[CRITIQUE] : Bastille Day
Réalisateur : James Watkins
Acteurs : Idris Elba, Richard Madden, Kelly Reilly, Charlotte Le Bon, José Garcia,..
Distributeur : StudioCanal
Budget : -
Genre : Thriller, Action.
Nationalité : Américain, Français, Britannique.
Durée : 1h30min.
Synopsis :
Michael Mason, un pickpocket américain, devient l’homme le plus recherché par la CIA à Paris lorsqu’il vole ce qu’il croyait être un simple sac. Sean Briar, l’agent chargé de l’enquête, se rend rapidement compte que Michael n’est qu’un pion dans le vaste complot qui se prépare, et il le recrute pour remonter jusqu’à la source. Commence alors une course contre la montre, où les deux hommes vont devoir faire équipe pour déjouer les plans d’une puissante organisation dont ils sont désormais les cibles...
Critique :
#BastilleDay ou une série B purement 90's, divertissante mais bancale, sauvée par une mise en scène solide et un Idris Elba badass à souhait— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 13 juillet 2016
Michael Mason, pickpocket américain à la dextérité unique, devient sans forcément le vouloir, l'homme le plus recherché de Paris par la CIA lorsqu'il vole ce qu'il croyait n'être qu'un simple sac.
Du coup, Sean Briar, l'agent chargé de l'enquête, se rend rapidement compte qu'il tient le mauvais homme entre ses mains et son flingue.
Du coup, Sean Briar, l'agent chargé de l'enquête, se rend rapidement compte qu'il tient le mauvais homme entre ses mains et son flingue.
Commence alors une course contre la montre dans les rues de la capitale française, ou les deux hommes vont devoir faire équipe contre leur volonté, pour trouver les vrais coupables et déjouer les plans machiavéliques d'une puissance organisation criminelle...
Dit comme ça, le pitch du bien nommé Bastille Day (le film se passe quelques heures avant notre fameuse fête nationale) du talentueux James Watkins (Eden Lake, La Dame en Noir), ressemble comme deux gouttes d'eau à ses productions estivales made in Europa Corp; des séries B pas toujours fines - et le mot est faible -, et qui capitalisent tout leur mojo sur un casting ricain/anglais pimpant et une pluie de scènes d'action plus ou moins bien senties.
Pas loin, puisque le film - tourné il y a déjà plus de deux ans - est une nouvelle production franco-américaine signé Studio Canal, qui nous avait déjà offert le mou du genou - mais férocement bandant sur le papier - Gunman de Pierre Morel l'an dernier, quasiment à la même période.
Porté cette fois par Idris Elba - qui était déjà de Gunman -, Richard " Game of Thrones " Madden, Kelly Reilly et quelques frenchies triés sur le volet (les habitués de prods US José Garcia et la so cute Charlotte Le Bon), la péloche se veut comme un sympathique moment de cinéma burné, dans lequel Panam incarne un terrain de jeu propice aux courses-poursuites et gunfights en tout genre entre des super agents et des vilains pas commodes (terroristes, flics corrompus, politiciens véreux, bref tous les membres de la famille du crime quoi) - From Paris With Love bonjour.
Rien de nouveau à l'horizon donc, la nouvelle péloche de Watkins déroule tranquillement son intrigue balisée sur un tout petit peu plus de quatre-vingt dix minutes avec un manque d'originalité aussi flagrant que sa mise en scène est soignée et solide - notamment dans des scènes d'action joliment troussées.
Thriller aussi tendu que prévisible, peu exempt de grosses maladresses (José Garcia en conseiller véreux est un miscast évident, sa théorie du complot globalisée est peu réaliste) et surtout pas verni par un climat actuel plutôt tendu (parler de terrorisme à Paris est un sujet d'actualité méchamment sensible) mais dominé par un casting convaincant (Elba est parfait en super-agent, Madden est plus qu'un simple faire-valoir et Le Bon est crédible en idéaliste plutôt armée au combat); Bastille Day est un divertissement volontairement old school avec son cachet très 90's, efficace et oubliable à la fois.
Le genre de péloche idéal pour la saison, entre deux blockbusters pétaradants (mais peu bandants cette année), au sein d'un été ciné 2016 aux propositions il est vrai, moins alléchantes que celles de l'année passée...
Jonathan Chevrier