[CRITIQUE] : Holy Rosita
Réalisateur : Wannes Destoop
Acteur : Daphne Agten, Janne Desmet, Mieke De Groote, Jos Geens, Delfine Bafort,...
Distributeur : - (Cinéart)
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Belge.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Rosita est une jeune femme enjouée, appréciée de tous, qui souhaite ardemment avoir un enfant. Mais son entourage trouve cela irresponsable car Rosita peut à peine s’occuper d’elle-même. Quand Rosita tombe quand même enceinte, elle décide de garder sa grossesse secrète.
Critique :
Les grands films ont la capacité de cristalliser dans leurs premières minutes des instants essentiels pour leur compréhension. Nous n’allons pas avoir la prétention d’énumérer les exemples de cette affirmation tant ils sont aussi nombreux que souvent connus du grand public. Dans ce sens, Holy Rosita démarre par un massage tarifé qui s’oriente vers du sexe avec une absence cruelle d’amour de la part du partenaire masculin. Pourtant, on sent la quête d’affection de notre héroïne, Rosita, mais son compagnon d’un soir va refuser cela avec une sécheresse aussi opposée que la couleur qui ressort de notre personnage principal. Et voilà, en quelques minutes, on se voit cueilli par ce très beau film.
Holy Rosita suit ainsi le parcours d’une femme différente qui veut seulement avoir un bébé alors même que tout le monde le lui refuse pour diverses raisons. Sa quête, c’est celle d’un amour parental dont elle a manqué, ayant été abandonnée par ses parents, et d’une place dans son monde. C’est quand elle s’occupe de sa jeune voisine qu’elle semble réellement trouver une place, dans ce joli microcosme que devient la mer flamande, comme si la maternité et la promesse de l’eau s’unissaient dans ce potentiel d’espoir et d’accomplissement qui illuminent la jeune femme. Dans le rôle-titre, Daphne Agten se révèle sensationnelle, phare de lumière dans un monde assombri par les attentes.
Wannes Destoop trouve alors le bon angle pour capter cette figure d’amour : celle de la retenue, toujours à la lisière du mélodrame mais ne basculant jamais dans le larmoyant facile. Au vu de la chronique sociale en son fond, il est logique de devoir faire face à une réalité financière particulièrement douloureuse, même déchirante. Mais le parcours de Rosita ne fait que renforcer la beauté de son chemin émotionnel, l’envie d’une chose si simple mais si universelle qu’un amour transcendant le long-métrage jusqu’à éblouir ses cadres.
Esquivant le drame simpliste, Holy Rosita se révèle rapidement comme un beau portrait d’une femme à la recherche d’un amour. Son trajet maternel semé d’embûches est sublimé par l’interprétation sensible de Daphne Agten et la réalisation toute en émotions de Wannes Destoop. Voilà donc une belle proposition de cinéma belge d’une tonalité lumineuse malgré les douleurs et difficultés qui émaillent au fur et à mesure de son récit.
Liam Debruel
Acteur : Daphne Agten, Janne Desmet, Mieke De Groote, Jos Geens, Delfine Bafort,...
Distributeur : - (Cinéart)
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Belge.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Rosita est une jeune femme enjouée, appréciée de tous, qui souhaite ardemment avoir un enfant. Mais son entourage trouve cela irresponsable car Rosita peut à peine s’occuper d’elle-même. Quand Rosita tombe quand même enceinte, elle décide de garder sa grossesse secrète.
Critique :
Esquivant le drame simpliste, #HolyRosita se révèle comme un beau portrait d’une femme à la recherche d’un amour. Son trajet maternel semé d’embûches est sublimé par l’interprétation sensible de Daphne Agten et la réalisation toute en émotions de Wannes Destoop (@LiamDebruel) pic.twitter.com/xWc6VKzYTF
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 6, 2024
Les grands films ont la capacité de cristalliser dans leurs premières minutes des instants essentiels pour leur compréhension. Nous n’allons pas avoir la prétention d’énumérer les exemples de cette affirmation tant ils sont aussi nombreux que souvent connus du grand public. Dans ce sens, Holy Rosita démarre par un massage tarifé qui s’oriente vers du sexe avec une absence cruelle d’amour de la part du partenaire masculin. Pourtant, on sent la quête d’affection de notre héroïne, Rosita, mais son compagnon d’un soir va refuser cela avec une sécheresse aussi opposée que la couleur qui ressort de notre personnage principal. Et voilà, en quelques minutes, on se voit cueilli par ce très beau film.
© Kris Dewitte / De Wereldvrede |
Holy Rosita suit ainsi le parcours d’une femme différente qui veut seulement avoir un bébé alors même que tout le monde le lui refuse pour diverses raisons. Sa quête, c’est celle d’un amour parental dont elle a manqué, ayant été abandonnée par ses parents, et d’une place dans son monde. C’est quand elle s’occupe de sa jeune voisine qu’elle semble réellement trouver une place, dans ce joli microcosme que devient la mer flamande, comme si la maternité et la promesse de l’eau s’unissaient dans ce potentiel d’espoir et d’accomplissement qui illuminent la jeune femme. Dans le rôle-titre, Daphne Agten se révèle sensationnelle, phare de lumière dans un monde assombri par les attentes.
Wannes Destoop trouve alors le bon angle pour capter cette figure d’amour : celle de la retenue, toujours à la lisière du mélodrame mais ne basculant jamais dans le larmoyant facile. Au vu de la chronique sociale en son fond, il est logique de devoir faire face à une réalité financière particulièrement douloureuse, même déchirante. Mais le parcours de Rosita ne fait que renforcer la beauté de son chemin émotionnel, l’envie d’une chose si simple mais si universelle qu’un amour transcendant le long-métrage jusqu’à éblouir ses cadres.
© Kris Dewitte / De Wereldvrede |
Esquivant le drame simpliste, Holy Rosita se révèle rapidement comme un beau portrait d’une femme à la recherche d’un amour. Son trajet maternel semé d’embûches est sublimé par l’interprétation sensible de Daphne Agten et la réalisation toute en émotions de Wannes Destoop. Voilà donc une belle proposition de cinéma belge d’une tonalité lumineuse malgré les douleurs et difficultés qui émaillent au fur et à mesure de son récit.
Liam Debruel