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Box-office US du week-end du 08/12/2023 : Ghibli chipe le trône de leader à Queen B !

Copyright Le Studio Ghibli


Avec sa distribution vocale absolument folle, le bijou Le Garçon et le Héron de Miyazaki prend les commandes du B.O. ce week-end (12,8M$), juste devant le Godzilla Minus One de son compatriote Takeshi Yamazaki (8,3M$/25,3M$), et un Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau qui a su s'intercaler entre les deux (9,4M$/135,6M$).


Alors qu'il se paye une sacrée carrière dans l'hexagone (1,4 million d'entrées depuis le 1er novembre dernier), après avoir cassé la baraque sur ses terres (meilleur démarrage de l'histoire du studio Ghibli, devant Le Château Ambulant), Le Garçon et le Héron du roi Hayao Miyazaki, vient désormais faire chavirer les spectateurs outre-Atlantique et, bien aidé par une distribution vocale absolument folle (Christian Bale, Dave Bautista, Gemma Chan, Willem Dafoe, Karen Fukuhara, Mark Hamill, Robert Pattinson et Florence Pugh), il prend les commandes cette semaine avec un joli ratio de 12,8M$ de recettes sur 2200 salles.

Soit le meilleur ratio recettes/salles des " grosses " nouveautés de la semaine, certes loin derrière un Pauvres Créatures de Yorgos Lanthimos, qui s'offre un démarrage canon : 644 000$ sur seulement neuf salles.
Die Hard/Piège de Cristal lui, s'offre une petite ressortie improbable mais assez fédératrice : 955 000 $ sur 1300 salles.

Suffisant donc pour dompter les nouveautés de la semaine passée, d'une Queen B qui a sévèrement chuté en l'espace de sept jours (Renaissance: A Film by Beyoncé démarrait à 21M$ sur 2500 salles, il n'en a que sept de plus, 28M$ cette semaine, et passe de la première à la sixième place du Top 10), là où Godzilla Minus One ne quitte pas d'une écaille sa troisième place sur le podium (25,3M$ sur 2300 salles), alors que le Woo nouveau, Silent Night, pas franchement soutenu, ronronne déjà après dix jours également (5,8M$ sur 1800 salles).
Animal de Sandeep Reddy Vanga lui, s'en sort toujours bien (11,5M$ sur 600 salles).

Copyright Toho Co., Ltd.

Même si le faste de la saga originale est loin (en 2015, La Révolte Partie 2 démarrait à 102,6M$, loin il est vrai des 158M$ de L'Embrasement), La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, face à une concurrence plutôt sérieuse et un genre - la dystopie YA - usée jusqu'à la moelle depuis plus de dix ans, s'en sort vraiment bien.
Avec 135,6M$ sur ses quatre premières semaines (et 3700 salles ce week-end), pour 100M$ de budget (hors campagne promotionnelle), le film ne devrait finalement pas trop avoir de mal à se rentabiliser, lui qui dépasse les 250M$ - 258,3M$ - à l'international.

Il reste devant mal buzzé Napoléon de Ridley Scott et sa presse plutôt mitigée (53M$ sur 3500 salles, 170,7M$ à l'international après trois semaines), dont on attendra le montage original prévu pour Apple TV, pour en mesurer la pleine ampleur, ainsi que le dernier Disney en date, Wish : Asha et la bonne étoile (49,4M$ sur 3900 salles, 105,5M$ à l'international sur la même période)
qui s'annonce comme un nouveau gadin mignon pour la firme aux grandes oreilles - 200M$ de budget hors campagne promotionnelle.

Second à son arrivée, Les Trolls 3, qui retrouve les salles obscures alors que le second film avait directement été catapulté en VOD, en plein Covid-19, resté accroché au TOP 10.
Après un solide premier week-end (31,7M$ sur 3800 salles), pas si loin du premier opus au moment de sa sortie, à l'automne 2016 - 46,5M$ -, le film engrange déjà 83M$ après quatre semaines d'exploitation.
Avec 95M$ de budget, et un B.O. mondial qui plafonne à 173,7M$ après un mois, le film devrait quand-même difficilement rentrer dans les clous, un petit écueil pour une Universal qui n'en a pas connu des masses cette année.

Copyright Metropolitan FilmExport

Thanksgiving d'Eli Roth, extension de son court-métrage Grindhouse éponyme, en salles seize ans après sa diffusion entre les deux séances du tandem Quentin Tarantino/Robert Rodriguez (Boulevard de la mort et Planète Terreur), se paye une jolie carrière pour un slasher à l'ancienne (et dégainé trois semaines après Halloween...) : 30,4M$ sur 2500 salles (42,2M$ à l'international), pour un petit budget de 15M$, le film ne devrait pas avoir trop de mal à être une bonne affaire pour TriStar Pictures.

Estampillé quatrième projet le plus cher du MCU, bazardé en salles après plusieurs reports et une campagne promotionnelle un brin amorphe, The Marvels de Nia DaCosta atteint enfin les salles, et peut déjà se targuer d'être le plus gros flop d'une firme qui commence à les enchaîner mignon.
Avec 82,9M$ de recettes sur ses terres après cinq semaines d'exploitation, et 199,3M
$ à l'international sur la même période, le film, (pas) fier d'un budget de 220M$ hors campagne promotionnelle, a définitivement trop de chemin à faire pour espérer être rentable (450M$ de recettes minimum).
Pour rappel, la grosse catastrophe Ant-Man et la Guêpe : Quantumania avait démarré à 106M$ sur ses terres, et 227M$ à l'international.
Ça calme...

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1. Le Garçon et le Héron (1) $10,446,313/$10,446,313 (total USA)
2. Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur (3) $9,400,000/$135,655,926 (total USA)
3. Godzilla Minus One (2) $8,342,710/$25,344,044 (total USA)

4. Les Trolls 3 (4) $6,200,000/$83,081,775 (total USA)
5. Wish : Asha et la bonne étoile (3) $5,300,000/$49,412,846 (total USA)
6. Renaissance : A Film by Beyoncé (2) $5,000,000/$28,051,164 (total USA)
7. Napoléon (3) $4,200,000/$53,094,572 (total USA)

8. Waitress: The Musical (1) $2,565,770/$2,565,770 (total USA)
9. Animal (2) $2,275,000/$11,552,377 (total USA)
10. The Shift (2) $2,159,077/$8,501,877 (total USA)