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[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #7. The Princess Bride

© 1987 - MGM

Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 80's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !




#7. Princess Bride de Rob Reiner (1987)

Pépite universelle, The Princess Bride est un film qui à la particularité de plaire à un large public et entre amour, aventure, fantasy et histoire de vengeance, le mélange des genres peut souvent être casse-gueule mais c’est loin d’être le cas ici et le long-métrage de Rob Reiner se révèle être le film culte par excellence et ce, pour toute la famille. Bien que je n’ai pas lu le roman écrit par William Goldman, le long-métrage est reconnu pour être une excellente adaptation qui rend justice au roman, autant dans la forme que dans le fond.


© 1987 - MGM

Véritable conte épique, The Princess Bride est un film drôle et rythmé, truffés de répliques cultes telles que “My name is Inigo Montoya, you killed my father, prepare to die!” plusieurs fois professé par Inigo Montoya, ou encore le “Inconceivable!” de Vizzini et le “As you wish” de Westley. Comme le petit-fils, d’ailleurs plutôt réticent de se faire lire une histoire par son grand-père, interprété par Peter Falk, éternel Inspecteur Columbo, on devient vite captivé par l’histoire raconté par ce dernier. Les héros sont attachants, notamment Inigo et Fezzik, ceux qu’on pense être au début les antagonistes de l’histoire puisqu’ils enlèvent Buttercup. On y voit alors des personnages qui sont loin d’être manichéens et bien qu’ils aient fait de mauvaises actions par le passé, ça ne fait pas forcément d’eux de mauvaises personnes, bien au contraire.
Quand on pense à The Princess Bride, on pense forcément à l’histoire d’amour entre Westley et Buttercup, pourtant on voit dans ce film plusieurs formes différentes d’affection et outre l’amour entre deux amants, on y voit l’amour entre un grand-père et son petit-fils et l’affection entre deux amis. Ces différentes représentations font de ce film l’histoire d’amour par excellence.


© 1987 - MGM

The Princess Bride fêtera ses 32 ans cette année et pourtant, je trouve qu’il n’a pas pris une ride. Il divertit toujours autant mais le plus important est que The Princess Bride est un film qui fait chaud au cœur et c’est pour ça qu’on ne peut se lasser de le regarder.


Jules