'un père de réunir ses deux enfants jeunes adultes, avec leur mère biologique dont ils sont séparés depuis la naissance, Kyuka - Avant la fin de l'été ne dépasse jamais le stade du drame familial décomposé aussi ennuyé et ennuyeux qu'il est tout en rancœur et sans le moindre impact émotionnel.
Les bonnes intentions ne font pas tout, l'audace (répétitive) technique encore moins...
Jonathan Chevrier