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[CRITIQUE] : Seance

Réalisateur : Simon Barrett
Avec : Suki Waterhouse, Madisen Beaty, Inanna Sarkis,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur.
Nationalité : Américain
Durée : 1h32min

Synopsis :
Camille Meadows vient d'intégrer la prestigieuse " Edelvine Academy for Girls ". Peu après son arrivée, six filles l'invitent à se joindre à elles pour un rituel qui consiste à invoquer l'esprit d'une ancienne élève décédée qui hanterait les salles. Mais avant le lever du soleil, une des filles est morte, laissant les autres se demander ce qu'elles ont bien pu réveiller...



Critique :



Parce que nous ne sommes pas encore Halloween, et que les plateformes ont résolument encore le temps de dégainer leurs péloches pour effrayer leurs abonnés à temps (alors que les salles de sont bornés aux strict minimum : Halloween Kills de David Gordon Green et dans une moindre mesure Last Night in Soho d'Edgar Wright), Prime Video, qui s'est déjà joliment planté sur deux saisons via leur partenariat douteux d'avec Blumhouse (Welcome to the Blumhouse, huit films dont seulement deux réellement défendables : Black Box d'Emmanuel Osei-Kuffour et The Manor d'Axelle Carolyn), récidive encore avec une nouvelle acquisition loin d'être fameuse : Seance de Simon Barrett, soit le premier long-métrage du scénariste de You're Next, The Guest et du manqué Blair Witch, qui semble avoir perdu le mojo de sa plume autant qu'Adam Wingard a paumé celui de sa mise en scène.

Copyright Leonine

Entre la bande surnaturelle moribonde et le slasher lambda tentant fébrilement de rendre hommage aux bisseries des 80s (voire même à Scream himself dans un twist final profondément absurde), autant qu'il aborde son horreur de la manière la plus artificielle qui soit, le film déroule un récit beaucoup plus simple qu'il ne le laisse entendre au départ (un tueur mystérieux pensé comme un esprit frappeur, s'amuse à liquider de l'étudiant), et dont le pouls lancinant ne dépasse jamais les exigences minimales du genre.
N'essayant jamais de compenser la fragilité de son écriture (intrigue prévisible, personnages imbuvable et à la profondeur aussi fine que du papier toilette Lotus, incarnés par des comédiens ayant tous une décennie de trop,...) et son manque d'énergie, par une violence brutale et marquante ou un petit zeste de tension salvatrice, beaucoup trop sérieux même s'il flirte constamment avec la satire involontairement risible (des saillies subversives et ludiques arrivant bien trop tard pour bousculer le tout); Seance est un slasher rétro et passe-partout sous grande influence giallesque, qui n'est pas tant une " séance " divertissante qu'une redite pure et simple du genre, avec toutes les banalités qui vont avec.


Jonathan Chevrier



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