[CRITIQUE] : Bandit
Réalisateur : Allan Ungar
Avec : Josh Duhamel, Mel Gibson, Elisha Cuthbert,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Biopic, Thriller, Policier, Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h06min
Synopsis :
D'après l'ouvrage, The Flying Bandit, de Robert Knuckle.
D'après l'histoire vraie de Gilbert Galvan Jr., un américain qui est devenu le plus grand voleur du Canada. Il est surnommé " The Flying Bandit ". Adepte des déguisements, il a commis près de 63 braquages de banques et de bijouteries pouvant voler près de trois compagnies par jour avant de rentrer dîner chez lui.
Critique :
Impossible pour tout fan de ce bon vieux Mad Mel, de ne pas être tiraillé par le paradoxe d'être à la fois content de pouvoir le voir enchaîner avec une fréquence régulière, les péloches après une longue période de disette, mais aussi sensiblement frustré à l'idée que le bonhomme enchaîne avec gourmandise les performances souvent réduites au coeur de grosses bisseries à fortes tendances Z (entre une où deux partitions parfois nettement plus recommandables, heureusement), qui se vendent uniquement où presque sur sa présence à la distribution, un peu comme s'il briguait - volontairement où non - la place d'un Bruce Willis dont on a tout récemment compris le virage à 180 degrés au sein de sa carrière.
Si l'on touche du bois pour que l'éternel Martin Riggs ne soit pas frappé par la maladie (l'appât du gain et des gros chèques faciles suffira), et qu'il s'attaque vite à la direction d'un hypothétique Lethal Weapon V qui pourrait réellement dépoter si tous les éléments sont bien réunis, on se contente donc de le retrouver dans des bandes qui atterrissent sans bruit - et presque avec culpabilité - du coté de la VOD.
Étonnamment, et à l'instar du récent Waldo, Détective Privé de Tim Kirkby, Bandit d'Allan Ungar se fait une petite bisserie hautement recommandable où Mad Mel y campe un second couteau de luxe qui s'éclate comme un gamin.
Heist movie à l'ancienne (qui convoque la même aura que la pépite Hors d'Atteinte de Steven Soderbergh) sur un braqueur de banque charmeur et non violent traqué par un détective exaspéré mais déterminé, plus où moins inspiré des vrais exactions de Gilbert " The Flying Bandit " Galvan Jr., qui s'est évadé d'une prison à sécurité minimale du Michigan avant de braquer des dizaines de banques à travers le Canada (63 au cours des années 80); le film joue à la fois la carte du divertissement glamour certes un brin sur-conçu, que l'étude de personnage complexe tout du long vissée sur un Josh Duhamel qui laisse ici s'exprimer son - vrai - talent pour la comédie autant que son charisme (sans jamais virer vers la caricature).
Résolument trop long pour son bien (deux heures au compteur qui auraient mérités qu'on lui taille un bon bout de gras) mais d'une générosité à toute épreuve, Bandit bifurque un peu dans tous les sens (road trip, heist movie, mélo romantique, polar,...) mais fait pourtant subtilement son office en tant que DTV certes un chouïa oubliable mais sincèrement prenant et divertissant.
Jonathan Chevrier
Avec : Josh Duhamel, Mel Gibson, Elisha Cuthbert,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Biopic, Thriller, Policier, Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h06min
Synopsis :
D'après l'ouvrage, The Flying Bandit, de Robert Knuckle.
D'après l'histoire vraie de Gilbert Galvan Jr., un américain qui est devenu le plus grand voleur du Canada. Il est surnommé " The Flying Bandit ". Adepte des déguisements, il a commis près de 63 braquages de banques et de bijouteries pouvant voler près de trois compagnies par jour avant de rentrer dîner chez lui.
Critique :
Heist movie à l'ancienne résolument trop long pour son bien mais d'une générosité à toute épreuve, #Bandit bifurque un peu dans tous les sens mais fait pourtant subtilement son office en tant que DTV certes un chouïa oubliable mais sincèrement prenant et divertissant. pic.twitter.com/xE5NM3DLs4
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 29, 2022
Impossible pour tout fan de ce bon vieux Mad Mel, de ne pas être tiraillé par le paradoxe d'être à la fois content de pouvoir le voir enchaîner avec une fréquence régulière, les péloches après une longue période de disette, mais aussi sensiblement frustré à l'idée que le bonhomme enchaîne avec gourmandise les performances souvent réduites au coeur de grosses bisseries à fortes tendances Z (entre une où deux partitions parfois nettement plus recommandables, heureusement), qui se vendent uniquement où presque sur sa présence à la distribution, un peu comme s'il briguait - volontairement où non - la place d'un Bruce Willis dont on a tout récemment compris le virage à 180 degrés au sein de sa carrière.
Si l'on touche du bois pour que l'éternel Martin Riggs ne soit pas frappé par la maladie (l'appât du gain et des gros chèques faciles suffira), et qu'il s'attaque vite à la direction d'un hypothétique Lethal Weapon V qui pourrait réellement dépoter si tous les éléments sont bien réunis, on se contente donc de le retrouver dans des bandes qui atterrissent sans bruit - et presque avec culpabilité - du coté de la VOD.
Courtesy of Quiver Distribution |
Étonnamment, et à l'instar du récent Waldo, Détective Privé de Tim Kirkby, Bandit d'Allan Ungar se fait une petite bisserie hautement recommandable où Mad Mel y campe un second couteau de luxe qui s'éclate comme un gamin.
Heist movie à l'ancienne (qui convoque la même aura que la pépite Hors d'Atteinte de Steven Soderbergh) sur un braqueur de banque charmeur et non violent traqué par un détective exaspéré mais déterminé, plus où moins inspiré des vrais exactions de Gilbert " The Flying Bandit " Galvan Jr., qui s'est évadé d'une prison à sécurité minimale du Michigan avant de braquer des dizaines de banques à travers le Canada (63 au cours des années 80); le film joue à la fois la carte du divertissement glamour certes un brin sur-conçu, que l'étude de personnage complexe tout du long vissée sur un Josh Duhamel qui laisse ici s'exprimer son - vrai - talent pour la comédie autant que son charisme (sans jamais virer vers la caricature).
Résolument trop long pour son bien (deux heures au compteur qui auraient mérités qu'on lui taille un bon bout de gras) mais d'une générosité à toute épreuve, Bandit bifurque un peu dans tous les sens (road trip, heist movie, mélo romantique, polar,...) mais fait pourtant subtilement son office en tant que DTV certes un chouïa oubliable mais sincèrement prenant et divertissant.
Jonathan Chevrier