[CRITIQUE] : La Fille d'un grand amour
Réalisatrice : Agnès De Sacy
Acteurs : Isabelle Carré, François Damiens, Claire Duburcq, Marc Bodnar, Cédric Appietto,...
Distributeur : Pan Distribution
Budget : -
Genre : Comédie Dramatique, Romance.
Nationalité : Français, Belge.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Ana et Yves se sont aimés passionnément puis se sont séparés. Des années plus tard, leur fille, Cécile, réalise un documentaire sur leur rencontre. Ils se revoient à cette occasion. Toujours marqués par leur amour passé, ils vont alors chercher un chemin pour revenir l’un vers l’autre…
Critique :
Acteurs : Isabelle Carré, François Damiens, Claire Duburcq, Marc Bodnar, Cédric Appietto,...
Distributeur : Pan Distribution
Budget : -
Genre : Comédie Dramatique, Romance.
Nationalité : Français, Belge.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Ana et Yves se sont aimés passionnément puis se sont séparés. Des années plus tard, leur fille, Cécile, réalise un documentaire sur leur rencontre. Ils se revoient à cette occasion. Toujours marqués par leur amour passé, ils vont alors chercher un chemin pour revenir l’un vers l’autre…
Critique :
Tout en bienveillance et en mélancolie, #LaFilleDunGrandAmour dresse non sans quelques heurts, le portrait tout en nuances et en pudeur d'une romance douce-amère qui, comme ses personnages, trouve sa propre harmonie certes imparfaite mais définitivement touchante. pic.twitter.com/wbwcO61o5o
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) January 8, 2025
Trublion à la folie totalement assumée ayant fait le bonheur de l'humour belge, avant de traverser la frontière du rire pour foutre gentiment le bordel par chez nous au sein de caméras cachés franchement géniales, François Damiens est l'une des meilleures (si ce n'est LA, n'ayons pas peur des mots) choses qui ait pu arriver à l'humour, sous toutes ses formes d'expression - télévisuelle et cinématographique surtout -, depuis une bonne quinzaine d'années maintenant.
Si le comédien n'a pas son pareil pour dérider son prochain, que ce soit en tant que premier rôle comme en second couteau de luxe, il a aussi su prouver avec le temps son aisance à voguer sur les terres plus sinueuses du drame (Les Cowboys en tête), de la comédie policière (Les Complices), du film d'aventure gentiment potache (Jack Mimoun et les secrets de Val Verde) voire même de la romance (le délicat Ôtez-moi d'un doute).
Et c'est justement dans le giron de la comédie romantique et dramatique qu'il nous revient en ces premières heures de 2025 avec La fille d'un grand amour, premier long-métrage de fiction de la scénariste Agnès De Sacy, qui avait tout récemment croisé la route du comédien - elle a collaboré au scénario du tout doux Sous le vent des Marquises de Pierre Godeau (crédité à la production), sorti il y a tout poil un an.
Dans un tempo pas si dissonant, le film au pitch gentiment accrocheur (une jeune femme, étudiante en cinéma, réalise un documentaire sur la rencontre entre ses deux parents, aujourd'hui séparés mais qui se sont passionnément aimés, ce qui va rallumer la flamme entre eux autant que déterrer de vieux secrets de famille), roule sa bosse avec une tendresse indéniable même si la formule qui le fait vibrer s'avère un poil trop familière pour son bien, la faute à une écriture pas toujours heureuse et prévisible, que vient cela dit continuellement contrebalancer autant ses bonnes intentions, que la prestation impliquée de sa jolie distribution - le couple Isabelle Carré/François Damiens en tête, à l'alchimie délicate et solaire.
Tout en bienveillance et en mélancolie, Agnès De Sacy dresse non sans quelques heurts, le portrait tout en nuances et en pudeur d'une romance douce-amère qui, comme ses personnages, vogue sur son propre groove, trouve sa propre harmonie certes imparfaite mais définitivement touchante.
Charmant et poétique donc, même si un poil trop oubliable pour son bien.
Jonathan Chevrier
Si le comédien n'a pas son pareil pour dérider son prochain, que ce soit en tant que premier rôle comme en second couteau de luxe, il a aussi su prouver avec le temps son aisance à voguer sur les terres plus sinueuses du drame (Les Cowboys en tête), de la comédie policière (Les Complices), du film d'aventure gentiment potache (Jack Mimoun et les secrets de Val Verde) voire même de la romance (le délicat Ôtez-moi d'un doute).
Copyright 2024 Christine Tamalet / Pan Distribution |
Et c'est justement dans le giron de la comédie romantique et dramatique qu'il nous revient en ces premières heures de 2025 avec La fille d'un grand amour, premier long-métrage de fiction de la scénariste Agnès De Sacy, qui avait tout récemment croisé la route du comédien - elle a collaboré au scénario du tout doux Sous le vent des Marquises de Pierre Godeau (crédité à la production), sorti il y a tout poil un an.
Dans un tempo pas si dissonant, le film au pitch gentiment accrocheur (une jeune femme, étudiante en cinéma, réalise un documentaire sur la rencontre entre ses deux parents, aujourd'hui séparés mais qui se sont passionnément aimés, ce qui va rallumer la flamme entre eux autant que déterrer de vieux secrets de famille), roule sa bosse avec une tendresse indéniable même si la formule qui le fait vibrer s'avère un poil trop familière pour son bien, la faute à une écriture pas toujours heureuse et prévisible, que vient cela dit continuellement contrebalancer autant ses bonnes intentions, que la prestation impliquée de sa jolie distribution - le couple Isabelle Carré/François Damiens en tête, à l'alchimie délicate et solaire.
Copyright 2024 Christine Tamalet / Pan Distribution |
Tout en bienveillance et en mélancolie, Agnès De Sacy dresse non sans quelques heurts, le portrait tout en nuances et en pudeur d'une romance douce-amère qui, comme ses personnages, vogue sur son propre groove, trouve sa propre harmonie certes imparfaite mais définitivement touchante.
Charmant et poétique donc, même si un poil trop oubliable pour son bien.
Jonathan Chevrier