[CRITIQUE] : Onyx The Fortuitous and The Talisman of Souls
Réalisateur : Andrew Bowser
Acteurs : Andrew Bowser, Olivia Taylor Dudley, Jeffrey Combs, Arden Myrin,...
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Comédie, Épouvante-horreur.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h48min.
Synopsis :
Onyx et un groupe d'adorateurs assistent à un rituel occulte dans le manoir de leur idole Bartok, le grand.
Certes, c'est perceptible comme le nez au milieu de la figure, mais il y a une volonté, à l'image de l'excellent Tucker et Dale fightent le mal d'Eli Craig, de s'inscrire dans l'ombre des comédies horrifiques totalement décomplexées des années 80/90 (coucou Peter Jackson) qui se niche tendrement au cœur du maladroit mais bien intentionné Onyx The Fortuitous and The Talisman of Souls signé Andrew Bowser - qui brigue également les casquettes de scénariste et de comédien principal -, extension sur grand écran d'un petit phénomène viral (avec l'appuie d'une campagne Kickstarter) et qui a tout d'une lettre d'amour passionnée et nostalgique aux productions bricolées et décalées de la Full Moon Features de Charles Band, sorte de cousin pas si éloigné et plus " magique " du Elvira, maîtresse des ténèbres de James Signorelli.
Du midnight movie sincère, cartoonesque et surréaliste qui assume tout du long son absurdité - même dans ses élans les plus irritants - comme ses (nombreuses) fragilités, lui qui cloué aux basques d'un aspirant occultiste méchamment loser (mais un poil attachant dans son étrangeté), Marcus Trillbury - mais qui tient à se faire appeler Onyx the Fortuitous -, qui vit encore avec sa mère - et son beau-père - tout en bossant dans un fast food.
Un jour de chance dans sa morne existence, le bonhomme est l'heureux gagnant, avec quatre autres gagnants, d'un séjour dans la maison du célèbre sataniste Bartok le Grand (l'immense Jeffrey Combs), son idole, pour participer à un rituel spécial et être initié aux arts obscurs, jusqu'à ce que les vrais intentions du bonhomme soient révélées....
Conscient de ses limites cinématographiques (d'une mise en scène qui ne dépasse pas téléfilm de luxe à des effets pratiques pas toujours heureux, en passant par une écriture un poil laborieuse), Bowser dégaine un trip Scooby-Doo-esque excentrique et tout en influences appelée à larguer quiconque ne supportera pas les cinq premières minutes de bobines mais qui, pour les autres, aura tout d'une bisserie qui tâche qui a le bon ton de ne jamais péter plus haut que sa pellicule, par un wannabe cinéaste qui réalise un rêve de gosse.
Les bonnes intentions ne font pas forcément de bons films, mais elles accouchent parfois de péloches suffisamment attachantes pour que l'on passe un chouette moment : c'est le cas ici.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Andrew Bowser, Olivia Taylor Dudley, Jeffrey Combs, Arden Myrin,...
Distributeur : Shadowz
Budget : -
Genre : Comédie, Épouvante-horreur.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h48min.
Synopsis :
Onyx et un groupe d'adorateurs assistent à un rituel occulte dans le manoir de leur idole Bartok, le grand.
Certes, c'est perceptible comme le nez au milieu de la figure, mais il y a une volonté, à l'image de l'excellent Tucker et Dale fightent le mal d'Eli Craig, de s'inscrire dans l'ombre des comédies horrifiques totalement décomplexées des années 80/90 (coucou Peter Jackson) qui se niche tendrement au cœur du maladroit mais bien intentionné Onyx The Fortuitous and The Talisman of Souls signé Andrew Bowser - qui brigue également les casquettes de scénariste et de comédien principal -, extension sur grand écran d'un petit phénomène viral (avec l'appuie d'une campagne Kickstarter) et qui a tout d'une lettre d'amour passionnée et nostalgique aux productions bricolées et décalées de la Full Moon Features de Charles Band, sorte de cousin pas si éloigné et plus " magique " du Elvira, maîtresse des ténèbres de James Signorelli.
Du midnight movie sincère, cartoonesque et surréaliste qui assume tout du long son absurdité - même dans ses élans les plus irritants - comme ses (nombreuses) fragilités, lui qui cloué aux basques d'un aspirant occultiste méchamment loser (mais un poil attachant dans son étrangeté), Marcus Trillbury - mais qui tient à se faire appeler Onyx the Fortuitous -, qui vit encore avec sa mère - et son beau-père - tout en bossant dans un fast food.
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Sundance Institute |
Un jour de chance dans sa morne existence, le bonhomme est l'heureux gagnant, avec quatre autres gagnants, d'un séjour dans la maison du célèbre sataniste Bartok le Grand (l'immense Jeffrey Combs), son idole, pour participer à un rituel spécial et être initié aux arts obscurs, jusqu'à ce que les vrais intentions du bonhomme soient révélées....
Conscient de ses limites cinématographiques (d'une mise en scène qui ne dépasse pas téléfilm de luxe à des effets pratiques pas toujours heureux, en passant par une écriture un poil laborieuse), Bowser dégaine un trip Scooby-Doo-esque excentrique et tout en influences appelée à larguer quiconque ne supportera pas les cinq premières minutes de bobines mais qui, pour les autres, aura tout d'une bisserie qui tâche qui a le bon ton de ne jamais péter plus haut que sa pellicule, par un wannabe cinéaste qui réalise un rêve de gosse.
Les bonnes intentions ne font pas forcément de bons films, mais elles accouchent parfois de péloches suffisamment attachantes pour que l'on passe un chouette moment : c'est le cas ici.
Jonathan Chevrier