Box-Office US du week-end du 01/03/2024 : Paul Atréides prend les commandes à Bob Marley !

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Sans surprise, Dune : Deuxième Partie et Paul Atréides prennent solidement les commandes (81,5M$) à un Bob Marley : One Love qui s'approche tranquillement des 100M$ de recettes sur ses terres (7,4M$/82,7M$), là ou Ordinary Angels (3,8M$/12,5M$) reste toujours accroché au podium.

Fort d'une campagne promotionnelle imposante (et au budget clairement démesuré) et d'une étonnante unanimité critique, Dune : Deuxième Partie prend fièrement les commandes du B.O. cette semaine, lui qui n'a strictement aucune concurrence pour lui lettre des bâtons dans les roues - les épisodes 7 et 8 de la saison 4 de The Chosen, et encore.

Avec 81,5M$ sur 4000 salles - 178,5M$ à l'international - et un budget mignon de 190M$ (hors campagne promotionnelle, qui pourrait très bien faire doubler la note), le film se paye le seul vrai bon démarrage pour un blockbuster cette année, en attendant de voir si sa jolie carrière tiendra sur la durée.

Force est d'admettre que de son côté, Bob Marley arrive toujours à soulever les foules, puisque le pas forcément folichon Bob Marley : One Love de Reinaldo Marcus Green garde tranquillement sa place sur le podium cette semaine, avec un beau ratio de 82,7M$ sur 3300 salles après dix-sept jours, et pas moins de 146M$ à l'international, pour un budget avoisinant les 70M$ - hors campagne promotionnelle.
En pleine Saint Valentin, il s'est payé un meilleur démarrage que Rocketman (25,7M$) et n'était déjà pas si loin de la référence Bohemian Rhapsody (51M$).

Il résiste même aux nouveautés du week-end dernier, Drive-Away Dolls de Ethan Coen (4,3M$ sur 2200 salles), Demon Slayer: Kimetsu No Yaiba – En route vers l'entraînement des piliers de Haruo Sotozaki (15,7M$ sur 1900 salles) et Ordinary Angels (12,5M$ sur 3000 salles), toujours troisième cette semaine.

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Tout roule donc du côté de la Paramount, moins du côté d'une Sony Pictures qui vient de dégainer son nouvel incident industriel, Madame Web de S.J. Clarkson, qui trouve le moyen de se payer un buzz encore plus négatif que celui de Morbius, et même une arrivée encore plus catastrophique en salles.
Avec 40,4M$ sur 3100 salles et également après dix-sept jours d'exploitation, il fait moins bien que Morbius (57M$), et même quatre fois moins que Venom : Let There be Carnage (141,4M$), et ce n'est pas son maigre ratio à l'international (91M$) qui va sauver les meubles - 80M$ de budget, hors campagne promotionnelle.

Moins turbo-beaubeauf que ses aventures Kingsman-esques mais pas forcément plus recommandable pour autant, Argylle, sans doute plus encore que ses précédents efforts, marque la saturation des spectateurs pour la formule Vaughn, déjà gentiment échaudé par le blockbuster ricain moyen affreusement limité - pour être poli.
Avec 43,9M$ de recettes après cinq semaines d'exploitation - sur 2200 salles ce week-end -, et un tout aussi petit ratio de 92,2M$ à l'international, le film, dont le budget avoisinerait les 200M$ (même si Matthew Vaughn contredit les chiffres), n'est pas vraiment dans la course pour être rentable...

Suffisant pour rester devant The Beekeeper qui lui, se paye des critiques étonnamment élogieuses, que ce soit pour un film avec Statham en vedette, mais surtout avec David Ayer à la réalisation.

Avec un petit 64,9M$ sur 2100 salles (sur huit semaines d'exploitation), pour un budget 34M$ et une sortie internationale assez solide (149,6M$), le film est déjà doublement rentable ou presque, avant même la fin de sa carrière.

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Excellent prequel et jolie comédie musicale, Wonka ne casse pas tant que ça la baraque mais s'offre une belle moyenne de 216,7M$ sur ses terres après douze semaines d'exploitation, sur un bel arc de 1700 salles.
Avec 624,6M$ au B.O. international sur la même période, pour un bon budget de 125M$ de budget - hors campagne promotionnelle -, le film est tranquillement rentré dans ses frais (le seuil de rentabilité était, au minimum, à 250M$), et incarne le seul vrai gros hit de la fin d'année ciné 2023.

Un bon mood adopté par toutes les autres films sortis à la veille de Noël, l'excellent Migration du tandem Universal/Illumination en tête, qui se paye un gadin certes moins retentissant que Ruby, l'ado Kraken (123,4M$ sur 2200 salles - 276,8M$ à l'international - et onze semaines d'exploitation, pour 72M$ de budget hors campagne promotionnelle), mais qui démontre un désintérêt assez marqué - hors le miracle Super Mario Bros, Le film -, pour tout ce qui est original venant de la firme aux Mignons...

Source

1. Dune : Deuxième Partie (1) $81,500,000/$81,500,000 (total USA)
2. Bob Marley : One Love (3) $7,430,000/$82,771,080 (total USA)
3. Ordinary Angels (2) $3,850,000/$12,561,122 (total USA)

4. Madame Web (3) $3,200,000/$40,441,516 (total USA)
5. The Chosen saison 4 Ep. 7 & 8 (1) $3,154,905/$3,915,535 (total USA)
6. Migration (11) $2,500,000/$123,456,880 (total USA)
7. Demon Slayer: Kimetsu No Yaiba – En route vers l'entraînement des piliers (2) $2,065,000/$15,701,455 (total USA)

8. Wonka (12) $1,735,000/$216,760,157 (total USA)
9. Argylle (5) $1,400,000/$43,968,805 (total USA)
10. The Beekeeper (8) $1,114,519
/$64,928,965 (total USA)