[CRITIQUE] : Blind Waters
Réalisateur : Anthony C. Ferrante
Avec : Meghan Carrasquillo, Noam Sigler, Francisco Angelini, Martijn Kuiper,…
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Un requin implacable transforme les vacances de rêve d'un couple en cauchemar lorsqu'ils s'échouent en mer et sont contraints de se battre pour sauver leur vie.
Critique :
Quoiqu'on en dise, faire un vrai mauvais film est un art froutement difficile qui demande non pas une paresse, mais bien une véritable propension à, parfois au-delà de toute volonté, empiler les mauvais choix dans une sorte de partie bigger than life de Tetris où personne ne gagne réellement, même avec le plus parfait des alignements.
Et à quelques heures de découvrir ce qui pourrait bien être l'une - si ce n'est LA - plus grosse claque horrifique de l'année (Alien : Romulus de Fede Alvarez, même s'il est déjà acquis qu'il ne renouvellera pas la formule de la saga), quoi de mieux pour se préparer et garder l'équilibre de la force cinéphilique, que de se farcir une bonne boite de thon à l'huile allemande (ou espagnol, pas de jaloux) de chez Lidl, qui sent bon la rouille et la chaussette ?
Faites entrer l'accusé donc, Blind Waters de Anthony C. Ferrante aka le réalisateur de toute la saga Sharknado (un ami de la famille donc... où un homme a abattre c'est selon), énième shark movie made in The Asylum sorti en catimini par la case VOD c'est jours-ci, et tellement hors des radars que personne n'en a entendu parler - sauf nous, sadiques que nous sommes, prêts à mater le moindre bousin avec des bestiaux vilains dedans.
Alors évidemment, c'est de la merde, on ne va pas tortiller du fessier trente ans pour admettre une vérité criante, mais c'est du bon Kloug au marron, celui qui t'emmerde autant que glousser devant le ridicule de ses situations, et là c'est gratiné : une petite balade en mer/tentative de demande en mariage tourne mal, la faute à un requin pas malin, un pickpocket/serial killer/voleur de bateaux improbable, un futur marié assez lâche et une future épouse qui devient partiellement aveugle après un coup sur le crâne... True story.
Quasiment deux films en un, dont aucune des parties ne fonctionnement réellement (sauf peut-être celle plus humaine, dans la mesure où elle n'est pas saccagée par des CGI définitivement plus cartoonesques que cheap - la marque de fabrique de la firme), d'autant que Ferrante n'a ici aucun paradoxe temporel ni aucun phénomène météorologique fantaisiste pour se sauver la mise; Blind Waters croule donc lentement mais sûrement sous ses carences pachydermiques mais à au moins pour lui, des personnages pas désagréables à suivre (dont une proto-Zatoichi plutôt couillue).
Certes c'est maigre comme qualité, rachitique même, mais en même temps tu t'attendais à quoi en lisant ce billet, si nous-même on ne s'attendait à rien en le regardant ?
Jonathan Chevrier
Avec : Meghan Carrasquillo, Noam Sigler, Francisco Angelini, Martijn Kuiper,…
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Un requin implacable transforme les vacances de rêve d'un couple en cauchemar lorsqu'ils s'échouent en mer et sont contraints de se battre pour sauver leur vie.
Critique :
Passé les délires météorologiques d'une saga #Sharknado qu'il a dirigé de A à Z, Anthony C. Ferrante persiste et signe dans le shark movie bas du front chez Asylum avec #BlindWaters, du Kloug aux marrons un peu plus digeste que la moyenne, grâce à des persos plutôt attachants. pic.twitter.com/uYIMpGWsiO
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 12, 2024
Quoiqu'on en dise, faire un vrai mauvais film est un art froutement difficile qui demande non pas une paresse, mais bien une véritable propension à, parfois au-delà de toute volonté, empiler les mauvais choix dans une sorte de partie bigger than life de Tetris où personne ne gagne réellement, même avec le plus parfait des alignements.
Et à quelques heures de découvrir ce qui pourrait bien être l'une - si ce n'est LA - plus grosse claque horrifique de l'année (Alien : Romulus de Fede Alvarez, même s'il est déjà acquis qu'il ne renouvellera pas la formule de la saga), quoi de mieux pour se préparer et garder l'équilibre de la force cinéphilique, que de se farcir une bonne boite de thon à l'huile allemande (ou espagnol, pas de jaloux) de chez Lidl, qui sent bon la rouille et la chaussette ?
Faites entrer l'accusé donc, Blind Waters de Anthony C. Ferrante aka le réalisateur de toute la saga Sharknado (un ami de la famille donc... où un homme a abattre c'est selon), énième shark movie made in The Asylum sorti en catimini par la case VOD c'est jours-ci, et tellement hors des radars que personne n'en a entendu parler - sauf nous, sadiques que nous sommes, prêts à mater le moindre bousin avec des bestiaux vilains dedans.
Copyright The Asylum / Tubi TV |
Alors évidemment, c'est de la merde, on ne va pas tortiller du fessier trente ans pour admettre une vérité criante, mais c'est du bon Kloug au marron, celui qui t'emmerde autant que glousser devant le ridicule de ses situations, et là c'est gratiné : une petite balade en mer/tentative de demande en mariage tourne mal, la faute à un requin pas malin, un pickpocket/serial killer/voleur de bateaux improbable, un futur marié assez lâche et une future épouse qui devient partiellement aveugle après un coup sur le crâne... True story.
Quasiment deux films en un, dont aucune des parties ne fonctionnement réellement (sauf peut-être celle plus humaine, dans la mesure où elle n'est pas saccagée par des CGI définitivement plus cartoonesques que cheap - la marque de fabrique de la firme), d'autant que Ferrante n'a ici aucun paradoxe temporel ni aucun phénomène météorologique fantaisiste pour se sauver la mise; Blind Waters croule donc lentement mais sûrement sous ses carences pachydermiques mais à au moins pour lui, des personnages pas désagréables à suivre (dont une proto-Zatoichi plutôt couillue).
Certes c'est maigre comme qualité, rachitique même, mais en même temps tu t'attendais à quoi en lisant ce billet, si nous-même on ne s'attendait à rien en le regardant ?
Jonathan Chevrier