FUCKING TOP 5 ciné du mois - Avril 2016
Et notre meilleur film du mois est...
Plus les mercredis passent plus il est une certitude que ce début d'année ciné 2016 est tout simplement exceptionnel.
Moins riche que le génial mois de mars (on n'a pas dégainé les 5 étoiles cette fois-ci), ce mois d'avril ne trahit pourtant pas cette vérité, en attendant un mois de mai Cannois plein de promesses.
Sans l'ombre d'un doute, les diamétralement opposés Desierto et Captain America : Civil War, auront dominé de la tête et des épaules les sorties d'Avril.
Le premier, second long métrage du rejeton grand Cuarón, Jonás, prenait à bras le corps le thème de l'immigration illégale à la frontière américano-mexicaine et la politique brutale pour l’endiguer, pour signer une expérience de cinéma à part, une chasse à l'homme suffocante à la violence aussi sourde que radicale entre une famille luttant pour son avenir et sa survie et un monstre alcoolique au déterminisme tout aussi imposant.
Un pur must see, tout comme le troisième opus de la trilogie Captain America, blockbuster marvelien ultime, le fruit intelligent et mur de l'aspect gentiment pop et excitant des deux Avengers tout autant que film somme de huit ans d'aventures solos et combinés (13 films !).
Les Russo ont fait de Civil War, après avoir fait du Soldat de l'Hiver un thriller politique prenant, un immense drama familial réaliste, grisant et spectaculaire, maitrisé d'une main de maitre et à la solidité scénaristique remarquable.
Bref, le meilleur film produit par Marvel Studios à ce jour, avec Les Gardiens de la Galaxie.
Pas étonnant donc que les deux films trustent les premières places de notre classement, talonné de près par le sublime Tracks de John Curran, porté par la sublime Mia Wasikowska, adaptation sur grand écran des mémoires de l'australienne Robyn Davidson qui, en 1977, s'est lancée le défi complétement fou de parcourir à pied, le désert Australien avec pour seul compagnie son chien et quatre chameaux.
2 700 kilomètres (1 700 miles) pour rallier la petite ville d'Alice Spings à l'Océan Indien.
Une épopée aussi douloureuse que gratifiante, magnifiée sur grand écran via une merveilleuse envolée poétique, une errance en solitaire dévouée et mystique, proche dans le fond du merveilleux Into The Wild - avec qui il partage ce sentiment de défi lancé autant à la vie qu'à la mort.
Juste derrière, et force est d'avouer que les choix ne furent pas aussi aisés que pour la tête du top, le trip rétro High-Rise de Ben Wheatley - portrait noir de la nature humaine façon dystopie hostile qui en déroutera plus d'un -, et le méchamment jouissif Green Room de Jeremy Saulnier, qui après le brillant Blue Ruin, nous est revenu plus en forme que jamais avec une chasse à l'homme entre des rockeurs punks et des néo nazis, aussi puissante et absurde que brutal.
Voilà, voilà.
Vous pouvez retrouver notre TOP 5 du mois de janvier, février et mars en cliquant sur les mois correspondant.
P.S. : cliquez sur chacune des photos pour retrouver notre critique correspondant au film choisit.
1. Desierto de Jonás Cuarón
#Desierto ou un sommet de thriller haletant, intense et violent qui vous prend par les tripes pour ne plus jamais les lâcher.Un pur must-see— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) April 1, 2016
2. Captain America : Civil War de Anthony et Joe Russo
Fruit intelligent et mur d'Avengers et du Soldat de l'Hiver,#CivilWar est un sommet de divertissement pertinent, intense, mature & percutant— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 14 avril 2016
3. Tracks de John Curran
#Tracks ou une quête existentielle captivante et solaire, une errance en solitaire dévouée et mystique sublimée par la belle Mia Wasikowska— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 27 avril 2016
4. High-Rise de Ben Wheatley
#HighRise ou un portrait noir de la nature humaine façon dystopie hostile et radicale aussi obsédante qu'elle est asphyxiante. Un must see— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) April 6, 2016
5. Green Room de Jeremy Saulnier
#GreenRoom ou un gros plaisir coupable en puissance, imprévisible, absurde, empathique et méchamment brutal. J.Saulnier est un futur grand— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 25 avril 2016
Pour retrouver toutes nos critiques du mois, c'est par ici que ça se passe !