[CRITIQUE] : C’est nous, les héros
Réalisateur : Robert Rodriguez
Avec : Pedro Pascal, Christian Slater, Boyd Holbrook, Priyanka Chopra Jonas, Sung Kang,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action, Comédie, Famille, Fantastique, Science fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Lorsque des envahisseurs extraterrestres kidnappent les super-héros de notre planète, leurs enfants doivent s'unir et apprendre à fonctionner en équipe pour sauver leurs parents et le monde.
Critique :
Au sortir de ce qui fut, n'en déplaise à ses détracteurs, l'un de ses meilleurs efforts depuis bien longtemps - Alita : Battle Angel -, ce bon vieux Robert Rodriguez n'aura décidemment pas traîné pour retourner dans ses travers ou, plus explicitement, au divertissement enfantin shooté au vomis arc-en-ciel des licornes et aux CGI aussi foireux as hell que la partition de jeunes comédiens à la direction fragile.
Sorte de suite plus ou moins direct des Aventures de Sharkboy et Lavagirl (qu'il avait co-écrit avec l'aide de ses enfants), qui a connu un statut de culte on ne peut plus incompréhensible - Spy Kids était bien plus sympathique -, We Can Be Heroes débarque sur Netflix un peu comme un cheveu sur la soupe en ce jour de noël, en tentant d'offrir une potentielle contre-séance à un Soul qui truste toutes les pensées.
Sorte de développement d'univers à la Avengers, ou Sharkboy et Lavagirl qui ont bien grandit, ne sont plus les seuls super-héros qui squattent la planète et protègent les citoyens (" The Heroics ", un groupe de super-héros adultes qui surveillent les catastrophes à travers le monde et aident à combattre le mal).
Narcissiques et trop sûr de leurs pouvoirs, ils vont se faire gentiment botter le derrière par une invasion extraterrestre, et vont devoir laisser reposer l'espoir d'un sauvetage de l'humanité et de l'univers, sur les épaules de leurs petites têtes blondes...
Ayant un penchant plus que prononcé par la couleur pourpre (qui imbibe le moindre recoin du cadre), Rodriguez - qui a également " écrit " le scénario - laisse libre cours à son imagination et à son écriture digne d'une télénovela, dans une relecture légère, sous LSD et enfantine des X-men, un blockbuster chaotico-sucré doux et aimant, totalement centré sur son public cible - et duquel il ne se décolle jamais.
Boursouflé aux néons anti-épileptiques et à la superformance (seul Pedro Pascal est d'une sobriété salutaire), porté par un humour régressif à apprécier au millième degré, tout comme sa morale pourtant plus fine qu'elle n'en a l'air (la nécessité de préparer la nouvelle génération à sauver le monde), We Can Be Heroes, pas si avare que cela en satisfactions (les combats sont bien chorégraphiés, quelques situations burlesques savoureuses et une inventivité de tous les instants), est aussi artificiel et généreux que pouvait l'être Spy Kids 3-D (spoiler: aucun membre du clan Cortez ne fait de camée), un divertissement férocement léger ou la surcharge sensorielle n'est jamais loin.
C'était prévisible car ce bon vieux Robert ne ment jamais sur sa propre marchandise.
Jonathan Chevrier
Avec : Pedro Pascal, Christian Slater, Boyd Holbrook, Priyanka Chopra Jonas, Sung Kang,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action, Comédie, Famille, Fantastique, Science fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Lorsque des envahisseurs extraterrestres kidnappent les super-héros de notre planète, leurs enfants doivent s'unir et apprendre à fonctionner en équipe pour sauver leurs parents et le monde.
Critique :
Shooté aux néons anti-épileptiques et à la superformance, porté par un humour régressif à apprécier au millième degré, #WeCanBeHeroes est aussi artificiel et prévisible que pouvait l'être #SpyKids3D, un trip familial léger et généreux ou la surcharge sensorielle n'est jamais loin pic.twitter.com/46QiD4Eli4
— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) December 25, 2020
Au sortir de ce qui fut, n'en déplaise à ses détracteurs, l'un de ses meilleurs efforts depuis bien longtemps - Alita : Battle Angel -, ce bon vieux Robert Rodriguez n'aura décidemment pas traîné pour retourner dans ses travers ou, plus explicitement, au divertissement enfantin shooté au vomis arc-en-ciel des licornes et aux CGI aussi foireux as hell que la partition de jeunes comédiens à la direction fragile.
Sorte de suite plus ou moins direct des Aventures de Sharkboy et Lavagirl (qu'il avait co-écrit avec l'aide de ses enfants), qui a connu un statut de culte on ne peut plus incompréhensible - Spy Kids était bien plus sympathique -, We Can Be Heroes débarque sur Netflix un peu comme un cheveu sur la soupe en ce jour de noël, en tentant d'offrir une potentielle contre-séance à un Soul qui truste toutes les pensées.
Sorte de développement d'univers à la Avengers, ou Sharkboy et Lavagirl qui ont bien grandit, ne sont plus les seuls super-héros qui squattent la planète et protègent les citoyens (" The Heroics ", un groupe de super-héros adultes qui surveillent les catastrophes à travers le monde et aident à combattre le mal).
Copyright 2020 Netflix, Inc. / Ryan Green |
Narcissiques et trop sûr de leurs pouvoirs, ils vont se faire gentiment botter le derrière par une invasion extraterrestre, et vont devoir laisser reposer l'espoir d'un sauvetage de l'humanité et de l'univers, sur les épaules de leurs petites têtes blondes...
Ayant un penchant plus que prononcé par la couleur pourpre (qui imbibe le moindre recoin du cadre), Rodriguez - qui a également " écrit " le scénario - laisse libre cours à son imagination et à son écriture digne d'une télénovela, dans une relecture légère, sous LSD et enfantine des X-men, un blockbuster chaotico-sucré doux et aimant, totalement centré sur son public cible - et duquel il ne se décolle jamais.
Boursouflé aux néons anti-épileptiques et à la superformance (seul Pedro Pascal est d'une sobriété salutaire), porté par un humour régressif à apprécier au millième degré, tout comme sa morale pourtant plus fine qu'elle n'en a l'air (la nécessité de préparer la nouvelle génération à sauver le monde), We Can Be Heroes, pas si avare que cela en satisfactions (les combats sont bien chorégraphiés, quelques situations burlesques savoureuses et une inventivité de tous les instants), est aussi artificiel et généreux que pouvait l'être Spy Kids 3-D (spoiler: aucun membre du clan Cortez ne fait de camée), un divertissement férocement léger ou la surcharge sensorielle n'est jamais loin.
C'était prévisible car ce bon vieux Robert ne ment jamais sur sa propre marchandise.
Jonathan Chevrier