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[CRITIQUE] : Comme des Bêtes 2


Réalisateur : Chris Renaud et Jonathan Del Val
Avec les voix originales de : Patton Oswalt, Kevin Hart, Harrison Ford, Eric Stonestreet, Jenny Slate, ...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Animation, Comédie, Famille
Nationalité : Américain
Durée : 1h26min

Synopsis :
Le Fox-Terrier Max doit faire face à un grand bouleversement : sa propriétaire Katie s’est mariée et a eu un adorable bébé, Liam. Max est tellement obsédé par la garde du petit, qu’il en développe des troubles obsessionnels du comportement. Lors d’une excursion en famille dans une ferme, Max et le gros Duke vont faire la connaissance de vaches souffrant d’intolérances aux canidés, de renards hostiles et d’une dinde monstrueuse, ce qui ne va pas arranger les tocs de Max. Heureusement il va être conseillé par le vieux Rico. Ce chien de ferme aguerri le pousse à dépasser ses névroses, afin de trouver l’Alpha qui sommeille en lui et laisser le petit Liam respirer.
Pendant ce temps, alors que son maître est absent, Giget, la petite Loulou de Poméranie, essaie de sauver le jouet préféré de Max d’un appartement infesté de chats avec l’aide de l’imposante Chloe, devenue complètement accro à l’herbe à chat.
Pompon, l’adorable petit lapin complètement cintré, pense qu’il a des superpouvoirs depuis que sa propriétaire Molly lui a acheté un pyjama de super héro. Mais quand Daisy, une Shih Tzu téméraire, vient l’embarquer pour une mission périlleuse, il lui faudra rassembler tout son courage pour devenir le héro qu’il n’était pour l’instant que dans ses fantasmes.
Max, Pompon, Gidget et le reste de nos petits amis trouveront-ils le courage d’affronter leurs plus grandes peurs ?



Critique :


Illumination est un tout jeune studio d’animation, qui a su se créer un chemin dans le cœur des enfants et des grands grâce à ces étranges bonhommes jaunes, joyeux, serviables et surtout délurés, les Minions (dans la saga Moi, Moche et Méchant et dans leur propre film). En 2019, le studio sort  son dixième long-métrage, la suite de Comme des bêtes sorti en 2016. Avec son score élevé, c’était naturel de vouloir continuer les aventures de ces animaux de compagnie à Manhattan. Nous retrouvons donc avec plaisir Max, son colocataire et maintenant ami Duke ainsi que toute la bande.


Katie, la maîtresse de Max avait mené la vie dure à son pauvre toutou dans le premier opus en lui imposant Duke, trouvé dans la rue. Après moult péripéties, les deux chiens sont enfin devenus amis, tout se passait pour le mieux. Mais Katie leur réserve encore de nombreuses surprises dans ce second film. Elle rencontre quelqu’un, se marie et accouche d’un étrange petit être, qui pleure, tape, tire la queue de Max et leur en fait voir de toutes les couleurs. Quelle idée ! C’est comme cela que le film démarre et il est intéressant de voir qu’un enfant ne change pas seulement la vie des parents, mais de tout être vivant de la maison. Max a d’abord du mal à s’y faire, mais il apprend vite à l’aimer. Tant et si bien qu’il ne veut surtout pas qu’il lui arrive quelque chose. Sa nouvelle mission : le protéger de tout danger (New York étant une ville dangereuse, autant dire que Max a du pain sur la planche). Pendant ce temps, les amis de Max ne chôment pas non plus. Gidget, la chienne amoureuse de Max se voit aussi confier une importante mission : garder son jouet préféré pendant qu’il part à la campagne avec Duke et ses maîtres. Problème, elle le perd vite dans un appartement infesté de chat et va devoir demander de l’aide à Chloé. Et encore pendant ce temps, Pompon, le lapin blanc et fluffy (qui s’adapte très bien à sa nouvelle vie de domesticité) s’embarque avec Daisy dans le sauvetage d’un bébé tigre blanc martyrisé dans un cirque. Ces trois histoires bien distinctes vont bien entendu se regrouper à la fin du film.


Et c’est là que le bât blesse. Si le premier film était un film de bande attachant, avec un propos constructif sur l’importance d’aider les animaux abandonnés dans la rue, sa suite n’est plus qu’un enchaînement de saynètes pas toujours drôles. Evidemment, Comme des bêtes 2 arrivent à faire mouche avec les comportements animaux très réalistes (un propriétaire de chat verra en Chloé son propre animal de compagnie sans aucun doute possible). Mais il ne va jamais plus loin que cela. En voulant séparer les différentes histoires et donc le groupe qui faisait la force du précédent, il n’arrive jamais à façonner son récit. L’arc de Max qui doit affronter sa peur est assez rétrograde et peu approfondi. Les autres arcs peuvent être drôles et rythmés, mais ne vont jamais bien loin non plus.
On regrette vite ce manque de nuance dans le scénario, même si les personnages toujours si attachants arrivent à nous faire passer un excellent moment. Si reconnaître vos animaux dans un film est votre marotte, Comme des bêtes 2 est fait pour vous. Sinon, passez votre chemin.


Laura Enjolvy

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