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[CRITIQUE] : Les Inséparables


Réalisateur : Jérémie Degruson
Avec : avec les voix de Éric Judor, Jean-Pascal Zadi, Ana Girardot,...
Distributeur : KMBO
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Comédie, Famille.
Nationalité : Belge, Espagnol, Français.
Durée : 1h25min

Synopsis :
Quand les lumières s’éteignent dans le vieux théâtre de Central Park, les marionnettes prennent vie. Parmi elles, Don, qui joue le même rôle de bouffon depuis des années. Il rêve d’avoir pour une fois un rôle de vrai héros et de découvrir le monde. Il prend son courage à deux mains et claque la porte. En chemin, il croise DJ Doggy Dog, une peluche abandonnée qui aimerait devenir une star du rap. C’est le début d’une extraordinaire histoire d’amitié. Une grande aventure en plein cœur de New York pour transformer leurs rêves en réalité : même les plus petits personnages peuvent jouer de grands rôles !



Critique :


Sur le papier, Les Inséparables de Jérémie Degruson avait tout d'un quasi-rip-off des familles bien sale du cultissime Toy Story de John Lasseter, un peu à l'image de ceux, vidéoludiques, de la firme Phoenix Games, qui plagiait sans complexe tout le catalogue de la firme aux grandes oreilles Disney, à coup de pâles copies opportunistes qui, sur un malentendu (comprendre : des acheteurs soit masochistes, soit avec une capacité d'attention et/où une culture populaire proche du néant), pouvait rapporter gros.

Copyright 2023 nWave Pictures SRL – OCTOPOLIS SAS - A Contracorriente Films - All Rights Reserved.

Mais, nuance assez relative, le film n'a pas grand chose à voir avec son ilustre aîné, excepté le fait que des jouets prennent ici vie, ainsi que la mention peu subtile " par les créateurs de Toy Story " qui sert presque de profession de foi sur son affiche, puisque le film est écrit par deux des sept scénaristes du bijou Pixar, Joel Cohen et Alec Sokolow, également derrière les scénario de Garfield 1 et 2... ça calme.
Le film passe donc de potentiel mini-rip-off à déclinaison plus ou moins inspiré ce qui est, évidemment, une bonne chose quand bien même il n'a pas grand chose à offrir à son auditoire, que ce soit d'un point de vue narration ou même, plus simplement, d'un point de vue humour, plus ou moins complice avec son (résolument jeune) auditoire.

Citant un brin Madagascar dans son pitch - jusqu'à son cadre New-yorkais, à Central Park -, vissé sur une marionnette lassée de son rôle de bouffon dans un spectacle/théâtre pour enfants, qui décide de fuir sa condition pour s'en aller parcourir le monde avec une peluche qui se rêve rappeur; Les Inséparables et sa rencontre deux êtres solitaires nouant une amitié à l'épreuve des éléments, roule sa bosse en terres connues mais n'est jamais réellement frappée par la moindre étincelle d’imagination voire même de charme, ni ne suscite réellement d'empathie ou d'attachement pour des personnages trop sommairement croqués.

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Du cousu de fil blanc, enrobé dans une esthétique certes soignée et porté par un chouette doublage français, mais à la poésie surréaliste définitivement trop plombé par les rouages d'une mécanique narrative aussi peu subtile que familière (même dans sa manière d'égrainer ses thèmes ou sa célébration de l'amitié, de la famille et de la solidarité), pour incarner une séance à la fois divertissante, mais surtout réellement recommandable.
Dommage...


Jonathan Chevrier


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