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[CRITIQUE] : L'École est Finie




Réalisateur : Anne Depetrini
Acteurs : Bérengère Krief, Grégory Fitoussi, Marilou Berry, Anne Depetrini, Patrick Chesnais, ...
Distributeur : SND
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h27min.

Synopsis :
Agathe Langlois, parisienne jusqu’au bout de ses ongles bien vernis, a tout pour être heureuse : une famille qu’elle adore, une super bande de copines, et elle vient d’être titularisée comme professeur d’anglais. Mais quand elle apprend qu’elle est mutée à des centaines de kilomètres de chez elle, en plein campagne, c’est la douche froide. Les pieds dans la boue, à Trouilly-sur-Selles, la bonne humeur d’Agathe va être mise à rude épreuve. Entre des collègues démotivés et des élèves plus que dissipés, cette première année d’enseignement va lui réserver bien des surprises…



Critique :

On avait laissé Anne Depetrini il y a tout pile - ou presque - huit ans avec son premier long-métrage, Il Reste du Jambon ?, sympathique comédie sur la mixité, aussi bienveillante et sincère qu'elle pouvait s'avérer inégale, porté par la prestation impliqué d'un Ramzy Bedia rarement aussi impliqué.
De retour, pas forcément pour nous jouer un mauvais tour (les amoureux de Pokemon comprendront... ou pas), en ses premières heures de juillet, elle nous offre entre deux blockbusters US bien rutilants, une nouvelle comédie : L'École est Finie, portée par la pétillante humoriste Bérengère Krief.



Pas forcément mise en valeur sur grand écran (seul Adopte un Veuf lui avait offert un second rôle réellement consistant), elle est le charme explosif de cette odyssée classique - voire convenue - d'une professeur d'anglais Parisienne pur jus, catapultée en terre inconnue (à ses yeux) : le fin fond de la Picardie, où elle devra négocier avec de nouveaux collègues (génial Patrick Chesnais) et des élèves peu commodes.
Sans casser trois pattes à un canard, la cinéaste reprend le thème phare de son précédent essai - la destruction des préjugés - pour concocter un petit bout de cinéma plus ou moins lucide sur le déracinement forcé et les conséquences qui en découle (syndrome Bienvenue Chez les Ch'tis), une oeuvre balisée et prévisible mais parfois (très) drôle et attachante, faisant l'éloge du vivre-ensemble.



Butinant un peu partout (romance, comédie, etc...) quitte à ne plus trop savoir où aller, pas exempt de lourds clichés mais dominé de la tête et des épaules par son héroïne, L'École est Finie ne révolutionnera décemment pas le genre, mais il est suffisament charmant pour qu'on s'y attarde une petite heure et demie.


Jonathan Chevrier



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