[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #64. The Last Starfighter
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Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 80's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !
#64. Starfighter de Nick Castle (1984)
Les années 80 fut une année plutôt riche en films SF et certains étaient même des précurseurs en terme d’effets-spéciaux, ce qui est le cas de The Last Starfighter. Réalisé en 1984 par Nick Castle (grand ami de John Carpenter, il reste plutôt connu pour avoir interprété Michael Myers masqué dans le film Halloween), le film suit Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home et qui adore passer son temps libre à jouer à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, Alex réussi à battre le record du jeu et il est par la suite abordé par Centauri, un homme étrange qui lui annonce être le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour recruter ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. Alex doit donc quitter la Terre pour la combattre.
Bien que l’histoire ne fasse pas dans l’originalité, The Last Starfighter est un véritable précurseur dans le domaine des effets spéciaux. Avec le film TRON, il est l’un des premiers long-métrages à utiliser les CGI de façon intensive. En effet, les vaisseaux spatiaux présents dans le film ont été réalisé en images de synthèse, alors qu’à l’époque ce sont les maquettes qui étaient privilégiés.
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Le film contient plus de 20 minutes de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne donc un aspect jeu vidéo au film. Cependant, il faut avouer qu’avec le temps, les effets spéciaux ont pris un coup dans la tronche mais au final, ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire.
Malgré que le film, avec le temps, ne soit pas aussi culte que certains films de cette décennie, il n’en ai pas moins oublié et la série Future Man lui rend un hommage évident puisqu'on y suit Josh, un jeune homme qui se voit être recruté par des soldats du futur après avoir réussi à terminer un jeu-vidéo. Un projet de reboot/sequel a été annoncé en mars 2018 par Gary Whitta, le scénariste de Rogue One et j'avoue que ce projet est intéressant et je suis plutôt curieuse de ce que ça pourrait donner. Au final, The Last Starfighter n’est pas un film qui surprend, on devine assez vite comment ça va se terminer mais il reste une bonne découverte et on passe vraiment un bon moment devant. A recommander aux personnes qui ont comme pêché mignon les vieux films SF des années 80 et les jeux-vidéos rétros.
Jules