[CRITIQUE] : ICK
Réalisateur : Joseph Kahn
Avec : Brandon Routh, Malina Weissman, Harrison Cone,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Science-fiction.
Nationalité : Americain.
Durée : 1h32min
Synopsis :
Hank, un ancien athlète devenu professeur de sciences, se retrouve coincé à Eastbrook, sa ville natale. Sa vie ordinaire prend un tournant radical lorsqu’une mystérieuse substance connue sous le nom d’ICK commence à se répandre rapidement dans la ville. Hank et ses étudiants en chimie devront unir leurs forces pour combattre l’horrible créature qui vient d’apparaître.
Avec : Brandon Routh, Malina Weissman, Harrison Cone,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Science-fiction.
Nationalité : Americain.
Durée : 1h32min
Synopsis :
Hank, un ancien athlète devenu professeur de sciences, se retrouve coincé à Eastbrook, sa ville natale. Sa vie ordinaire prend un tournant radical lorsqu’une mystérieuse substance connue sous le nom d’ICK commence à se répandre rapidement dans la ville. Hank et ses étudiants en chimie devront unir leurs forces pour combattre l’horrible créature qui vient d’apparaître.
Critique :
On a beau aimer le cinéma de Joseph Kahn, #ICK est une vraie déception, du pur midnight movie inoffensif qui laisse un peu trop vite poindre la subtilité pachydermique d'une entreprise furieusement bancale et au rythme inégal, malgré un concept gentiment jouissif sur le papier. pic.twitter.com/b4jMms4Pru
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 6, 2024
Pures bête de festivals - dans tous les sens du terme - , frappées du génie de celles qui marquent les rétines partout où elles peuvent être projetées, les oeuvres du définitivement " hors système " Joseph Kahn dont désespérément faites pour l'extase jubilatoire du grand écran, mais toute où presque (excepté les frissons de la découverte totalement folle que fut Torque) connaissent la douloureuse expérience de ne pas pouvoir trouver leur place dans des salles obscures n'attendant pourtant qu'elles.
Qu'à cela ne tienne comme on dit (le genre d'expression qui te fait prendre dix ans à chaque fois qu'elle est prononcée), ce sera en festival donc, que l'on conjurera le mauvais sort des sorties VOD en catimini (rappelez-vous, Bodied avait bien débarqué sur le petit ange parti trop tard, YouTube Premium..), et sont dernier effort en date, ICK, ne dérogera pas à la règle, quand bien même il incarne la première vraie déception d'une filmographie jusqu'ici profondément jubilatoire.
Courtesy of Ick LLC |
Basé sur un pitch gentiment alléchant (un ancien athlète devenu prof de sciences - le fidèle soldat du bis Brandon Routh -, accompagné de ses élèves, affronte une horrible créature issue d'une mystérieuse substance extraterrestre connue sous le nom d’ICK, qui commence à se répandre rapidement dans sa ville natale) qui nous rappelle au bon souvenir des teen movies horrifique de la fin des 90s (The Faculty en tête, joli melting-pot de multiples influences SF des 70s/80s par un Kevin Williamson inspiré), le film laisse pourtant un peu trop vite poindre la subtilité pachydermique d'une entreprise furieusement bancale et au rythme inégal, qui n'arrive jamais à susciter l'intérêt pour des personnages taillé à la serpe (dont le moindre élan dramatique est tué dans l'œuf par un humour bas du front), ni pour une intrigue qui tente mollement de faire un parallèle entre l'apathie face à la menace extraterrestre centrale, à celle de l'Amérique (le monde) face à la récente pandémie.
Du pur midnight movie inoffensif, qui a du cœur mais pas assez de tripes et dont les petits écarts sanglants, sapés par des SFX inachevés, ne suffisent pas pour créer la moindre joie primitive chez son auditoire.
Le genre de plantage qui fait mal à son cinéphile...
Jonathan Chevrier