[CRITIQUE] : Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses fêtes
Réalisateur : James Gunn
Acteurs : Chris Pratt, Dave Bautista, Pom Klementieff, Sean Gunn, Kevin Bacon,...
Distributeur : Disney Plus France
Budget : -
Genre : Action, Science-Fiction, Aventure, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 0h43min.
Synopsis :
Mantis, Drax, Nebula, Kraglin, Rocket et Groot s'associent pour changer les idées de Star-Lord, toujours affecté par la disparition de Gamora. Leur plan implique notamment de kidnapper Kevin Bacon, l'acteur préféré de Star-Lord, pour le lui offrir en cadeau.
Critique :
Il est assez curieux (enfin, on se comprend) que les deux meilleurs efforts du MCU depuis la fin de sa Phase III, sont paradoxalement ses propositions les plus courtes : Werewolf By Night de Michael Giacchino et The Guardians Of The Galaxy Holiday Special de James Gunn, qui ouvre officiellement les hostilités d'une Phase V sensiblement plus ambitieuse et/où cohérente sur le papier, que la précédente.
Vendu autant comme une distraction pour les fêtes de fin d'année que comme une entrée avant le plat de résistance Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, ce moyen-metrage - à peine 43 minutes au compteur - incarne in fine un complément aussi sympathique qu'une définition parfaite du modus operandi du cinéaste, où son empathie profonde pour les inadaptés/laissés-pour-compte prend ici un versant encore plus poignant dans son cocktail détonnant d'humour absurde et irrévérencieux, et d'émotion sincère.
La perte de ceux qu'on aime est sans doute le plus lourd tribu qui caractérise les Gardiens depuis leur formation, chacun ayant perdu une où plusieurs personnes qui leur est cher, rendant de facto leur combat pour défendre leur prochain encore plus louable et cathartique.
L'arrivée des fêtes de Noël est donc une douleur toute particulière pour Peter Quill, confronté aux souvenirs de ceux qu'il a perdu par le passé (sa mère et, plus récemment, Gamorra et Yondu) au point de se morfondre seul dans son coin alors que c'est censé être la seule vraie fête qu'il puisse partager avec sa nouvelle famille - même si le concept leur est évidemment étranger.
Inspiré par une histoire conté par Kraglin Obfonteri, Drax et Mantis élaborent un plan : voyager sur Terre et trouver la seule chose qui, selon eux, apportera de la joie à Quill... l'acteur Kevin Bacon !
Marce que Footloose est génial mais surtout parce que le comédien est le plus grand héros d'enfance de Quill, et rien n'était plus cool pour lui que Bacon...
Permettant à Gunn de faire à la fois le pont, sans faire péter le budget (peu d'effets spéciaux, une présence limitée de Groot et Rocket,...) entre la Phase III et le troisième opus (une très légère introduction de Maria Bakalova en tant que voix de Cosmo the Spacedog) tout en donnant un peu de grain à moudre à deux personnages comiques un peu délaissés - Drax et Mantis -, ce Holiday Special, bourré jusqu'à la gueule de tubes familiers, ne pète absolument pas dans la soie de l'originalité et s'avère même furieusement prévisible du bout de ses trois quarts d'heure de bobines et pourtant, impossible de ne pas se laisser charmer par ce petit cadeau insignifiant certes mais enchanteur, où un héros a besoin, comme tout le monde, d'un peu de bonheur dans sa vie pour les fêtes, et encore plus si ce bonheur s'appelle Kevin Bacon (il n'aidera pas seulement Peter Quill à retrouver l'esprit de Noël, mais il apprendra aussu à quel point la magie - et l'importance - de ses films et de sa profession procure de la joie aux spectateurs de tout âge).
Loin d'être indispensable mais capable de faire fondre les coeurs des plus cyniques, mise en images tendre et acidulée de la douceur amère et de la mélancolie profonde qui peut parfois se cacher sous la gaieté de Noël, The Guardians Of The Galaxy Holiday Special est une évasion de saison qui ne révolutionne rien mais qui réussit amplement sa mission : divertir son auditoire sans pour le prendre pour un jambon, une prouesse que le MCU n'arrive plus vraiment à faire aujourd'hui...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Chris Pratt, Dave Bautista, Pom Klementieff, Sean Gunn, Kevin Bacon,...
