[CRITIQUE] : Mise au vert
Réalisateur : Yohann Charrin
Acteurs : Frederick Guillaud, Alexandra Holzhammer, Juliette Charrin, Gabin Jouillerot,...
Distributeur : KapFilms
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h34min.
Synopsis :
Resserrer les liens familiaux, libérer ses ados de leur addiction numérique, renouer avec ses racines dans la région de son enfance; voilà pourquoi Régis décide d’emmener femme et enfants passer des vacances surprises dans le Vercors. Une vieille maison en ruine perdue dans la forêt. Pas d’eau, pas d’électricité, encore moins de réseaux ni de wifi. Rien ne va se passer comme prévu...
Critique :
À une heure où l'on fustige, plus par manque de connaissance que par pur acte de stupidité (quoique la question se pose parfois sur les réseaux sociaux... bon très souvent), le manque d'originalité et de diversité dans le paysage cinématographique hexagonale, pas une semaine ne passe pourtant où presque sans qu'un premier long-métrage bien de chez nous ne pointe fièrement le bout de son nez dans une salle obscure, qu'un où qu'une cinéaste ne vienne, potentiellement, tenter de faire son trou et démontrer la richesse et l'éclectisme de notre production, qui ne demande qu'à être soutenu - surtout en salles.
S'essayant à l'exercice ô combien complexe de vouloir faire rire son prochain, le touche-à-tout Yohann Charrin multiplie les casquettes (réalisateur, scénariste et réalisateur) pour son premier effort, Mise au vert, une comédie familiale au demeurant convenable même si furieusement familière et à l'écriture aussi malhabile que prévisible.
Fleurant sensiblement le déjà-vu (certes, le film ne prétend jamais renouveler la popote du genre, mais quand-même...), l'histoire se visse sur Régis Blondin, patriarche d'une famille parisienne jusqu'au bout des ongles, bien décidé à bousculer leurs habitudes et à resserer leurs liens, en organisant des vacances surprises dans le Vercors de son enfance.
Pas de bol, des néo-ruraux squattent son gîte en ruine au milieu de la forêt, sans eau ni électricité, et encore moins de WiFi pour ses petites têtes blondes ne pouvant pas vivre sans leurs écrans...
Retour aux sources bardés de lieux communs et de personnages gentiment caricaturaux, que ne vient jamais relever une mise en scène au ras des tulipes, Mise au vert sent évidemment le sapin mais pourtant, au-delà de ses dialogues taillés à la serpe ou l'humour peine grandement à pointer le bout de son nez, il y a une petite sincérité/authenticité qui s'en dégage, notamment dans sa manière - très légère - d'aborder des thèmes d'actualité.
Pas assez suffisant pour l'extirper du carcan rugueux du téléfilm - à peine - de luxe, mais sa vision s'avère infiniment moins calamiteuse que le laissait présager sa bande annonce...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Frederick Guillaud, Alexandra Holzhammer, Juliette Charrin, Gabin Jouillerot,...
Distributeur : KapFilms
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h34min.
Synopsis :
Resserrer les liens familiaux, libérer ses ados de leur addiction numérique, renouer avec ses racines dans la région de son enfance; voilà pourquoi Régis décide d’emmener femme et enfants passer des vacances surprises dans le Vercors. Une vieille maison en ruine perdue dans la forêt. Pas d’eau, pas d’électricité, encore moins de réseaux ni de wifi. Rien ne va se passer comme prévu...
Critique :
Comédie façon retour aux sources bardés de lieux communs et de personnages gentiment caricaturaux, que ne vient jamais relever un humour (très) limité ni une mise en scène au ras des tulipes, #MiseAuVert sent évidemment le sapin même si un petit sentiment de sincérité s'en dégage pic.twitter.com/cNzXJVntmj
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) September 24, 2023
À une heure où l'on fustige, plus par manque de connaissance que par pur acte de stupidité (quoique la question se pose parfois sur les réseaux sociaux... bon très souvent), le manque d'originalité et de diversité dans le paysage cinématographique hexagonale, pas une semaine ne passe pourtant où presque sans qu'un premier long-métrage bien de chez nous ne pointe fièrement le bout de son nez dans une salle obscure, qu'un où qu'une cinéaste ne vienne, potentiellement, tenter de faire son trou et démontrer la richesse et l'éclectisme de notre production, qui ne demande qu'à être soutenu - surtout en salles.
S'essayant à l'exercice ô combien complexe de vouloir faire rire son prochain, le touche-à-tout Yohann Charrin multiplie les casquettes (réalisateur, scénariste et réalisateur) pour son premier effort, Mise au vert, une comédie familiale au demeurant convenable même si furieusement familière et à l'écriture aussi malhabile que prévisible.
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Fleurant sensiblement le déjà-vu (certes, le film ne prétend jamais renouveler la popote du genre, mais quand-même...), l'histoire se visse sur Régis Blondin, patriarche d'une famille parisienne jusqu'au bout des ongles, bien décidé à bousculer leurs habitudes et à resserer leurs liens, en organisant des vacances surprises dans le Vercors de son enfance.
Pas de bol, des néo-ruraux squattent son gîte en ruine au milieu de la forêt, sans eau ni électricité, et encore moins de WiFi pour ses petites têtes blondes ne pouvant pas vivre sans leurs écrans...
Retour aux sources bardés de lieux communs et de personnages gentiment caricaturaux, que ne vient jamais relever une mise en scène au ras des tulipes, Mise au vert sent évidemment le sapin mais pourtant, au-delà de ses dialogues taillés à la serpe ou l'humour peine grandement à pointer le bout de son nez, il y a une petite sincérité/authenticité qui s'en dégage, notamment dans sa manière - très légère - d'aborder des thèmes d'actualité.
Pas assez suffisant pour l'extirper du carcan rugueux du téléfilm - à peine - de luxe, mais sa vision s'avère infiniment moins calamiteuse que le laissait présager sa bande annonce...
Jonathan Chevrier