[CRITIQUE] : Nina et le secret du hérisson
Réalisateurs : Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli
Avec : avec les voix de Audrey Tautou, Guillaume Canet, Loan Longchamp,…
Budget : -
Distributeur : KMBO
Genre : Animation.
Nationalité : Français, Luxembourgeois.
Durée : 1h17min
Synopsis :
Nina aime écouter les histoires que lui raconte son père pour s’endormir, celles d’un hérisson qui découvre le monde. Un soir, son père, préoccupé par son travail, ne vient pas lui conter une nouvelle aventure... Heureusement, son meilleur ami Mehdi est là pour l’aider à trouver une solution : et si le trésor caché dans la vieille usine pouvait résoudre tous leurs problèmes ?
Commence alors une grande aventure où il faut échapper à la vieille voisine et à son chat Touffu, déjouer les pièges du gardien et embobiner son gros chien... Sans compter le petit hérisson qui mène l’enquête à leurs côtés !
Critique :
On avait laissé le tandem de réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli (le magnifique Une Vie de chat) en 2015, avec le déjà atypique Phantom Boy (ou figurait également Audrey Tautou au doublage), petit bout d'animation poétique et touchant vissé sur l'importance et la puissance du pouvoir des rêves et de l'imaginaire, face à la maladie.
C'est dans une veine sensiblement plus sociale qu'ils nous reviennent en ce dernier tiers de l'année ciné 2023 avec le bien nommé Nina et le secret du hérisson, passé par la case Annecy en juin dernier.
C'est le genre d'histoire douce et improbable, qui animait nos imaginaires d'enfants le soir, avant de dormir : celle d'un petit hérisson qui découvre le monde des hommes, accueilli sans violence par ceux-ci, et qui décide d'y faire sa place malgré sa naïveté et ses petites erreurs.
Cette histoire, et celles qui ont été nourris par elle, son celles que le père de Nina (qui s'inspire d'un hérisson qui se serait invité un jour, dans son usine) lui raconte tous les soirs avant de dormir.
Mais toute cette magie nocturne s'arrête brusquement alors que son père se met en grève et que l'usine dans laquelle il travaille, est fermée pour cause d'insolvabilité.
Celui-ci n'a plus vraiment envie de raconter des histoires, et l'idée de déménager et d'aller trouver un travail dans une autre ville, commence gentiment à germer.
Mais Nina ne veut pas déménager et, aidé de son meilleur ami Mehdi, elle va tout faire pour trouver le trésor caché dans l'usine, et régler tous les problèmes de sa famille...
Sensiblement éloigné de la singularité, narrative comme esthétique, des précédents efforts du tandem (même s'il en retrouve quelques codes du polar), Nina et le secret du hérisson n'en reste pas moins une agréable balade initiatique sous fond de confrontation à la dure réalité mais également d'ode à l'amitié et à l'imaginaire, où une pétillante petite fille est déterminée à redonner le goût à la vie, à ses parents désespérés.
Du divertissement conventionnel donc, un poil redondant mais gentiment enchanteur et poétique, à l'humanité jamais feinte.
Jonathan Chevrier
Avec : avec les voix de Audrey Tautou, Guillaume Canet, Loan Longchamp,…
Budget : -
Distributeur : KMBO
Genre : Animation.
Nationalité : Français, Luxembourgeois.
Durée : 1h17min
Synopsis :
Nina aime écouter les histoires que lui raconte son père pour s’endormir, celles d’un hérisson qui découvre le monde. Un soir, son père, préoccupé par son travail, ne vient pas lui conter une nouvelle aventure... Heureusement, son meilleur ami Mehdi est là pour l’aider à trouver une solution : et si le trésor caché dans la vieille usine pouvait résoudre tous leurs problèmes ?
Commence alors une grande aventure où il faut échapper à la vieille voisine et à son chat Touffu, déjouer les pièges du gardien et embobiner son gros chien... Sans compter le petit hérisson qui mène l’enquête à leurs côtés !
Critique :
Éloigné de la singularité, narrative comme esthétique, des précédents films de Gagnol/Felicioli (#UneVieDeChat, #PhantomBoy), #NinaEtLeSecretDuHérisson n'en est pas moins une belle balade initiatique sous fond de confrontation à la dure réalité, d'ode à l'amitié et à l'imaginaire pic.twitter.com/R5rHOAnj1x
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) October 15, 2023
On avait laissé le tandem de réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli (le magnifique Une Vie de chat) en 2015, avec le déjà atypique Phantom Boy (ou figurait également Audrey Tautou au doublage), petit bout d'animation poétique et touchant vissé sur l'importance et la puissance du pouvoir des rêves et de l'imaginaire, face à la maladie.
C'est dans une veine sensiblement plus sociale qu'ils nous reviennent en ce dernier tiers de l'année ciné 2023 avec le bien nommé Nina et le secret du hérisson, passé par la case Annecy en juin dernier.
C'est le genre d'histoire douce et improbable, qui animait nos imaginaires d'enfants le soir, avant de dormir : celle d'un petit hérisson qui découvre le monde des hommes, accueilli sans violence par ceux-ci, et qui décide d'y faire sa place malgré sa naïveté et ses petites erreurs.
Cette histoire, et celles qui ont été nourris par elle, son celles que le père de Nina (qui s'inspire d'un hérisson qui se serait invité un jour, dans son usine) lui raconte tous les soirs avant de dormir.
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Mais toute cette magie nocturne s'arrête brusquement alors que son père se met en grève et que l'usine dans laquelle il travaille, est fermée pour cause d'insolvabilité.
Celui-ci n'a plus vraiment envie de raconter des histoires, et l'idée de déménager et d'aller trouver un travail dans une autre ville, commence gentiment à germer.
Mais Nina ne veut pas déménager et, aidé de son meilleur ami Mehdi, elle va tout faire pour trouver le trésor caché dans l'usine, et régler tous les problèmes de sa famille...
Sensiblement éloigné de la singularité, narrative comme esthétique, des précédents efforts du tandem (même s'il en retrouve quelques codes du polar), Nina et le secret du hérisson n'en reste pas moins une agréable balade initiatique sous fond de confrontation à la dure réalité mais également d'ode à l'amitié et à l'imaginaire, où une pétillante petite fille est déterminée à redonner le goût à la vie, à ses parents désespérés.
Du divertissement conventionnel donc, un poil redondant mais gentiment enchanteur et poétique, à l'humanité jamais feinte.
Jonathan Chevrier