[CRITIQUE] : Menteur
Réalisateur : Olivier Baroux
Avec : Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément,...
Distributeur : Gaumont
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h33min
Synopsis :
Jérôme est un menteur compulsif. Sa famille et ses amis ne supportent plus ses mensonges quotidiens. Ils font tout pour qu’il change d’attitude. N’écoutant pas ce qu’on lui reproche, Jérôme s’enfonce de plus en plus dans le mensonge jusqu’au jour où une malédiction divine le frappe : tous ses mensonges prennent vie. Commence alors pour lui un véritable cauchemar.
Critique :
Il est toujours mauvais de tirer aveuglément sur l'ambulance de la comédie populaire française dite " facile " - pour être poli -, ne serait-ce parce que cela alimente les commentaires tout aussi faciles de spectateurs/haters bas du front considérant que le cinéma hexagonal ne produit que cela (absurdité elle-même alimentée il est vrai, par une campagne promotionnelle résolument plus importante pour ce type de production), mais aussi et surtout parce que cracher sa bile sans le moindre argument (et parfois même sans avoir vu le film en question dans son vomis textuel), démontre avant tout et surtout que l'on est un média ne visant que du putaclic - donc inconsistant et à chier, pas de ça chez nous.
Sur le papier, et fort d'une promotion - que ce soit son affiche comme sa bande annonce - qui ne laissait présager qu'une potentielle catastrophe estivale comme les salles en connaîtront sûrement quelques-unes d'ici le glas de la rentrée, Menteur d'Olivier Baroux, enfin débarrassé de ses Tuches, se fait finalement une séance plus agréable que redoutée, réservant même quelques vrais moments de rigolades.
Remake du film québécois éponyme d'Emile Gaudreault, Menteur a tout de la grosse comédie conceptuelle formatée et calibrée bien de chez nous, qui ne serait justement rien où presque sans son concept initial - ici plutôt accrocheur -, qui rappelle un brin le sympathique Menteur, Menteur de Tom Shadyac.
Soit Jérôme, un menteur compulsif - et le mot est faible -, qui ment comme il respire même quand ce n'est pas nécessaire, mais que le destin un jour (de manière totalement inexpliquée cela dit) va confronter aux conséquences de ses trop nombreux mensonges, puisque ceux-ci vont tous se matérialiser et devenir réalité.
Un cauchemar qui a pour but de le faire réaliser à quel point il en abusait aussi bien professionnellement, qu'auprès des siens...
Démarrant de manière férocement poussive avec sa description du quotidien d'un personnage aussi insupportable que méchamment indéfendable dans sa spirale mythomane injustifiée, la péloche démarre réellement son rythme de croisière quant une pointe de fantastique fait son arrivée et que son concept se déploie avec gourmandise pour mettre en scène les mensonges loufoques de son anti-héros (des parents atroces à une patronne excessivement incompétentes, en passant par un voisin serial killer).
Si l'on pourra tiquer sur l'aspect répétitif de certains gags - pas toujours bien amenés - où la morale guimauve en son coeur (l'honnêteté est plus forte que nous), on peut intimement se laisser aller à rire aux facéties d'un tandem Tarek Boudali/Artus en forme, mais aussi à passer un sympathique moment en salles, sorte de petite pause légère entre deux séances immanquables.
Jonathan Chevrier
Avec : Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément,...
Distributeur : Gaumont
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h33min
Synopsis :
Jérôme est un menteur compulsif. Sa famille et ses amis ne supportent plus ses mensonges quotidiens. Ils font tout pour qu’il change d’attitude. N’écoutant pas ce qu’on lui reproche, Jérôme s’enfonce de plus en plus dans le mensonge jusqu’au jour où une malédiction divine le frappe : tous ses mensonges prennent vie. Commence alors pour lui un véritable cauchemar.
Critique :
Démarrant de manière férocement poussive avant d'arborer un sympathique rythme de croisière dès que son concept accrocheur se déploie à coups de gags plus où moins bien amenés, #Menteur, loin de la cagade redoutée, fait bien le café notamment grace au tandem Tarek Boudali/Artus. pic.twitter.com/sMQLODsSv1
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 12, 2022
Il est toujours mauvais de tirer aveuglément sur l'ambulance de la comédie populaire française dite " facile " - pour être poli -, ne serait-ce parce que cela alimente les commentaires tout aussi faciles de spectateurs/haters bas du front considérant que le cinéma hexagonal ne produit que cela (absurdité elle-même alimentée il est vrai, par une campagne promotionnelle résolument plus importante pour ce type de production), mais aussi et surtout parce que cracher sa bile sans le moindre argument (et parfois même sans avoir vu le film en question dans son vomis textuel), démontre avant tout et surtout que l'on est un média ne visant que du putaclic - donc inconsistant et à chier, pas de ça chez nous.
Sur le papier, et fort d'une promotion - que ce soit son affiche comme sa bande annonce - qui ne laissait présager qu'une potentielle catastrophe estivale comme les salles en connaîtront sûrement quelques-unes d'ici le glas de la rentrée, Menteur d'Olivier Baroux, enfin débarrassé de ses Tuches, se fait finalement une séance plus agréable que redoutée, réservant même quelques vrais moments de rigolades.
Copyright Arnaud Borrel - 2022 GAUMONT – M6 FILMS |
Remake du film québécois éponyme d'Emile Gaudreault, Menteur a tout de la grosse comédie conceptuelle formatée et calibrée bien de chez nous, qui ne serait justement rien où presque sans son concept initial - ici plutôt accrocheur -, qui rappelle un brin le sympathique Menteur, Menteur de Tom Shadyac.
Soit Jérôme, un menteur compulsif - et le mot est faible -, qui ment comme il respire même quand ce n'est pas nécessaire, mais que le destin un jour (de manière totalement inexpliquée cela dit) va confronter aux conséquences de ses trop nombreux mensonges, puisque ceux-ci vont tous se matérialiser et devenir réalité.
Un cauchemar qui a pour but de le faire réaliser à quel point il en abusait aussi bien professionnellement, qu'auprès des siens...
Démarrant de manière férocement poussive avec sa description du quotidien d'un personnage aussi insupportable que méchamment indéfendable dans sa spirale mythomane injustifiée, la péloche démarre réellement son rythme de croisière quant une pointe de fantastique fait son arrivée et que son concept se déploie avec gourmandise pour mettre en scène les mensonges loufoques de son anti-héros (des parents atroces à une patronne excessivement incompétentes, en passant par un voisin serial killer).
Si l'on pourra tiquer sur l'aspect répétitif de certains gags - pas toujours bien amenés - où la morale guimauve en son coeur (l'honnêteté est plus forte que nous), on peut intimement se laisser aller à rire aux facéties d'un tandem Tarek Boudali/Artus en forme, mais aussi à passer un sympathique moment en salles, sorte de petite pause légère entre deux séances immanquables.
Jonathan Chevrier