[CRITIQUE/RESSORTIE] : La Panthère Rose
Réalisateur : Blake Edwards
Avec : Peter Sellers, David Niven, Robert Wagner, Capucine, Claudia Cardinale,…
Distributeur : La Filmothèque Distribution (ex Ciné Sorbonne)
Budget : -
Genre : Comédie, Policier.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h55min
Date de sortie : 4 mars 1964
Date de ressortie : 24 décembre 2025
Synopsis :
L'inspecteur Clouseau est une véritable catastrophe ambulante. Il est depuis des années à la poursuite d'un insaisissable cambrioleur de grand style, surnommé « le Fantôme ». Chargé de la protection du diamant « la Panthère rose », possédé par la princesse Dahla, il se rend avec sa femme dans la station de ski italienne de Cortina où se trouve déjà la princesse, objet de toutes les attentions de sir Charles Lytton, un mondain britannique, et de son neveu George.
Fou de se dire qu'au sein d'une filmographie sensiblement foisonnante, composée de bijoux tels que Diamants sur canapé, The Party, Victor Victoria ou encore Allô... Brigade spéciale, La Panthère Rose puisse être considéré comme la plus belle réussite du grand Blake Edwards, aussi divertissant et influent qu'ait pu être ce petit morceau de cinéma tout aussi perfectible que burlesque et décalé; première pierre de ce qui deviendra une franchise lucrative (dont un nouveau remake, porté cette fois par Eddie Murphy, est actuellement dans les tuyaux) mais également, une iconique série animée inspirée de son malicieux générique.
Car oui, point de panthère au pelage à la couleur improbable au coeur du film, mais bien un précieux diamant éponyme appartenant à la sculpturale princesse Dala (la magnifique Claudia Cardinale, dans ce qui est loin d'être son rôle le plus mémorable, ni sa partition la plus investie non plus), que convoite un wannabe Arsène Lupin/dandy anglais - " Le Fantôme " -; un précieux bijou qu'il cherchera à dérober par la ruse et au nez et à la moustache du maladroit et gaffeur inspecteur Clouseau (dont la femme volage et criminelle, Simone, est la meilleure alliée du gentleman cambrioleur).
Tout est là, dans ce jeu du chat et de la souris à la fois charmant et au rythme un peu trop ronronnant/paresseux pour son bien, entre des personnages qui se savent intelligents et le benêt qu'ils ont tort de sous-estimer, même s'il se donne méchamment du mal pour leur donner raison, un déséquilibre qui est cela dit inversé à l'écran, la " faute " à un Peter Sellers des grands jours qui vole littéralement le show, une bénédiction pour un film qui en a en vrai cruellement besoin (c'est le second rôle engageant d'un récit qui, paradoxalement, aurait pu exister sans lui), lui qui arrive sans forcer à éclipser la prestation des autres comédiens qu'il tire pourtant vers le haut, lui dont le timing comique incroyable (il est à l'aise dans le comique de situation comme dans l'absurde le plus complet) fait des ravages.
Inégale et sans énergie quand Sellers est loin du cadre, véritable feu d'artifices quand tout tourne autour de sa personne, La Panthère Rose, qui ne survit peut-être pas aussi bien aux affres du temps que le laissait penser son doux souvenir nostalgique (à la différence de l'incroyable musique d'Henry Mancini), mérite néanmoins joliment sa nouvelle vision - surtout pour ceux qui y appose un regard désormais adulte -, et encore plus avec une restauration toute pimpante...
Jonathan Chevrier
Avec : Peter Sellers, David Niven, Robert Wagner, Capucine, Claudia Cardinale,…
Distributeur : La Filmothèque Distribution (ex Ciné Sorbonne)
Budget : -
Genre : Comédie, Policier.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h55min
Date de sortie : 4 mars 1964
Date de ressortie : 24 décembre 2025
Synopsis :
L'inspecteur Clouseau est une véritable catastrophe ambulante. Il est depuis des années à la poursuite d'un insaisissable cambrioleur de grand style, surnommé « le Fantôme ». Chargé de la protection du diamant « la Panthère rose », possédé par la princesse Dahla, il se rend avec sa femme dans la station de ski italienne de Cortina où se trouve déjà la princesse, objet de toutes les attentions de sir Charles Lytton, un mondain britannique, et de son neveu George.
Fou de se dire qu'au sein d'une filmographie sensiblement foisonnante, composée de bijoux tels que Diamants sur canapé, The Party, Victor Victoria ou encore Allô... Brigade spéciale, La Panthère Rose puisse être considéré comme la plus belle réussite du grand Blake Edwards, aussi divertissant et influent qu'ait pu être ce petit morceau de cinéma tout aussi perfectible que burlesque et décalé; première pierre de ce qui deviendra une franchise lucrative (dont un nouveau remake, porté cette fois par Eddie Murphy, est actuellement dans les tuyaux) mais également, une iconique série animée inspirée de son malicieux générique.
Car oui, point de panthère au pelage à la couleur improbable au coeur du film, mais bien un précieux diamant éponyme appartenant à la sculpturale princesse Dala (la magnifique Claudia Cardinale, dans ce qui est loin d'être son rôle le plus mémorable, ni sa partition la plus investie non plus), que convoite un wannabe Arsène Lupin/dandy anglais - " Le Fantôme " -; un précieux bijou qu'il cherchera à dérober par la ruse et au nez et à la moustache du maladroit et gaffeur inspecteur Clouseau (dont la femme volage et criminelle, Simone, est la meilleure alliée du gentleman cambrioleur).
Tout est là, dans ce jeu du chat et de la souris à la fois charmant et au rythme un peu trop ronronnant/paresseux pour son bien, entre des personnages qui se savent intelligents et le benêt qu'ils ont tort de sous-estimer, même s'il se donne méchamment du mal pour leur donner raison, un déséquilibre qui est cela dit inversé à l'écran, la " faute " à un Peter Sellers des grands jours qui vole littéralement le show, une bénédiction pour un film qui en a en vrai cruellement besoin (c'est le second rôle engageant d'un récit qui, paradoxalement, aurait pu exister sans lui), lui qui arrive sans forcer à éclipser la prestation des autres comédiens qu'il tire pourtant vers le haut, lui dont le timing comique incroyable (il est à l'aise dans le comique de situation comme dans l'absurde le plus complet) fait des ravages.
Inégale et sans énergie quand Sellers est loin du cadre, véritable feu d'artifices quand tout tourne autour de sa personne, La Panthère Rose, qui ne survit peut-être pas aussi bien aux affres du temps que le laissait penser son doux souvenir nostalgique (à la différence de l'incroyable musique d'Henry Mancini), mérite néanmoins joliment sa nouvelle vision - surtout pour ceux qui y appose un regard désormais adulte -, et encore plus avec une restauration toute pimpante...
Jonathan Chevrier

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