[CRITIQUE] : Arnaque à Hollywood
Réalisateur : George Gallo
Acteurs : Robert De Niro, Tommy Lee Jones, Morgan Freeman, Zach Braff, Emile Hirsch, Eddie Griffin,...
Distributeur : Originals Factory
Budget : -
Genre : Comédie, Action.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h45min.
Synopsis :
Max Barber, producteur de cinéma, est criblé de dettes auprès d'un chef de la mafia. Pour sauver sa peau, il prépare une arnaque à l'assurance en choisissant une star de western suicidaire, Duke Montana. Il monte à la hâte un film improbable avec l’intention de créer un accident dès les premiers jours de tournage.
Critique :
On ne demande toujours qu'à croire en ses énièmes DTV - souvent comiques ou policiers au rabais - auxquels des talents inestimables tels que Robert De Niro, Al Pacino ou encore Christopher Walken (ne parlons pas des pantalonades de Willis, Seagal, Cage and Co, sous peine de nous fâcher), s'abaissent à donner de leur nom prestigieux et de leur présence, pour la force d'un chèque à plus de sept zéros - au moins.
Le problème est que la qualité fragile - pour être poli - de ses productions, ne mettent jamais vraiment longtemps à les rattraper, et rares sont celles qui méritent ne serait-ce qu'une simple seconde vision.
S'inscrivant dans la " même " lignée que Truffaut, Donen, Fellini ou même plus récemment les frangins Coen et Tarantino, George Gallo et son remake de The Comeback Trail (Arnaque à Hollywood en VF, tout est presque dans le titre), fort d'un casting de dingue (Robert De Niro, Tommy Lee Jones, Morgan Freeman, Zach Braff, Emile Hirsch et Eddie Griffin), arpente lui aussi le terrain sinueux mais captivant, du film sur la réalisation et les arcanes de production, d'un autre film.
Soit l'histoire de Max Barber, un homme endetté envers un chef de la mafia cinéphile, qui crée une fraude maousse costaud à l'assurance en jetant la star de cinéma/cowboy solitaire et suicidaire Duke Montana, dans un western mal écrit avec l'intention de le tuer pendant les premiers jours du tournage.
Mais de manière totalement improbable, Duke se montre à la hauteur de la situation, rachète ses erreurs du passé et entraîne Max dans un périple délirant...
Scénariste émérite (Midnight Run, la trilogie Bad Boys) mais réalisateur un poil anecdotique, Gallo, également derrière le script, expurge toute la potentielle joie burlesque que peut (doit ?) porter une comédie sur l'industrie, et croque une sorte de remake vintage du Get Shorty de Barry Sonnenfeld, sans punch ni saveur.
Laissant constamment la fâcheuse impression que seuls ses comédiens portent laborieusement l'entreprise (surtout Tommy Lee Jones, dont l'obstination sérieuse est le ressort comique le plus important du film, même si l'alchimie entre Zach Braff et Robert De Niro est assez chouette), Arnaque à Hollywood échoue à la fois en tant que comédie épicée qu'en tant que satire de l'industrie Hollywoodienne (et/ou éloge mineur), tant elle manque cruellement d'originalité mais surtout de cœur et de conviction, optant continuellement pour la blague facile et le minimum syndical à tous les niveaux.
Un comble vu tous les talents impliqués...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Robert De Niro, Tommy Lee Jones, Morgan Freeman, Zach Braff, Emile Hirsch, Eddie Griffin,...
Distributeur : Originals Factory
Budget : -
Genre : Comédie, Action.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h45min.
Synopsis :
Max Barber, producteur de cinéma, est criblé de dettes auprès d'un chef de la mafia. Pour sauver sa peau, il prépare une arnaque à l'assurance en choisissant une star de western suicidaire, Duke Montana. Il monte à la hâte un film improbable avec l’intention de créer un accident dès les premiers jours de tournage.
Critique :
Laissant la sale impression que seuls ses comédiens portent laborieusement l'entreprise,#ArnaqueÀHollywood échoue à la fois en tant que comédie facile qu'en tant que satire de l'industrie Hollywoodienne, tant il manque cruellement d'originalité mais surtout de ❤ et de conviction pic.twitter.com/RBuyGznuS9
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 5, 2021
On ne demande toujours qu'à croire en ses énièmes DTV - souvent comiques ou policiers au rabais - auxquels des talents inestimables tels que Robert De Niro, Al Pacino ou encore Christopher Walken (ne parlons pas des pantalonades de Willis, Seagal, Cage and Co, sous peine de nous fâcher), s'abaissent à donner de leur nom prestigieux et de leur présence, pour la force d'un chèque à plus de sept zéros - au moins.
Le problème est que la qualité fragile - pour être poli - de ses productions, ne mettent jamais vraiment longtemps à les rattraper, et rares sont celles qui méritent ne serait-ce qu'une simple seconde vision.
S'inscrivant dans la " même " lignée que Truffaut, Donen, Fellini ou même plus récemment les frangins Coen et Tarantino, George Gallo et son remake de The Comeback Trail (Arnaque à Hollywood en VF, tout est presque dans le titre), fort d'un casting de dingue (Robert De Niro, Tommy Lee Jones, Morgan Freeman, Zach Braff, Emile Hirsch et Eddie Griffin), arpente lui aussi le terrain sinueux mais captivant, du film sur la réalisation et les arcanes de production, d'un autre film.
Copyright Originals Factory |
Soit l'histoire de Max Barber, un homme endetté envers un chef de la mafia cinéphile, qui crée une fraude maousse costaud à l'assurance en jetant la star de cinéma/cowboy solitaire et suicidaire Duke Montana, dans un western mal écrit avec l'intention de le tuer pendant les premiers jours du tournage.
Mais de manière totalement improbable, Duke se montre à la hauteur de la situation, rachète ses erreurs du passé et entraîne Max dans un périple délirant...
Scénariste émérite (Midnight Run, la trilogie Bad Boys) mais réalisateur un poil anecdotique, Gallo, également derrière le script, expurge toute la potentielle joie burlesque que peut (doit ?) porter une comédie sur l'industrie, et croque une sorte de remake vintage du Get Shorty de Barry Sonnenfeld, sans punch ni saveur.
Laissant constamment la fâcheuse impression que seuls ses comédiens portent laborieusement l'entreprise (surtout Tommy Lee Jones, dont l'obstination sérieuse est le ressort comique le plus important du film, même si l'alchimie entre Zach Braff et Robert De Niro est assez chouette), Arnaque à Hollywood échoue à la fois en tant que comédie épicée qu'en tant que satire de l'industrie Hollywoodienne (et/ou éloge mineur), tant elle manque cruellement d'originalité mais surtout de cœur et de conviction, optant continuellement pour la blague facile et le minimum syndical à tous les niveaux.
Un comble vu tous les talents impliqués...
Jonathan Chevrier