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[FUCKING SERIES] : Formula 1 - Pilotes de leur destin saison 3 : Toujours aussi addictive

Copyright Netflix

(Critique - avec spoilers - de la saison 3)


Comme tout le monde sportif en 2020, la Formule 1 a été sévèrement bousculée mais a tenu incroyablement bon, les organisateurs s'étant montré incroyablement téméraires dans leur manière d'insister pour que la saison arrive à son terme, coupant court à la compétition en mars pour mieux tenir, non sans effort, la bonne tenue des 17 grands prix de juillet à décembre, non sans quelques émotions incroyables.
Passionnante et palpitante de bout en bout même si la joute entre les pilotes de l'élite pour le titre de champion, a vite tourné court - comme toujours - avec l'hégémonie d'un Lewis Hamilton bâti pour battre des records; cette cuvée 2020, qui a nourrit la saison 3 de la série Netflix Formula 1 : pilotes de leur destin, est peut-être même la plus grisante à ce jour, tant elle arrive même à masquer l'absence du public dans les gradins, dans une symphonie de moteurs en ébullition, de commentaires passionnés et d'un dynamisme de tous les instants.

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De la discorde sévère autour de la voiture de la Team Racing Point qui semblait avoir étroitement copiée la Mercedes vainqueur du championnat 2019 (d'ou son mignon petit surnom de " Mercedes Rose ", elle qui a beau avoir été dans les clous mais qui s'est tout de même fait condamner par une amende aux vues de ses performances plus élevés qu'à l'accoutumée), au boxon chez Renault (les départs de Ricciardo pour McLaren et du boss Cyril Abiteboul), en passant par les aléas douloureux (le limogeage de Sergio Perez chez Racing Point, le nivellement vers le bas des perfs de la Scuderia Ferrari,...) ou les petits miracles géniaux (Pierre Gasly, «le Comeback Kid» qui remporte son premier GP à Monza dans une Alpha Centauri après avoir été largué par la grande sœur Red Bull, ou encore Perez qui se bat comme un beau diable pour la victoire à Bahreïn); le show s'offre même une évasion spirituelle aussi bien au coeur de l'horreur du bitume (l'accident tragique et heureusement sans dommage, du pilote frenchy de l'écurie Haas Romain Grosjean à Bahreïn, dont les images nous ont ont tous imprimés les rétines - l'épisode Man on Fire), que de la réalité (le mouvement Black Lives Matter et la mort de George Floyd, poussant Lewis Hamilton, le seul pilote noir a jamais avoir couru en F1, à réagir publiquement et à montrer son soutien au mouvement - l'épisode Drive to Survive).

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Parlant toujours autant aux afficionados qu'aux érudits, les coulisses du plus grand paddock du monde nous livre amoureusement ses secrets, certes avec un poil moins de générosité (les épisodes paraissent plus courts, une légère sensation d'expédier ses sujets), mais avec une justesse qui la rend si ce n'est parfaite, au moins savoureusement addictive.


Jonathan Chevrier


 

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