[CRITIQUE] : Meg Rising
Réalisateur : Brian Nowak
Avec : Tom Sizemore, Wynter Eddins, Freda Yifan Jing, O'Shay Neal, Zhan Wang,…
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Science-fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h23min
Synopsis :
Le plus grand prédateur aquatique de l’histoire, que l’on croyait éteint depuis 2 millions d’années, refait surface. L’armada de navires de guerre modernes envoyés pour le détruire s’avère inefficace. Ce gigantesque mégalodon n’a rien perdu de son incroyable instinct tueur et combatif dont la nature l’avait doté…
Critique :
À quoi bon se farcir un bon gros faux nanar (puisque totalement pensé de A à Z pour être cheap et infâme) tout droit sortie du catalogue des tâcherons - parfois inspirés - opportunistes de chez The Asylum, si ce n'est pour revoir la trogne cabossée et géniale de Tom Sizemore, passé du statut de meilleur - où pas loin - second couteau du cinéma d'action américain des 90s, à fantôme absolu que plus aucun studio où presque ne veut engager, la faute à une addiction sévère aux drogues dures et à l'alcool que le bonhomme n'a jamais vraiment su vaincre, et avec laquelle il doit sans doute encore se frotter.
Il est, et de loin, la seule attraction - malheureusement avec un temps de présence limitée - digne de titiller notre curiosité au coeur du pas franchement mémorable Meg (où Megalodon) Rising, second opus d'une franchise amorcée à la sortie de The Meg de Jon Turtletaub avec Jason Statham - la suite, signée Ben Wheatley, est actuellement dans les tuyaux.
Échouée non plus à James Thomas mais à Brian " Jurassic Domination " Nowak (au fond, tu t'en fous et nous aussi parce que cela ne change strictement rien), ce second opus chargé à blanc est sans trembler un Asylum cinq étrons.
Calquée sur l'intrigue du premier film, cette séquelle est certes moins bandante qu'un Mega Python vs Gatoroid où un Two Headed Shark Attack mais clairement dans le haut du panier des productions récentes de la firme (c'est dire le niveau donc) et portée par un pitch - évidemment - prétexte et con comme comme ses pieds, où la Chine remplace la Russie au panthéon des gros vilains communistes que l'Amérique doit affronter, entre deux croquages de jambes de trois requins qui n'en ont rien à branler des conflits géo-politiques du " scénario ".
Remplaçant Michael " je me noie sans Tarantino " Madsen, Sizemore joue donc les cautions de luxe d'un casting réduit au strict minimum (ah, ses navires de guerre avec trois, quatre occupants...), tentant de vendre les ralentissements mignons d'une intrigue jamais crédible et bavarde au possible (dont un dialogue sur la vessie natatoire des requins, qui n'en ont pas... true story), qui comble fébrilement les trous entre chaque case/victime de l'agenda personnel des megalodons (plus petit que sur l'affiche... quoi, Asylum mentirait sur ses promos ?), visuellement décent et aux mises à mort suffisamment ridicules pour divertir entre trois petits roupillons.
C'est de la merde donc, comme tout bon mockbusters d'Asylum, mais revoir l'éternel cabotineur qu'est Sizemore en mode pilote automatique dans un décor en carton pâte, ça n'a pas de prix.
Enfin pour les plus impatients si, mais les autres peuvent attendre son arrivée inéluctable en troisième partie de soirée sur NRJ 12...
Jonathan Chevrier
Avec : Tom Sizemore, Wynter Eddins, Freda Yifan Jing, O'Shay Neal, Zhan Wang,…
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Science-fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h23min
Synopsis :
Le plus grand prédateur aquatique de l’histoire, que l’on croyait éteint depuis 2 millions d’années, refait surface. L’armada de navires de guerre modernes envoyés pour le détruire s’avère inefficace. Ce gigantesque mégalodon n’a rien perdu de son incroyable instinct tueur et combatif dont la nature l’avait doté…
Critique :
Mauvais, ennuyeux et mal torché comme tout bon mockbuster made in Asylum, #MegRising a au moins pour lui le bon ton de laisser évoluer face caméra l'éternel cabotineur qu'est Tom Sizemore, en mode pilote automatique dans un décor en carton pâte. Et ça, ça n'a vraiment pas de prix pic.twitter.com/ySloURkbBb
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 14, 2022
À quoi bon se farcir un bon gros faux nanar (puisque totalement pensé de A à Z pour être cheap et infâme) tout droit sortie du catalogue des tâcherons - parfois inspirés - opportunistes de chez The Asylum, si ce n'est pour revoir la trogne cabossée et géniale de Tom Sizemore, passé du statut de meilleur - où pas loin - second couteau du cinéma d'action américain des 90s, à fantôme absolu que plus aucun studio où presque ne veut engager, la faute à une addiction sévère aux drogues dures et à l'alcool que le bonhomme n'a jamais vraiment su vaincre, et avec laquelle il doit sans doute encore se frotter.
Il est, et de loin, la seule attraction - malheureusement avec un temps de présence limitée - digne de titiller notre curiosité au coeur du pas franchement mémorable Meg (où Megalodon) Rising, second opus d'une franchise amorcée à la sortie de The Meg de Jon Turtletaub avec Jason Statham - la suite, signée Ben Wheatley, est actuellement dans les tuyaux.
Copyright White Pearl (Daredo/Soulfood) |
Échouée non plus à James Thomas mais à Brian " Jurassic Domination " Nowak (au fond, tu t'en fous et nous aussi parce que cela ne change strictement rien), ce second opus chargé à blanc est sans trembler un Asylum cinq étrons.
Calquée sur l'intrigue du premier film, cette séquelle est certes moins bandante qu'un Mega Python vs Gatoroid où un Two Headed Shark Attack mais clairement dans le haut du panier des productions récentes de la firme (c'est dire le niveau donc) et portée par un pitch - évidemment - prétexte et con comme comme ses pieds, où la Chine remplace la Russie au panthéon des gros vilains communistes que l'Amérique doit affronter, entre deux croquages de jambes de trois requins qui n'en ont rien à branler des conflits géo-politiques du " scénario ".
Remplaçant Michael " je me noie sans Tarantino " Madsen, Sizemore joue donc les cautions de luxe d'un casting réduit au strict minimum (ah, ses navires de guerre avec trois, quatre occupants...), tentant de vendre les ralentissements mignons d'une intrigue jamais crédible et bavarde au possible (dont un dialogue sur la vessie natatoire des requins, qui n'en ont pas... true story), qui comble fébrilement les trous entre chaque case/victime de l'agenda personnel des megalodons (plus petit que sur l'affiche... quoi, Asylum mentirait sur ses promos ?), visuellement décent et aux mises à mort suffisamment ridicules pour divertir entre trois petits roupillons.
Copyright White Pearl (Daredo/Soulfood) |
C'est de la merde donc, comme tout bon mockbusters d'Asylum, mais revoir l'éternel cabotineur qu'est Sizemore en mode pilote automatique dans un décor en carton pâte, ça n'a pas de prix.
Enfin pour les plus impatients si, mais les autres peuvent attendre son arrivée inéluctable en troisième partie de soirée sur NRJ 12...
Jonathan Chevrier