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[1 CINÉPHILE = 1 FILM CULTE] : Pulp Fiction


#5. Pulp Fiction de Quentin Tarantino (1994)

" J’ai un amour fort et particulier pour les films indépendants des années 90, une référence, une inspiration pour moi.
Même si mon amour du cinéma c’est d’abord forgé avec les films de Spielberg, Burton et quelques films pas très connus de ma douce enfance (Ninja Kid, Casper, Nos Souvenirs d'Eté, Le gang de champions, Kid...napping !, Les petits champions, Denis La Malice, Petit Poucet l'espiègle), c'est surtout une oeuvre de la vidéothèque de mon papa, Pulp Fiction qui fera de moi une cinéphile pure et dure.
Certes, ce n’est pas très original de dire que son film culte favori est Pulp Fiction, mais j’ai une passion inconditionnelle pour ce long-métrage et bien sûr Quentin Tarantino, qui m’a ouvert les yeux sur d’autres genres de cinéma.
Je l'ai découvert pour la première fois à l’âge de 8 ans, fascinée par son affiche dominée une Uma Thurman séductrice à souhait.
Lors de mon premier visionnage je n’ai rien compris (lol) mais la scène de l’overdose m’avait terriblement marqué.
Une scène mémorable dans ma tête le reste du film était flou, puis à 16 ans je l'ai regardé à nouveau et là ce fut une révélation, une explosion d’émotions percutante.
Ce que j’aime voir dans ce film, c'est la manière qu'à Tarantino de maitriser son sujet avec ses nombreuses références abouties et assumées, et sa manière de signer le tout avec une B.O qui me suit encore aujourd’hui - « Girl, you'll be a woman soon ».
Pulp Fiction me définit complètement par son mélange d’humour et de folie, un joyeux bordel au style non linéaire, un excès de palette de situation et d’émotions.
A chaque visionnage je ressens encore et toujours cette même claque cinématographique comme si c'était la première fois que je le découvrais, je suis toujours autant bousculé.
Un film culte à mes yeux pour chacun de ses dialogues, chacune de ses scènes, sa musique, ses pas de danse, comme si le cinéaste avait absolument fait tout en sorte pour que Pulp Fiction soit une œuvre intemporelle et majeure dans la pop culture.
Pari réussi puisque ce film est en général l’ultime film culte par excellence et  il a souvent été copier sans jamais avoir été égalé "

 Alyssa Adjaoui

Cinéphile/sériephile touchée par la grâce irrévérencieuse des années 90' poétesse par la littérature britannique. Fille spirituelle de Sylvester Stallone. Biberonné par Spielberg et Burton, éduqué à l'adolescence par le duo Tarantino/Fincher, artiste sensible par Steve Mcqueen II, enfant terrible comme Boyle, humour décalée transmis par Wright, femme battante par Bigelow, femme fatale par Scorsese, femme passionnée par Allen, Kubrick qui vole au dessus de ma tête.

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