[CRITIQUE] : L'Astronaute
Réalisateur : Nicolas Giraud
Avec : Nicolas Giraud, Mathieu Kassovitz, Hélène Vincent,...
Budget : -
Distributeur : Orange Studio Distribution / Diaphana Distribution
Genre : Comédie Dramatique.
Nationalité : Français.
Durée : 1h50min
Synopsis :
Ingénieur en aéronautique chez ArianeGroup, Jim se consacre depuis des années à un projet secret : construire sa propre fusée et accomplir le premier vol spatial habité en amateur. Mais pour réaliser son rêve, il doit apprendre à le partager…
Critique :
On avait fait la connaissance du pendant cinéaste du comédien Nicolas Giraud en 2018 avec le drame sentimentalo-psychologique Du Soleil dans mes yeux, premier effort sensuel et intime mais au naturalisme un brin fade, pas forcément aidé par une écriture manquant cruellement d'ampleur à la fois du côté de son intrigue - presque fantomatique - où de ses personnages (pourtant joliment incarnés par la lumineuse Clara Ponsot et Giraud lui-même).
Pour son film dit de la " confirmation ", celui-ci se fait sensiblement plus ambitieux - à tous les niveaux - sans pour autant laisser de côté sa singularité tant il vise cette fois, littéralement, les étoiles tout en restant la caméra pourtant férocement vissée au sol.
Une formule un peu trop facile certes pour caractériser L'Astronaute, second long-métrage définitivement plus assuré et prenant dont le manque évident de moyen ne vient jamais tromper l'élan étonnamment enthousiasmant d'une conquête de l'espace opérée sans le moindre artifice superflu.
À tel point que l'on se laisse très vite totalement charmer par sa sensibilité autant que par son honnêteté à toute épreuve.
Modeste et furieusement intimiste, le film est cloué aux basques d'un doux rêveur dont la naïveté n'est - fort heureusement - jamais remise en cause, Jim, un ingénieur en astronautique solitaire bien décidé à être le premier amateur à fabriquer sa propre fusée et venir taquiner les étoiles avant de revenir.m sur la terre ferme.
Excentrique mais pas pour autant fou, le bonhomme se prépare à une mission supposément impossible, accompagné d'une poignée de personnages qui à défaut de partager toutes ses convictions, l'aideront contre vents et marées.
Pas si éloigné du fantastique Proxima d'Alice Winocour qui sondait les préparatifs complexes aussi bien techniques que physiques et psychologiques inhérents à un voyage dans l'espace, Giraud privilégie un lyrisme volontairement anti-spectaculaire où la grandeur est avant tout dans les âmes de ses protagonistes (belles galeries de figures hautes en couleurs et attachantes ayant chacune sa propre histoire intime).
En résulte un doux petit moment de cinéma, une vraie ode à la débrouille et à l'imaginaire pas exempt de quelques facilités scénaristiques et autres incohérences certes, mais d'une simplicité finalement salutaire, qui se retrouve autant dans une mise en scène épuré que dans une narration constamment à hauteur d'hommes (et de femmes).
Le genre de voyage honnête et attachant qui ne se refuse pas en salles.
Jonathan Chevrier
Avec : Nicolas Giraud, Mathieu Kassovitz, Hélène Vincent,...
Budget : -
Distributeur : Orange Studio Distribution / Diaphana Distribution
Genre : Comédie Dramatique.
Nationalité : Français.
Durée : 1h50min
Synopsis :
Ingénieur en aéronautique chez ArianeGroup, Jim se consacre depuis des années à un projet secret : construire sa propre fusée et accomplir le premier vol spatial habité en amateur. Mais pour réaliser son rêve, il doit apprendre à le partager…
Critique :
Pas si éloigné du fantastique #Proxima d'Alice Winocour #LAstronaute et son lyrisme touchant, se fait un doux petit moment de cinéma, une jolie ode à la débrouille et à l'imaginaire pas exempt de quelques facilités, mais avant tout et surtout furieusement sincère et intimiste. pic.twitter.com/tAQ0REe41y
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 14, 2023
On avait fait la connaissance du pendant cinéaste du comédien Nicolas Giraud en 2018 avec le drame sentimentalo-psychologique Du Soleil dans mes yeux, premier effort sensuel et intime mais au naturalisme un brin fade, pas forcément aidé par une écriture manquant cruellement d'ampleur à la fois du côté de son intrigue - presque fantomatique - où de ses personnages (pourtant joliment incarnés par la lumineuse Clara Ponsot et Giraud lui-même).
Pour son film dit de la " confirmation ", celui-ci se fait sensiblement plus ambitieux - à tous les niveaux - sans pour autant laisser de côté sa singularité tant il vise cette fois, littéralement, les étoiles tout en restant la caméra pourtant férocement vissée au sol.
Une formule un peu trop facile certes pour caractériser L'Astronaute, second long-métrage définitivement plus assuré et prenant dont le manque évident de moyen ne vient jamais tromper l'élan étonnamment enthousiasmant d'une conquête de l'espace opérée sans le moindre artifice superflu.
À tel point que l'on se laisse très vite totalement charmer par sa sensibilité autant que par son honnêteté à toute épreuve.
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Modeste et furieusement intimiste, le film est cloué aux basques d'un doux rêveur dont la naïveté n'est - fort heureusement - jamais remise en cause, Jim, un ingénieur en astronautique solitaire bien décidé à être le premier amateur à fabriquer sa propre fusée et venir taquiner les étoiles avant de revenir.m sur la terre ferme.
Excentrique mais pas pour autant fou, le bonhomme se prépare à une mission supposément impossible, accompagné d'une poignée de personnages qui à défaut de partager toutes ses convictions, l'aideront contre vents et marées.
Pas si éloigné du fantastique Proxima d'Alice Winocour qui sondait les préparatifs complexes aussi bien techniques que physiques et psychologiques inhérents à un voyage dans l'espace, Giraud privilégie un lyrisme volontairement anti-spectaculaire où la grandeur est avant tout dans les âmes de ses protagonistes (belles galeries de figures hautes en couleurs et attachantes ayant chacune sa propre histoire intime).
En résulte un doux petit moment de cinéma, une vraie ode à la débrouille et à l'imaginaire pas exempt de quelques facilités scénaristiques et autres incohérences certes, mais d'une simplicité finalement salutaire, qui se retrouve autant dans une mise en scène épuré que dans une narration constamment à hauteur d'hommes (et de femmes).
Le genre de voyage honnête et attachant qui ne se refuse pas en salles.
Jonathan Chevrier