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[CRITIQUE] : Paint


Réalisateur : Brit McAdams
Acteurs :  Owen Wilson, Stephen Root, Wendi McLendon-Covey,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h36min.

Synopsis :
Carl Nargle présente depuis 27 ans une émission sur la peinture jusqu'à ce que la chaîne engage un peintre plus jeune et meilleur qui vole tout et tous ceux que Carl aime.



Critique :


Assez fou de se dire que malgré sa carrière foisonnante, qui l'a vu amuser la galerie devant les caméras d'une pluie de cinéastes de renom (Wes Anderson, Michael Bay, les frangins Farrelly, Woods Allen, Peter Bodganovich, Paul Thomas Anderson, Ben Stiller,...), Owen Wilson n'est pas forcément considéré, plus que cela, comme un excellent comédien - ce qu'il est, pourtant.
La faute, peut-être, au fait qu'il est souvent (toujours, pour l'imaginaire collectif) incarné des seconds couteaux de luxe, et moins des rôles de premiers plans.

C'est ce qui explique, peut-être, le petit virage amorcé ces dernières années avec des rôles un tant soit plus consistant et complexe, quand bien même ceux-ci ne sont pas remarqués plus que de raison.
Sur le papier, voir le bonhomme canaliser - indirectement - l'énergie du regretté animateur et peintre Bob Ross, de son look excentrique à ses mimiques, dans un vrai/faux biopic plus où moins à sa gloire, avait de quoi allécher sur le papier.

IFC Films

À l'écran en revanche, la limonade n'est pas vraiment la même, tant le long-métrage de Brit McAdams - également derrière le script -, n'est rien de plus qu'une ébauche caustique d'un sketch du SNL, qui tente étrangement de s'offrir quelques saillies psychologiques et romantiques, qui ne font au final que fragiliser ses élans humoristiques déjà bien limités, comme des pauses inutiles qui font sécher sa peinture parodique.
Peut-être, également, parce que la représentation cinématographique qu'en fait McAdams, n'a rien d'intrinsèquement drôle ni captivant, une toile vierge dénuée de corps et d'inventivité, de couleurs et de pertinence, d'énergie et même tout simplement d'envie.

En résulte une ennuyeuse et difficile descente dans les limbes d'un talent désormais impopulaire, capturée par un prisme " comique " qui manque cruellement de sérieux et de mordant, malgré un Owen Wilson qui se débat comme un beau diable pour se démarquer de l'impression tenace, qu'il se déguise pour un mauvais sketch trop long pour son bien.
Un vrai gâchis, rien de moins.


Jonathan Chevrier
 

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