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[CRITIQUE] : The Flood


Réalisateur : Brandon Slagle
Acteurs :  Casper Van Dien, Nicky Whelan, Louis Mandylor,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h31min.

Synopsis :
Une horde d'alligators géants et affamés se déchaîne sur un groupe de prisonniers en transit et leurs gardiens après qu'un ouragan gigantesque ait inondé la Louisiane



Critique :


Tous les vrais amateurs de bisseries qui tâchent autant qu'elles sont furieusement régressives, ont un attachement tout particulier pour Louis Mandylor, frangin du pas forcément plus talentueux - mais infiniment plus populaire - Costas Mandylor, un honnête action man dont le plus haut fait de carrière n'est, paradoxalement, même pas un actionner digne de ce nom - la désormais trilogie Mariage à la Grecque.

Reste que le comédien grecquo-australien, au-delà de squatter sporadiquement les rediffusions de nos séries cultes, ou il incarnait principalement des gestes de luxe, à le bon ton d'agrémenter assez régulièrement nos bacs à DVD et/où les rangs hebdomadaires, à tel point que sa présence intime, si ce n'est la promesse d'un bon moment de cinéma (faut pas déconner non plus), au moins l'assurance d'avoir une séance collant parfaitement avec une soirée bière-pizza dégoulinant de calories.

Copyright Splendid Film

Nouvelle preuve en date avec The Flood de Brandon Slagle, pour lequel il partage la vedette avec un autre cachetonneur du DTV musclé, Casper " Johnny Rico forever " Van Dien, sorte de rip-off assumé du Crawl d'Alexandre Aja avec des échos improbables au cultissime Assaut du roi Carpenter, où des alligators croquent du lascar dans une Lousianne frappée par un ouragan (le déluge, tout est dans le titre).
Du cousu main tourné en Thaïlande (Crawl a bien été tourné en Serbie hein), pour un survival versus creature movie fatigué et sans ambition, logé entre les prods de The Asylum et de SyFy - le haut du panier du pire -, qui brille autant par sa mise en scène amorphe que par son écriture limitée et des SFX qui le sont encore plus.

Reste quelques mises à morts décentes, avec des alligators numériquement caoutchouteux (oui, c'est possible) et le plaisir coupable de voir Mandylor et Van Dien, charismatiques as hell, cachetonner comme des sagouins face à une caméra qui aurait pu, il est vrai, bien plus les mettre en valeur.
Il en faut peu pour être heureux dans le giron du DTV, très peu...


Jonathan Chevrier


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