[CRITIQUE] : Shabu
Réalisatrice : Shamira Raphaela
Acteurs : -
Distributeur : Urban Distribution
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Hollandais.
Durée : 1h15min.
Synopsis :
Les déboires tragi-comiques d’un jeune adolescent des quartiers populaires de Rotterdam. Parce qu’il a endommagé la voiture de sa grand-mère, il doit trouver, l’espace d’un été, l’argent nécessaire pour la réparation.
Critique :
Même si l'été touche sensiblement à sa fin, il n'est jamais totalement trop tard pour que le septième art vienne nous surprendre à quelques heures d'une rentrée pas forcément réjouissante sur le papier, avec une séance qui dénote gentiment du tout commun - au moins dans sa forme -, au sein d'un mercredi plus chargé en séances recommandables que jamais.
Jamais totalement documentaire - même si c'est ce qu'il est réellement - ni même totalement fiction, le nouvel effort de la cinéaste engagée Shamira Raphaëla est clairement de ces petites surprises que l'on attend pas forcément, une de ces petites bulles rafraîchissantes et épurées (même pas 1h15 de bobine) qui incarne à la virgule près la définition de ce qu'est une oeuvre énergique et rythmée.
Un instantané d'existence dans ce qu'il a de plus pur et vrai - avec ses qualités comme ses défauts - qui joue continuellement la carte de l'optimisme comme tout bon feel good movie qui se respecte.
Intitulé Shabu comme son charismatique personnage principal, quatorze ans au compteur et l'arrogance de la jeunesse qui va avec, le documentaire se fait une balade insouciante et tragi-comique dans un ghetto difficile et coloré du sud de Rotterdam, au coeur d'un été où notre jeune héros a pour mission de trouver rien de moins que 1200€.
Soit la somme des réparations que doit avoir la voiture de sa grand-mère, qu'il a emprunté - plutôt subtilisé - et gentiment cabossé, alors que sa mère veut logiquement qu'il assume ses responsabilités et paye les dégâts.
Évidemment, rien ne va se passer comme prévu et sous la chaleur et le stress des vacances, le jeune lascar frappé par les remords, va apprendre ce que c'est d'être un adulte - mais aussi de combiner ses talents musicaux avec de potentiels revenus.
Sans surprise, ce qui intéresse ici la cinéaste c'est autant le parcours initiatique de protagoniste principal que la chaleur et la verve de ses comédiens en herbe qu'elle capte avec modestie et dynamisme, dressant le portrait léger et modeste d'une jeunesse des banlieues hollandaises débrouillarde et attachante.
Positif sans pour autant masqué la violence de son cadre, Shabu, même s'il donne parfois l'impression qu'il est plus construit sur des anecdotes plus ou moins drôles que sur une intention de développer la profondeur de son personnage et de son environnement, se fait une agréable et entraînante évasion.
Jonathan Chevrier
Acteurs : -
Distributeur : Urban Distribution
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Hollandais.
Durée : 1h15min.
Synopsis :
Les déboires tragi-comiques d’un jeune adolescent des quartiers populaires de Rotterdam. Parce qu’il a endommagé la voiture de sa grand-mère, il doit trouver, l’espace d’un été, l’argent nécessaire pour la réparation.
Critique :
Optimiste sans pour autant masquer la violence de son cadre, #Shabu, même s'il donne parfois l'impression qu'il est plus construit sur des anecdotes tragi-comiques que sur une réelle intention de développer la profondeur de son sujet, se fait une douce et entraînante balade. pic.twitter.com/QxQFexecX7
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) September 1, 2022
Même si l'été touche sensiblement à sa fin, il n'est jamais totalement trop tard pour que le septième art vienne nous surprendre à quelques heures d'une rentrée pas forcément réjouissante sur le papier, avec une séance qui dénote gentiment du tout commun - au moins dans sa forme -, au sein d'un mercredi plus chargé en séances recommandables que jamais.
Jamais totalement documentaire - même si c'est ce qu'il est réellement - ni même totalement fiction, le nouvel effort de la cinéaste engagée Shamira Raphaëla est clairement de ces petites surprises que l'on attend pas forcément, une de ces petites bulles rafraîchissantes et épurées (même pas 1h15 de bobine) qui incarne à la virgule près la définition de ce qu'est une oeuvre énergique et rythmée.
Un instantané d'existence dans ce qu'il a de plus pur et vrai - avec ses qualités comme ses défauts - qui joue continuellement la carte de l'optimisme comme tout bon feel good movie qui se respecte.
Copyright Urban Distribution |
Intitulé Shabu comme son charismatique personnage principal, quatorze ans au compteur et l'arrogance de la jeunesse qui va avec, le documentaire se fait une balade insouciante et tragi-comique dans un ghetto difficile et coloré du sud de Rotterdam, au coeur d'un été où notre jeune héros a pour mission de trouver rien de moins que 1200€.
Soit la somme des réparations que doit avoir la voiture de sa grand-mère, qu'il a emprunté - plutôt subtilisé - et gentiment cabossé, alors que sa mère veut logiquement qu'il assume ses responsabilités et paye les dégâts.
Évidemment, rien ne va se passer comme prévu et sous la chaleur et le stress des vacances, le jeune lascar frappé par les remords, va apprendre ce que c'est d'être un adulte - mais aussi de combiner ses talents musicaux avec de potentiels revenus.
Sans surprise, ce qui intéresse ici la cinéaste c'est autant le parcours initiatique de protagoniste principal que la chaleur et la verve de ses comédiens en herbe qu'elle capte avec modestie et dynamisme, dressant le portrait léger et modeste d'une jeunesse des banlieues hollandaises débrouillarde et attachante.
Positif sans pour autant masqué la violence de son cadre, Shabu, même s'il donne parfois l'impression qu'il est plus construit sur des anecdotes plus ou moins drôles que sur une intention de développer la profondeur de son personnage et de son environnement, se fait une agréable et entraînante évasion.
Jonathan Chevrier