[CRITIQUE] : Sirocco et le royaume des courants d'air
Réalisateur : Benoît Chieux
Avec : avec les voix de Loïse Charpentier, Maryne Bertieaux, Aurélie Konaté,...
Distributeur : Haut et Court
Budget : -
Genre : Animation.
Nationalité : Français.
Durée : 1h20min
Synopsis :
Un prêtre dévot accueille un couple en difficulté dans sa maison au moment de Noël. Bientôt, sa foi en l'homme est mise à rude épreuve...
Critique :
Beaucoup diraient sans doute - et à raison -, que la proposition cinématographique dans le giron de l'animation s'est montrée joliment plurielle mais surtout intimement enthousiasmante ces derniers mois - et pas uniquement du côté des grosses majors -, de Chicken Run : La Menace Nuggets de Sam Fell à Mars Express de Jérémie Périn, en passant par Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki, Linda veut du poulet ! du tandem Sébastien Laudenbach et Chiara Malta où encore Migration de Benjamin Renner et Guylo Homsy, en salles depuis une poignée de semaines.
Difficile dès lors dans ce contexte chargé de se démarquer un tant soit peut de la concurrence mais également de proposer une aventure un minimum originale et capable de captiver à la fois petits et grands, sans perdre ni l'un ni l'autre au fil de la vision.
D'originalité, le nouvel effort du cinéaste franco-belge Benoît Chieux, Sirocco et le royaume des courants d'air (Prix du public au dernier Festival d’Annecy, quand-même), que l'on avait laissé l'an dernier au cœur de la tendre anthologie Le Tigre s'invita pour le thé, n'en manque absolument pas, jolie fable sensorielle sous fond de quête initiatico-imaginaire assumant pleinement sa révérence - très marquée - au studio Ghibli.
Traitant avec délicatesse et poésie du deuil, au travers de l'épopée fantasque et musicale de deux jeunes sœurs séparées et transformées en chats, le film pêche certes un poil plus du côté de son animation, qui apparaît sensiblement moins fantasque et - définitivement - plus traditionnelle que ses nombreuses idées narratives (tandis que sa narration paraît parfois un peu trop expéditive pour son bien, même lorsqu'elle use des tropes éculés du conte), mais séduit fortement par son inventivité, ses messages puissants (l'importance de la sororité, l'écriture pour guérir,...) et sa mélancolie chaleureuse.
La belle petite séance familiale parfaite pour les fêtes.
Jonathan Chevrier
Avec : avec les voix de Loïse Charpentier, Maryne Bertieaux, Aurélie Konaté,...
Distributeur : Haut et Court
Budget : -
Genre : Animation.
Nationalité : Français.
Durée : 1h20min
Synopsis :
Un prêtre dévot accueille un couple en difficulté dans sa maison au moment de Noël. Bientôt, sa foi en l'homme est mise à rude épreuve...
Critique :
Il y a du Miyazaki qui coule dans la pellicule de #SiroccoEtLeRoyaumeDesCourantsdAir, joli conte mélancolique et sensoriel sous fond de quête initiatique pour 2 sœurs transformées en chats, abordant avec délicatesse et poésie les thèmes du deuil et de l'importance de la sororité. pic.twitter.com/D8NaeU9Tj4
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 26, 2023
Beaucoup diraient sans doute - et à raison -, que la proposition cinématographique dans le giron de l'animation s'est montrée joliment plurielle mais surtout intimement enthousiasmante ces derniers mois - et pas uniquement du côté des grosses majors -, de Chicken Run : La Menace Nuggets de Sam Fell à Mars Express de Jérémie Périn, en passant par Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki, Linda veut du poulet ! du tandem Sébastien Laudenbach et Chiara Malta où encore Migration de Benjamin Renner et Guylo Homsy, en salles depuis une poignée de semaines.
Difficile dès lors dans ce contexte chargé de se démarquer un tant soit peut de la concurrence mais également de proposer une aventure un minimum originale et capable de captiver à la fois petits et grands, sans perdre ni l'un ni l'autre au fil de la vision.
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D'originalité, le nouvel effort du cinéaste franco-belge Benoît Chieux, Sirocco et le royaume des courants d'air (Prix du public au dernier Festival d’Annecy, quand-même), que l'on avait laissé l'an dernier au cœur de la tendre anthologie Le Tigre s'invita pour le thé, n'en manque absolument pas, jolie fable sensorielle sous fond de quête initiatico-imaginaire assumant pleinement sa révérence - très marquée - au studio Ghibli.
Traitant avec délicatesse et poésie du deuil, au travers de l'épopée fantasque et musicale de deux jeunes sœurs séparées et transformées en chats, le film pêche certes un poil plus du côté de son animation, qui apparaît sensiblement moins fantasque et - définitivement - plus traditionnelle que ses nombreuses idées narratives (tandis que sa narration paraît parfois un peu trop expéditive pour son bien, même lorsqu'elle use des tropes éculés du conte), mais séduit fortement par son inventivité, ses messages puissants (l'importance de la sororité, l'écriture pour guérir,...) et sa mélancolie chaleureuse.
La belle petite séance familiale parfaite pour les fêtes.
Jonathan Chevrier