[CRITIQUE] : Echo Boomers - Génération Sacrifiée
Réalisateur : Seth Savoy
Acteurs : Michael Shannon, Patrick Schwarzenegger, Alex Pettyfer,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Thriller, Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h38min
Synopsis :
Lance Zutterland, récemment diplômé de l'université, quitte la fac endetté. Bientôt, il se laisse entraîner dans une opération criminelle clandestine. Il découvre que ses nouveaux acolytes combattent le système en volant les riches et en se donnant à... eux-mêmes...
Critique :
À une époque, on pouvait intimement se féliciter de voir que ce bon vieux Michael Shannon s'attachait continuellement (à deix, trois petits écarts près cest vrai) à de bonnes péloches histoire de non seulement faire son trou dans l'industrie, mais aussi bien prouvé par son jeu nuancé qu'il est clairement l'une des meilleures choses qui a pu arriver au cinéma ricain sur ses - voyons large - quinze dernières années.
Mais aujourd'hui, faute d'un confort certain et peut-être d'un renouveau étonnamment solide du DTV de luxe ou il n'est plus honteux de se complaire (demandez à De Niro, Pacino, Whitaker ou même Cage), le bonhomme n'a plus peur des (grosses parfois) fautes de goût dans sa filmographie, assuré qu'il est de toujours solliciter par de solides cinéastes pour le grand écran.
Preuve en est avec la petite panouille Echo Boomers - titre absolument ridicule et horrible - de Seth Savoy (dont c'est le premier long), wannabe véhicule sur pellicule pour faire du rejeton Schwarzenegger, Patrick, la next big thing Hollywood.
Soit un film de braquages jamais diaboliquement intelligent ni bandant (filmé comme un clip flashy et cheap de Louane), et à forte tendance sociologique (et vaguement inspiré d'une histoire vraie, même si l'introduction est plus que timide sur le sujet), ou quand une bande de millenials lésés et biberonnés au mythe de Robin des Bois, décide de contrecarrer les dérives d'une société américaine injuste qui ne leur offre aucun échappatoire à leur sortie d'études (gros prêts étudiants impossibles à rembourser, très peu de déboucher de travail selon certaines filières,...), en piquant l'argent des riches - tout en saccageant leurs biens évidemment - pour leur propre pomme (et qu'ils brûlent aussi vite qu'ils l'extorquent).
Collé tout du long - et ça tire vraiment en longueur - aux basques de Lance Zutterland/Schwarzenegger (qui démontre sans forcer que parier sur lui pour faire perdurer la dynastie Schwarzy n'est décemment pas le meilleur des choix, même dans une industrie Hollywoodienne connue pour son népotisme), le film, prévisible comme ce n'est pas permis tout en ayant jamais conscience que les héros qu'il iconise sont de vrais sociopathes (voler oui mais à quoi bon brûler les jouets des gosses ? Vilains !), se trompe continuellement de vision sur la génération dont il veut pointer les maux.
Reste alors dans cette cacophonie un brin hystérique et artificiel, un Shannon - comme souvent - inquiétant, en figure tutélaire qui fait preuve de peu de patience quand on bousille son potentiel gagne pain (en charentaises, on sait comment et quand il va laisser exploser sa folie).
C'est maigre pour justifier une vision et le coût - même menu - que cela implique malgré son sujet fascinant sur le papier, rachitique même...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Michael Shannon, Patrick Schwarzenegger, Alex Pettyfer,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Thriller, Drame.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h38min
Synopsis :
Lance Zutterland, récemment diplômé de l'université, quitte la fac endetté. Bientôt, il se laisse entraîner dans une opération criminelle clandestine. Il découvre que ses nouveaux acolytes combattent le système en volant les riches et en se donnant à... eux-mêmes...
Critique :
Soit un film de braquages jamais diaboliquement intelligent ni grisant qui se rêve thriller sociologique, #EchoBoomers - Génération Sacrifiée (pire titre ever), prévisible et tirant en longueur, se trompe continuellement de vision sur la génération dont il veut pointer les maux. pic.twitter.com/wlyhnXj88x
— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) February 2, 2021
À une époque, on pouvait intimement se féliciter de voir que ce bon vieux Michael Shannon s'attachait continuellement (à deix, trois petits écarts près cest vrai) à de bonnes péloches histoire de non seulement faire son trou dans l'industrie, mais aussi bien prouvé par son jeu nuancé qu'il est clairement l'une des meilleures choses qui a pu arriver au cinéma ricain sur ses - voyons large - quinze dernières années.
Mais aujourd'hui, faute d'un confort certain et peut-être d'un renouveau étonnamment solide du DTV de luxe ou il n'est plus honteux de se complaire (demandez à De Niro, Pacino, Whitaker ou même Cage), le bonhomme n'a plus peur des (grosses parfois) fautes de goût dans sa filmographie, assuré qu'il est de toujours solliciter par de solides cinéastes pour le grand écran.
Preuve en est avec la petite panouille Echo Boomers - titre absolument ridicule et horrible - de Seth Savoy (dont c'est le premier long), wannabe véhicule sur pellicule pour faire du rejeton Schwarzenegger, Patrick, la next big thing Hollywood.
Copyright Saban Films |
Soit un film de braquages jamais diaboliquement intelligent ni bandant (filmé comme un clip flashy et cheap de Louane), et à forte tendance sociologique (et vaguement inspiré d'une histoire vraie, même si l'introduction est plus que timide sur le sujet), ou quand une bande de millenials lésés et biberonnés au mythe de Robin des Bois, décide de contrecarrer les dérives d'une société américaine injuste qui ne leur offre aucun échappatoire à leur sortie d'études (gros prêts étudiants impossibles à rembourser, très peu de déboucher de travail selon certaines filières,...), en piquant l'argent des riches - tout en saccageant leurs biens évidemment - pour leur propre pomme (et qu'ils brûlent aussi vite qu'ils l'extorquent).
Collé tout du long - et ça tire vraiment en longueur - aux basques de Lance Zutterland/Schwarzenegger (qui démontre sans forcer que parier sur lui pour faire perdurer la dynastie Schwarzy n'est décemment pas le meilleur des choix, même dans une industrie Hollywoodienne connue pour son népotisme), le film, prévisible comme ce n'est pas permis tout en ayant jamais conscience que les héros qu'il iconise sont de vrais sociopathes (voler oui mais à quoi bon brûler les jouets des gosses ? Vilains !), se trompe continuellement de vision sur la génération dont il veut pointer les maux.
Copyright Saban Films |
Reste alors dans cette cacophonie un brin hystérique et artificiel, un Shannon - comme souvent - inquiétant, en figure tutélaire qui fait preuve de peu de patience quand on bousille son potentiel gagne pain (en charentaises, on sait comment et quand il va laisser exploser sa folie).
C'est maigre pour justifier une vision et le coût - même menu - que cela implique malgré son sujet fascinant sur le papier, rachitique même...
Jonathan Chevrier