[CRITIQUE] : Sly : Stallone par Stallone
Réalisateur : Thom Zimny
Acteurs : Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Quentin Tarantino, Frank Stallone,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Sa passion pour le cinéma lui a permis d'échapper à une enfance difficile. D'outsider à légende hollywoodienne, Sylvester Stallone raconte comment il s'est fait un nom.
Critique :
On aime énormément Sylvester Stallone par chez nous, à tel point que l'on ne s'en cache même plus (à quoi bon ?).
Inutile de dire dès lors qu'un documentaire tel que Sly : Stallone par Stallone, dans tout ce que le titre peut convoquer de Stallonien (l'idée que le bonhomme puisse se livrer comme jamais face caméra, qui va de facto avec celle d'un contrôle total de son image et du prisme narratif à travers laquelle il veut la transmettre), à tout pour être un must-see, à une heure où la plateforme au Tudum enchaîne les séances plus dispensable les unes que les autres.
Et ce, même s'il était déjà acquis qu'il n'apporterait pas grand chose à son édifice comme bon nombres de productions vouées à sa gloire, puisque que rien ou presque ne peut se faire plus explicite sur sa vie, aussi bien devant que derrière la caméra, que la franchise Rocky, tant le personnage - sa création - est et restera l'alter-ego sur grand écran du comédien et un témoignage (volontaire ?) édifiant de sa carrière : la révélation (Rocky), la consécration et le statut de gagnant (Rocky II, la Revanche), l'embourgeoisement et le questionnement de la célébrité (Rocky III, L'Oeil du Tigre), la folie excessive de la célébrité jusqu'à devenir une icône patriotique (Rocky IV, tout comme Rambo II), le retour aux sources et la chute du statut de héros (Rocky V) et enfin le baroud d'honneur après un long passage à vide (Rocky Balboa).
Partant de principe donc, et un peu à l'image de son travail sur le remontage de Rocky IV (et son excellent documentaire The Making of Rocky VS Drago), Sly peut se voir comme un témoignage intrinsèquement pertinent de Stallone sur sa propre existence, forgé par une sagesse philosophique acquise à la fois avec les années, mais aussi par la force d'un parcours Hollywoodien semé d'embûches, d'une ascension fulgurante à une double plongée au cœur des enfers, avant le retour en grâce forgé par sa propre plume et une force de conviction légendaire.
Énième occasion de passer un bout de temps avec le plus grand héros du cinéma d'action (oui), qui choisit scrupuleusement de ne pas aborder les zones d'ombre de son existence, pour mieux rendre hommage aux siens (même Sage, sujet pour lequel il était resté pudique depuis sa disparition en 2012), qui est totalement conscient de ses limites aussi bien devant que derrière la caméra, qui ne recule plus devant la vérité de l'homme qu'il a été.
C'est cette honnêteté (sous contrôle, évidemment) qui fait du documentaire de Thom Zimny une vraie séance immanquable pour les fans du bonhomme, même si sa durée limitée ne lui permet jamais de rentrer dans le vif de son sujet, à la différence de la fascinante mini-série Arnold.
À tel point que, comme pour la saga Rocky, qui prend - une nouvelle fois - une grosse place dans le récit, on ne dirait absolument pas non à un nouveau round, tant il y a décemment la place de faire plus, d'en dire plus qu'ici.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Quentin Tarantino, Frank Stallone,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Documentaire.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min.
Synopsis :
Sa passion pour le cinéma lui a permis d'échapper à une enfance difficile. D'outsider à légende hollywoodienne, Sylvester Stallone raconte comment il s'est fait un nom.
Critique :
Même s'il n'apporte rien de nouveau à l'édifice Stallone pour les fans de l'éternel Rocky,#SLYStalloneParStallone se fait une énième occasion de se balader à travers l'existence (sans ses zones d'ombre) du bonhomme, frappé par la sagesse philosophique qu'il a acquis avec le temps pic.twitter.com/rYxeIJ67JB
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 3, 2023
On aime énormément Sylvester Stallone par chez nous, à tel point que l'on ne s'en cache même plus (à quoi bon ?).
Inutile de dire dès lors qu'un documentaire tel que Sly : Stallone par Stallone, dans tout ce que le titre peut convoquer de Stallonien (l'idée que le bonhomme puisse se livrer comme jamais face caméra, qui va de facto avec celle d'un contrôle total de son image et du prisme narratif à travers laquelle il veut la transmettre), à tout pour être un must-see, à une heure où la plateforme au Tudum enchaîne les séances plus dispensable les unes que les autres.
Copyright Netflix |
Et ce, même s'il était déjà acquis qu'il n'apporterait pas grand chose à son édifice comme bon nombres de productions vouées à sa gloire, puisque que rien ou presque ne peut se faire plus explicite sur sa vie, aussi bien devant que derrière la caméra, que la franchise Rocky, tant le personnage - sa création - est et restera l'alter-ego sur grand écran du comédien et un témoignage (volontaire ?) édifiant de sa carrière : la révélation (Rocky), la consécration et le statut de gagnant (Rocky II, la Revanche), l'embourgeoisement et le questionnement de la célébrité (Rocky III, L'Oeil du Tigre), la folie excessive de la célébrité jusqu'à devenir une icône patriotique (Rocky IV, tout comme Rambo II), le retour aux sources et la chute du statut de héros (Rocky V) et enfin le baroud d'honneur après un long passage à vide (Rocky Balboa).
Partant de principe donc, et un peu à l'image de son travail sur le remontage de Rocky IV (et son excellent documentaire The Making of Rocky VS Drago), Sly peut se voir comme un témoignage intrinsèquement pertinent de Stallone sur sa propre existence, forgé par une sagesse philosophique acquise à la fois avec les années, mais aussi par la force d'un parcours Hollywoodien semé d'embûches, d'une ascension fulgurante à une double plongée au cœur des enfers, avant le retour en grâce forgé par sa propre plume et une force de conviction légendaire.
Copyright Netflix |
Énième occasion de passer un bout de temps avec le plus grand héros du cinéma d'action (oui), qui choisit scrupuleusement de ne pas aborder les zones d'ombre de son existence, pour mieux rendre hommage aux siens (même Sage, sujet pour lequel il était resté pudique depuis sa disparition en 2012), qui est totalement conscient de ses limites aussi bien devant que derrière la caméra, qui ne recule plus devant la vérité de l'homme qu'il a été.
C'est cette honnêteté (sous contrôle, évidemment) qui fait du documentaire de Thom Zimny une vraie séance immanquable pour les fans du bonhomme, même si sa durée limitée ne lui permet jamais de rentrer dans le vif de son sujet, à la différence de la fascinante mini-série Arnold.
À tel point que, comme pour la saga Rocky, qui prend - une nouvelle fois - une grosse place dans le récit, on ne dirait absolument pas non à un nouveau round, tant il y a décemment la place de faire plus, d'en dire plus qu'ici.
Jonathan Chevrier