[CRITIQUE] : Des mains en or
Réalisatrice : Isabelle Mergault
Avec : Lambert Wilson, Josiane Balasko, Sylvie Testud,...
Distributeur : Zinc Film
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h30min
Synopsis :
François, futur académicien, est un écrivain célèbre. Avec une épouse chirurgienne, un cercle d’amis de haut rang, sa vie serait un bonheur parfait s’il ne souffrait d’un terrible mal de dos qui empoisonne son existence. Lorsque François, par le plus grand des hasards, rencontre l’incroyable Martha aux mains guérisseuses, ses douleurs de dos vont s’atténuer. Il va devenir dépendant des mains de Martha qui l’apaisent davantage que n’importe quel antidouleur. Entre ces deux personnages se tisse une amitié étonnante, avec l'occasion pour eux d'enfin saisir le meilleur que la vie peut leur offrir.
Critique :
Avec : Lambert Wilson, Josiane Balasko, Sylvie Testud,...
Distributeur : Zinc Film
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h30min
Synopsis :
François, futur académicien, est un écrivain célèbre. Avec une épouse chirurgienne, un cercle d’amis de haut rang, sa vie serait un bonheur parfait s’il ne souffrait d’un terrible mal de dos qui empoisonne son existence. Lorsque François, par le plus grand des hasards, rencontre l’incroyable Martha aux mains guérisseuses, ses douleurs de dos vont s’atténuer. Il va devenir dépendant des mains de Martha qui l’apaisent davantage que n’importe quel antidouleur. Entre ces deux personnages se tisse une amitié étonnante, avec l'occasion pour eux d'enfin saisir le meilleur que la vie peut leur offrir.
Critique :
Comédie franchouillarde aussi facile que caricaturale à l'extrême, #DesMainsEnOr arrive pourtant à toucher par la simplicité assumée et l'authenticité de son opposition/union des contraires, porté par une touchante Josiane Balasko et un Lambert Wilson sensiblement sur la retenue. pic.twitter.com/lEhQiomM2T
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) June 10, 2023
Il fut un temps pas si lointain (peut-être deux bonnes décennies, tout de même) où une comédie portée par l'un des membres du Splendid, était un vrai évènement en salles.
Mais les années ont passés et, las sans doute de se déplacer pour mirer des divertissements pas toujours défendables - pour être poli -, le spectateur moyen n'en a plus réellement fait un rendez-vous.
Autant dire donc que le nouvel effort d'Isabelle Mergault, Des mains en or, elle qui n'était plus revenu derrière la caméra depuis 2010 et le gênant Donnant, Donnant, ne partait pas franchement gagnant, lui qui semblait gentiment s'inscrire non pas dans l'ombre de ses deux premiers - et excellents - longs-métrages, mais bien plus dans la même lignée de la comédie populaire jamais vraiment drôle mais surtout boursouflée de stéréotypes et autres clichés éculés.
La première demie heure n'est d'ailleurs pas vraiment là pour contredire cette crainte, sorte de proto-rip-off d'une bonne frange de la comédie franchouillarde produite à la chaîne chaque année, à l'écriture aussi grossière que facile.
Les gros sabots sont donc sensiblement de sortis, pas aidé par une mise en scène lisse et sans grande ambition, et pourtant le charme opère sans trop d'efforts dans ce lent mais agréable apprivoisement amical où chaque comédien joue sa partition comme sur du papier à musique pour tromper les gros traits caricaturaux d'une écriture pas toujours adroite - pour être poli, encore une fois -, conscient qu'ils sont que cette comédie amicale inoffensive ne serait rien sans leur implication ni leur alchimie taquine et complémentaire, que soit une Josiane Balasko incroyablement touchante, où un Lambert Wilson qui fait (bien et avec sobriété) du Lambert Wilson.
Et finalement, on se laisse plutôt prendre au jeu de cette simplicité assumée et authentique, cette union/opposition des contraires (un écrivain futur académicien et une guérisseuse aux mains d'or, d'où le titre) qui s'apprivoisent lentement mais sûrement.
Du cousu main donc, cliché à l'extrême mais étonnamment bienveillant et prônant joliment la solidarité et le partage.
Force est d'admettre que lon n'en demandait pas forcément plus en entrant en salles.
Jonathan Chevrier
Mais les années ont passés et, las sans doute de se déplacer pour mirer des divertissements pas toujours défendables - pour être poli -, le spectateur moyen n'en a plus réellement fait un rendez-vous.
Autant dire donc que le nouvel effort d'Isabelle Mergault, Des mains en or, elle qui n'était plus revenu derrière la caméra depuis 2010 et le gênant Donnant, Donnant, ne partait pas franchement gagnant, lui qui semblait gentiment s'inscrire non pas dans l'ombre de ses deux premiers - et excellents - longs-métrages, mais bien plus dans la même lignée de la comédie populaire jamais vraiment drôle mais surtout boursouflée de stéréotypes et autres clichés éculés.
La première demie heure n'est d'ailleurs pas vraiment là pour contredire cette crainte, sorte de proto-rip-off d'une bonne frange de la comédie franchouillarde produite à la chaîne chaque année, à l'écriture aussi grossière que facile.
Copyright David KOSKAS |
Les gros sabots sont donc sensiblement de sortis, pas aidé par une mise en scène lisse et sans grande ambition, et pourtant le charme opère sans trop d'efforts dans ce lent mais agréable apprivoisement amical où chaque comédien joue sa partition comme sur du papier à musique pour tromper les gros traits caricaturaux d'une écriture pas toujours adroite - pour être poli, encore une fois -, conscient qu'ils sont que cette comédie amicale inoffensive ne serait rien sans leur implication ni leur alchimie taquine et complémentaire, que soit une Josiane Balasko incroyablement touchante, où un Lambert Wilson qui fait (bien et avec sobriété) du Lambert Wilson.
Et finalement, on se laisse plutôt prendre au jeu de cette simplicité assumée et authentique, cette union/opposition des contraires (un écrivain futur académicien et une guérisseuse aux mains d'or, d'où le titre) qui s'apprivoisent lentement mais sûrement.
Du cousu main donc, cliché à l'extrême mais étonnamment bienveillant et prônant joliment la solidarité et le partage.
Force est d'admettre que lon n'en demandait pas forcément plus en entrant en salles.
Jonathan Chevrier