Distributeur : Disney Plus France
Budget : -
Genre : Action, Science-Fiction, Aventure, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 0h43min.
Synopsis :
Mantis, Drax, Nebula, Kraglin, Rocket et Groot s'associent pour changer les idées de Star-Lord, toujours affecté par la disparition de Gamora. Leur plan implique notamment de kidnapper Kevin Bacon, l'acteur préféré de Star-Lord, pour le lui offrir en cadeau.
Critique :
Mise en images acidulée de la douceur amère et de la mélancolie qui peut parfois se cacher sous la gaieté de Noël, #LesGardiensdelaGalaxieJoyeusesFêtes est une évasion de saison qui ne révolutionne rien mais qui réussit amplement sa mission de divertir avec tendresse et humour. pic.twitter.com/QkEbiDQvsV
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 25, 2022
Il est assez curieux (enfin, on se comprend) que les deux meilleurs efforts du MCU depuis la fin de sa Phase III, sont paradoxalement ses propositions les plus courtes : Werewolf By Night de Michael Giacchino et The Guardians Of The Galaxy Holiday Special de James Gunn, qui ouvre officiellement les hostilités d'une Phase V sensiblement plus ambitieuse et/où cohérente sur le papier, que la précédente.
Vendu autant comme une distraction pour les fêtes de fin d'année que comme une entrée avant le plat de résistance Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, ce moyen-metrage - à peine 43 minutes au compteur - incarne in fine un complément aussi sympathique qu'une définition parfaite du modus operandi du cinéaste, où son empathie profonde pour les inadaptés/laissés-pour-compte prend ici un versant encore plus poignant dans son cocktail détonnant d'humour absurde et irrévérencieux, et d'émotion sincère.
La perte de ceux qu'on aime est sans doute le plus lourd tribu qui caractérise les Gardiens depuis leur formation, chacun ayant perdu une où plusieurs personnes qui leur est cher, rendant de facto leur combat pour défendre leur prochain encore plus louable et cathartique.
Copyright 2022 MARVEL |
L'arrivée des fêtes de Noël est donc une douleur toute particulière pour Peter Quill, confronté aux souvenirs de ceux qu'il a perdu par le passé (sa mère et, plus récemment, Gamorra et Yondu) au point de se morfondre seul dans son coin alors que c'est censé être la seule vraie fête qu'il puisse partager avec sa nouvelle famille - même si le concept leur est évidemment étranger.
Inspiré par une histoire conté par Kraglin Obfonteri, Drax et Mantis élaborent un plan : voyager sur Terre et trouver la seule chose qui, selon eux, apportera de la joie à Quill... l'acteur Kevin Bacon !
Marce que Footloose est génial mais surtout parce que le comédien est le plus grand héros d'enfance de Quill, et rien n'était plus cool pour lui que Bacon...
Permettant à Gunn de faire à la fois le pont, sans faire péter le budget (peu d'effets spéciaux, une présence limitée de Groot et Rocket,...) entre la Phase III et le troisième opus (une très légère introduction de Maria Bakalova en tant que voix de Cosmo the Spacedog) tout en donnant un peu de grain à moudre à deux personnages comiques un peu délaissés - Drax et Mantis -, ce Holiday Special, bourré jusqu'à la gueule de tubes familiers, ne pète absolument pas dans la soie de l'originalité et s'avère même furieusement prévisible du bout de ses trois quarts d'heure de bobines et pourtant, impossible de ne pas se laisser charmer par ce petit cadeau insignifiant certes mais enchanteur, où un héros a besoin, comme tout le monde, d'un peu de bonheur dans sa vie pour les fêtes, et encore plus si ce bonheur s'appelle Kevin Bacon (il n'aidera pas seulement Peter Quill à retrouver l'esprit de Noël, mais il apprendra aussu à quel point la magie - et l'importance - de ses films et de sa profession procure de la joie aux spectateurs de tout âge).
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Loin d'être indispensable mais capable de faire fondre les coeurs des plus cyniques, mise en images tendre et acidulée de la douceur amère et de la mélancolie profonde qui peut parfois se cacher sous la gaieté de Noël, The Guardians Of The Galaxy Holiday Special est une évasion de saison qui ne révolutionne rien mais qui réussit amplement sa mission : divertir son auditoire sans pour le prendre pour un jambon, une prouesse que le MCU n'arrive plus vraiment à faire aujourd'hui...
Jonathan Chevrier