Box-office US du week-end du 26/07/2024 : Adieu la FOX, bonjour le milliard pour Deadpool et Wolverine ?

Copyright 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Pas de surprise, Deadpool & Wolverine explose les records et emporte tout sur son passage (205M$), laissant quelques miettes à un Twisters qui déjoue les pronostics et se rapproche tranquillement des 200M$ à la maison (35,3M$/154,9M$), et un Gru et ses Minions qui se dirigent eux vers la barre des 300M$ après un mois d'exploitation (14,2M$/290,2M$).


C'était couru d'avance, mais Marvel peut quand-même gentiment se frotter les mains.

Estampillé seul film de 2023 pour un MCU qui balance gentiment au placard sa phase du Multiverse, Deadpool & Wolverine de Shawn Levy casse la baraque même si tous ses secrets sont déjà sur la toile.

Avec 205M$ de recettes sur ses propres terres après trois jours d'exploitation - et sur un arc 4210 salles -, le film se paye le meilleur démarrage de l'histoire pour un film classé R, mais aussi le huitième meilleur démarrage tout classement confondu, juste derrière Jurassic World (208M$), bien loin de Deadpool premier du nom (132M$) en 2016, et de sa suite en 2018 (125M$); mais également le meilleur démarrage de l'année outre-Atlantique, avec 50M$ de plus que Vice-Versa 2 (155M$).

Grâce à lui, le MCU est officiellement devenu la seule franchise de l'histoire du cinéma à dépasser les 30 milliards de dollars de recettes.

Une arrivée canon qui se note aussi à l'international, puisque le film s'offre un joli ratio de 438,3M$ sur cinq jours.

Le milliard est déjà quasiment assuré, lui dont le budget plafonne à 200M$, alors que Disney aurait dépensé la somme rondelette de 100M$ pour en faire sa promotion - selon le site Variety -, plaçant dès lors son seuil de rentabilité à, au moins, 600M$.

Une formalité...

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Méchamment redouté, Twisters, reboot/suite du (très) chouette disaster movie des 90s Twister de Jan De Bont, était annoncé comme un petit flop sur ses terres à la vue de son budget costaud : 200M$ hors campagne promotionnelle.

Seulement, les analystes se sont méchamment mis le doigt dans l'œil et ont un peu trop mésestimé le pouvoir attractif de la next big thing d'Hollywood qu'est devenu Glen Powell, puisque le film de Lee Isaac Chung caracole déjà à un joli ratio de 154,9M$ sur 4170 salles, après dix jours d'exploitation.

Pas mal, lui qui atteint 221,2M$ après douze jours d'exploitation à l'international.

Alors certes, le seuil de rentabilité (400M$ minimum) est encore un peu loin, mais c'est une bonne nouvelle pour un projet dont on ne donnait pas cher de la peau il y a encore quelques jours...

Fort d'un sacré buzz positif malgré des critiques plus que mitigées, Longlegs d'un Osgood Perkins un peu trop pédant en promotion, casse la baraque pour son arrivée en salles.

Avec un joli ratio de 58,6M$ sur 2730 salles après trois semaines (66,7M$ à l'international), le film s'est payé le meilleur démarrage d'un film horrifique outre-Atlantique, depuis le tacheron La Nonne 2, mais avant tout et surtout le meilleur démarrage de la firme Neon, loin devant les 5,3M$ de Immaculée plus tôt cette année.

Il accroche désormais le Top 10 ever de la firme au B.O. international.

Avec un budget, marketing compris, à moins de 10M$, le film est déjà une sacrée affaire rentable, et il n'est pas exclus qu'il performe tout aussi bien les semaines à venir malgré une grosse concurrence.

Copyright Melinda Sue Gordon/Universal Pictures; Warner Bros. Pictures & Amblin Entertainment

Il s'en sort évidemment mieux que le pourtant très chouette To The Moon de Greg Berlanti, sorti dans sa foulée, petit bout de comédie romantique old school à la narration bien plus dense qu'elle n'en a l'air.

Porté par le joli tandem Scarlett Johansson/Channing Tatum, le film, au budget costaud de 100M$, hors campagne promotionnelle, démarre timidement avec seulement 19,1M$ de recettes sur un arc de 1314 salles - 36,9M$ à l'international.

Ouch...

Un four que suit en partie The Bikeriders de Jeff Nichols, qui récolte à peine 21,6M$ après six semaines d'exploitation, pour un budget de 40M$.

