[CRITIQUE] : Somebody I used to know
Réalisateur : Dave Franco
Avec : Alison Brie, Jay Ellis, Kiersey Clemons, Haley Joel Osment,...
Budget : -
Distributeur : Amazon Prime Vidéo
Genre : Comédie Dramatique, Romance, Comédie, Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h46min
Synopsis :
De passage dans sa ville natale, la workaholic, Ally, se souvient de sa jeunesse, de son ex-petit ami Sean, ce qui l'amène à remettre en question tous les choix qu'elle a faits depuis et la personne qu'elle est devenue, d'autant plus quand elle rencontre Cassidy, une femme qui lui rappelle la personne qu'elle était plus jeune.
Critique :
Avec : Alison Brie, Jay Ellis, Kiersey Clemons, Haley Joel Osment,...
Budget : -
Distributeur : Amazon Prime Vidéo
Genre : Comédie Dramatique, Romance, Comédie, Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h46min
Synopsis :
De passage dans sa ville natale, la workaholic, Ally, se souvient de sa jeunesse, de son ex-petit ami Sean, ce qui l'amène à remettre en question tous les choix qu'elle a faits depuis et la personne qu'elle est devenue, d'autant plus quand elle rencontre Cassidy, une femme qui lui rappelle la personne qu'elle était plus jeune.
Critique :
Déclinaison joliment décomplexée du cultissme Le Mariage de mon meilleur ami s'appuyant sur la lumineuse Alison Brie, #SomebodyIUsedToKnow se fait une chouette distraction, certes peu originale mais suffisamment tendre et acide pour incarner une jolie séance spéciale ST-Valentin. pic.twitter.com/oHzxxK2ISR
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 10, 2023
Près d'une décennie après l'arrêt de la vénéré Community (Annie Edison ♡), la merveilleuse Alison Brie continue tranquillement mais sûrement son petit bout de chemin aussi bien sur le petit que sur le grand écran, non sans quelques choix de carrière plutôt malin notamment du côté de la firme au Toudoum Netflix, que ce soit avec ses prouesses in-ring dans la géniale GLOW, où un premier rôle remarqué avec Horse Girl de l'atypique Jeff Baena.
Mais c'est aussi devant la caméra de son époux Dave Franco qu'elle s'offre de nouveau une prestation gentiment délurée avec Somebody I used to know, second long-métrage du comédien-réalisateur après le sympathique - même si perfectible - thriller The Rental, chapeauté cette fois du côté de chez Amazon Studios.
Énième comédie romantique à fleurir sur la plateforme, le film incarne néanmoins une déclinaison gentiment décomplexée et frontale au cultissime Le Mariage de mon meilleur ami, où l'humour se fait la base solide d'une vraie réflexion sur les regrets, l'amour et la perte de celui-ci.
Vissé sur un pitch certes simpliste (une productrice de télé, Ally, renoue un soir avec son ex-petit ami Sean, avant de découvrir qu'il est en passe de se marier quelques heures après, et decide de s'inviter à son mariage pour en savoir plus autant sur sa propre confusion sentimentale que sur celle de Sean, mais également foutre un sacré bordel) mais évidemment propice à un wannabe triangle amoureux aux rebondissements détonnants qui servent l'intrigue et non l'inverse (chacun fait avancer l'intrigue et la narration n'a jamais peur de confronter frontalement ses inévitables séquences plus sérieuses et dramatiques), le film se fait la chronique à la fois délirante et désespérée d'une jeune femme perdue et blessée qui comprend tardivement - et au moment le plus difficile qui soit pour elle - ce qui est le plus important dans sa vie.
Intelligemment, le tandem Franco/Brie laisse du temps à son personnage de se débattre avec ses questionnements et ses imperfections, de la laisser - même maladroitement - se ressaisir sans pour autant brader un humour à la fois féroce et complice (qui permet à Haley Joel Osment de gentiment voler la vedette).
Abordant d'une manière jamais forcée les codes familiers du genre tout en s'appuyant sur la prestation lumineuse d'une Alison Brie qui suscite l'empathie même dans les actions les plus discutables de son personnage, Somebody I used to know se fait une chouette distraction, certes peu originale sur le papier mais suffisamment tendre et acide pour incarner une jolie séance spéciale Saint-Valentin.
Jonathan Chevrier
Mais c'est aussi devant la caméra de son époux Dave Franco qu'elle s'offre de nouveau une prestation gentiment délurée avec Somebody I used to know, second long-métrage du comédien-réalisateur après le sympathique - même si perfectible - thriller The Rental, chapeauté cette fois du côté de chez Amazon Studios.
Énième comédie romantique à fleurir sur la plateforme, le film incarne néanmoins une déclinaison gentiment décomplexée et frontale au cultissime Le Mariage de mon meilleur ami, où l'humour se fait la base solide d'une vraie réflexion sur les regrets, l'amour et la perte de celui-ci.
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Vissé sur un pitch certes simpliste (une productrice de télé, Ally, renoue un soir avec son ex-petit ami Sean, avant de découvrir qu'il est en passe de se marier quelques heures après, et decide de s'inviter à son mariage pour en savoir plus autant sur sa propre confusion sentimentale que sur celle de Sean, mais également foutre un sacré bordel) mais évidemment propice à un wannabe triangle amoureux aux rebondissements détonnants qui servent l'intrigue et non l'inverse (chacun fait avancer l'intrigue et la narration n'a jamais peur de confronter frontalement ses inévitables séquences plus sérieuses et dramatiques), le film se fait la chronique à la fois délirante et désespérée d'une jeune femme perdue et blessée qui comprend tardivement - et au moment le plus difficile qui soit pour elle - ce qui est le plus important dans sa vie.
Intelligemment, le tandem Franco/Brie laisse du temps à son personnage de se débattre avec ses questionnements et ses imperfections, de la laisser - même maladroitement - se ressaisir sans pour autant brader un humour à la fois féroce et complice (qui permet à Haley Joel Osment de gentiment voler la vedette).
Abordant d'une manière jamais forcée les codes familiers du genre tout en s'appuyant sur la prestation lumineuse d'une Alison Brie qui suscite l'empathie même dans les actions les plus discutables de son personnage, Somebody I used to know se fait une chouette distraction, certes peu originale sur le papier mais suffisamment tendre et acide pour incarner une jolie séance spéciale Saint-Valentin.
Jonathan Chevrier