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[CRITIQUE] : Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar


Réalisateur : Joachim Ronning et Espen Sandberg
Acteurs : Johnny Depp, Javier Bardem, Geoffrey Rush, Kaya Scodelario, Brenton Thwaites, Orlando Bloom,...
Distributeur :
Budget : -
Genre : Aventure, Fantastique, Action.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h09min.

Synopsis :
Jack Sparrow et ses compagnons se lancent dans la quête du Trident de Poséidon, sur lequel le Capitaine Teague détient des informations précieuses. Cet artefact légendaire, qui donne tous les pouvoirs sur les océans, est leur seul moyen d'échapper aux fantômes du redoutable Capitaine Salazar, échappés du Triangle des Bermudes pour éliminer tous les pirates des océans.



Critique :



Après un quatrième opus à la qualité férocement bancale malgré quelques bons points (Penélope Cruz, Penélope Cruz mais avant tout et surtout Penélope Cruz), La Fontaine Jouvence, on restait un brin dubitatif face à l'arrivée dans les salles obscures du cinquième opus de la saga Pirates des Caraïbes, La Vengeance de Salazar; pas forcément porté par une campagne promotionnelle des plus inspirés - notamment du coté des affiches.
 Jadis roi d'Hollywood et du studio aux grandes oreilles, devenu ange déchu au pouvoir bankable hautement discutable, Johnny Depp ressort donc sa panoplie du délirant Jack Sparrow pour ce qui pourrait être, l'avant-dernier  (ou le dernier, mais on en doute) virage d'une franchise dans l'ensemble remarquable, incarnant sans l'ombre d'un doute, l'un des divertissements familiaux les plus grisants des années 2000 - dû moins les trois premiers films.



Produit avec attention nous rabibocher avec les aventures du papa du Black Pearl (quitte à faire péter le chéquier, on parle de 320M$ de budget final !), Dead Men Tales No Tales mis en boite par le duo Joachim Ronning/Espen Sandberg, se veut comme un habile retour aux sources, tout en comptant l'envie toujours aussi féroce de Jack de tutoyer du doigt l'immortalité - ici avec le trident de Poséidon -, mis à mal par un nouvel ennemi redoutable venant encore une fois tout droit de son passé - le Capitaine Salazar (pas si éloigné au fond, de Davy Jones).
Véritable épopée fantastique renouant avec la magie prenante/terrifiante du premier opus, faisant de Jack Sparrow le trublion majeur autour duquel gravitent tous les personnages (comme pour La Malédiction du Black Pearl), Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar est un blockbuster jouissif, inventif et visuellement éblouissant, une titanesque odyssée maritime menée tambour battant et bourrée jusqu'à la gueule de scènes aussi généreuses que volontairement ridicules (l'essence même de la saga).



Cartoonesque à souhait, le film, sorte de simili-reboot aux enjeux aussi simplistes que clairs, citant directement la trilogie mère tout s'offrant même le luxe de dévoiler les origines de Sparrow (avec un rajeunissement numérique à la clé, bien plus réussi que celui de feu Carrie Fisher pour Rogue One : A Star Wars Story); pêche cependant une nouvelle fois du côté du casting, véritable tâlon d'Achille de la saga depuis le départ (temporaire) de ses héros originaux.
Si Depp cabotine avec gaieté comme au premier jour, là ou Bardem en impose dans la peau fantomatique du vilain Salazar, on reprochera peut-être qu'à l'instar de Sam Claflin et Astrid Bergès-Frisbey, Brenton Thwaites (pas charismatique pour un sou) et Kaya Scodelario peinent à se faire leur place dans les peaux respectives des rejetons de Will Turner/Elizabeth Swan et Carina Smyth; tandis que la sublime Golshifteh Farahani se voit quasiment releguée à un caméo de luxe.



Petit moment de cinéma fun et réjouissant, La Vengeance de Salazar un blockbuster over the top, amusant et joliment décomplexé, bien meilleur que La Fontaine de Jouvence, et qui emboite le pas au grisant Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, et qui devrait permettre, à n'en pas douter, à Disney de racoler en masse du billet vert dans les salles obscures...


Jonathan Chevrier


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