Avec six films au compteur dont deux spin-offs, la franchise Moi, moche et méchant ronronne d'un point de vue qualitatif mais s'avère toujours aussi fédératrice dans les salles obscures.
Avec 290,9M$ sur ses terres après quatre semaines - sur un arc de 3610 salles -, Moi, moche et méchant 4 s'offre le meilleur démarrage de la franchise sur ses terres, une bonne tête devant Les Minions (115,7M$).

Et à l'international, en attendant une sortie un peu plus globale, la saga se porte tout aussi bien avec un bon ratio de 677,6M$.

Bref, tout roule pour Gru et les minions mais un peu moins pour MaXXXine, troisième et dernier opus de la trilogie horrifique de Ti West, qui avait les honneurs d'une belle couverture en salles par A24, à la différence des deux premiers films.

Avec 14,6M$ sur 186 salles cette semaine (18,9M$ à l'international), pour un budget estimé entre 20 et 30M$, le film va douloureusement batailler pour être rentable (le seuil de rentabilité se situe entre 40 et 60M$), lui qui est attendu dans nos salles obscures dès mercredi.

Copyright Starmaker Studios LLC

S'il a fait un tout petit peu mieux à son arrivée, que ses deux aînés Sans un Bruit (53M$ vs 50,2M$) et Sans un Bruit 2 (47,5M$), définitivement plus défendable d'un point de vue qualitatif - c'est dire le délire -, Sans un Bruit : Jour 1 reste toujours vissé au Top 10 après cinq semaines d'exploitation, avec un solide ratio de 134,2M$ sur 1932 salles - 253,7M$ à l'international, pour un budget de 67,5M$ déjà rentabilisé.

Au-delà d'être un temps le meilleur démarrage de l'année, loin devant Dune : Deuxième Partie (82,5M$) mais aussi et surtout le plus gros hit de 2024 (aux US comme dans le monde), Vice-Versa 2 de Kelsey Mann a également réussit la prouesse d'être le deuxième meilleur démarrage de l'histoire de la firme à la lampe Pixar, juste derrière Les Indestructibles 2 (182M$), mais aussi le meilleur démarrage à l'international pour un film d'animation américain, juste devant La Reine des Neiges 2 (140M$ vs 135M$).

Et depuis, les records ne cessent de tomber.
Avec 613,4M$ sur ses terres en à peine sept semaines - sur 3150 salles -, et 1,505 milliard de $ à l'international, le film n'a eu aucun mal à rembourser son confortable budget - 200M$ - ni à devenir le plus gros carton de l'année, en attendant le ratio final de l'autre épouvantail de la firme aux grandes oreilles, Deadpool & Wolverine.
Mieux, il est allé chercher sans forcer les 1,243 milliards de $ de recettes globales des Indestructibles 2, et est devenu tranquillement le plus gros succès de l'histoire de la firme à la lampe.

Copyright Paramount Pictures Brasil

De son côté, Bad Boys : Ride or Die qui s'était déjà payé un sacré premier week-end à son arrivée (56M$ sur ses terres - sur 3885 salles -, et un joli ratio de 104,6M$ à l'international), continue sereinement sur sa lancée après huit semaines d'exploitation, lui qui se rapproche tranquillement de la barre symbolique des 200M$ à la maison (191,7M$ sur 1006 salles, et à peine 37,1% de perte d'affluence sur son sixième week-end), et se rapproche tranquillement des 400M$ à travers le globe (395,2M$).

Source

1. Deadpool & Wolverine (1) $205,000,000/$205,000,000 (total USA)
2. Twisters (2) $35,300,000/$154,931,140 (total USA)
3. Moi, moche et méchant 4 (4) $14,200,000/$290,972,260 (total USA)

4. Vice-Versa 2 (7) $8,300,000/$613,406,731 (total USA)
5. Longlegs (3) $6,765,000/$58,618,928 (total USA)
6. Sans un Bruit : Jour 1 (5) $3,025,000/$134,229,330 (total USA)
7. Bad Boys : Ride or Die (8) $1,275,000/$191,742,578 (total USA)

8. The Fabulous Four (1) $1,010,614/$1,010,614 (total USA)
9. To The Moon (3) $750,000/$19,110,032 (total USA)
10. Raayan (1) $453,000/$453,000 (total USA)