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Box-office US du week-end du 30/06/2023 : Indiana Jones prend les commandes mais sans panache

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Petit pot de départ pour Indy, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée prend les commandes du B.O. mais attire peu (60M$ sur 4600 salles, pour 295M$ de budget), là où Spider-Man : Across The Spider-Verse reste toujours vissé sur le podium (11,5M$/339,8M$), et Élémentaire se rapproche des 100M$ sur ses terres (11,3M$/88,7M$).


Indy fait la gueule et il a de quoi, tant Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n'attire pas des masses sur ses terres.
Avec 60M$ tout rond sur ses terres après trois jours d'exploitation (152M$ à l'international sur cinq jours), le film se paye un démarrage timide aux vues de son budget colossal (295M$ hors campagne promotionnelle), mais surtout en comparaison de l'opus précédent, Le Royaume du Crâne de Cristal, qui avait démarré à 100M$.
Triste pot de départ pour notre héros...
L'autre nouveauté de la semaine, Ruby, l’ado kraken, se gamelle mignon avec tout juste 5,2M$ de recettes sur une grosse grille de 3400 salles, sacré revers pour Dreamworks Animation...

Il fallait au moins que le film accroche les 700M$ pour que The Flash ait une suite : le public a parlé, le film se paye un démarrage encore plus catastrophique que Black Adam, avec 99,2M$ sur ses terres en dix-sept jours, et un petit ratio de 245,3M$ à l'international.
Une catastrophe qui pourrait gentiment coûter 200M$ (minimum) à un tandem Warner Bros. Discovery/DC pour qui le temps s'annonce long d'ici Superman : Legacy...

Pas forcément meilleur (il a coûté autant : 200M$), Élémentaire de Peter Sohn bouffe lui aussi le bitume et se paye le moins bon démarrage de toute la firme Pixar, avec un petit ratio de 88,7M$ sur la même période (191,6M$ à l'international), moins bien même que Le Voyage d'Arlo et En Avant (sorti en plein Covid-19).
Côté perte, la firme aux grandes oreilles devrait perdre au minimum 100M$ dans cette affaire...

De son côté, Asteroid City lui, confirme sa bonne santé et récolte 18,1M$ sur un arc de 1600 salles et sur la même période d'exploitation (mais avec une semaine sur une dizaine de salles), soit trois fois moins que la concurrence.
Il ne devrait pas avoir de mal à rembourser ses 25M$ de budget.
Le Challenge de Gene Stupnitsky avec Jennifer Lawrence, démarre lui plutôt bien pour une comédie R-Rated - 29,3M$ après dix jours sur 3200 salles.

S'il est déjà acté qu'il ne pétera pas le milliard comme Transformers : La Face Cachée de la Lune et Transformers : L'âge de L'extinctionTransformers : Rise of the Beasts, pas forcément folichon, fait néanmoins mieux que le magique Bumblebee (le plus faible démarrage de la saga avec 21,6M$, mais aussi et surtout une sortie hivernale), mais à une carrière tout de même timide : 136,1M$ après quatre semaines, alors qu'il atteint les 381,3M$ au B.O. mondial.
Timide pour un budget de 200M$ - hors campagne promotionnelle -, là où Bumblebee et ses 468M$ de recettes pour 135M$ de budget, n'était pas une si mauvaise affaire finalement.
Pas de quoi motiver la Paramount à remettre un billet sur la saga à l'avenir...

S'il caracole déjà dans les Top de tous les cinéphiles où presque depuis sa sortie, Spider-Man : Across The Spider-Verse n'appellait pas forcément à être un immense carton en salles, Into The Spider-Verse, tout aussi génial, n'avait pas vraiment fait péter le B.O. à sa sortie.
Bonne surprise, le film déjoue les pronostics et se paye une carrière canon à 339,8M$ sur ses terres après cinq semaines (607,2M$ au B.O. mondial sur la même période), soit quasiment trois fois plus que son aîné durant les fêtes de fin d'année 2018.
Les 375,5M$ en fin de parcours de Into The Spider-Verse, ont gentiment été explosés, et devraient même être doublés...

Contre toute attente, et même s'il n'a pas franchit la barre symbolique des 100M$ sur ses terres à son arrivée, La Petite Sirène de Rob Marshall, plutôt bien porté par une critique majoritairement positive, se paye une carrière vraiment bonne à la maison avec 283,2M$ après sept semaines, là où il a un ratio plus timide à l'international (526M$ pour 250M$ de budget).
On va être loin des standards des live-action du catalogue Disney mais au milieu d'une concurrence plutôt féroce, cela aurait pu être pire.

De son côté, Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 garde solidement le cap et dépasse gentiment avec la barre symbolique des 350M$ pour ses huit premières semaines sur ses terres (354,8M$), dépassant même tranquillou des 800M$ à l'international (835,7M$) sur la même période.
James Gunn signe un départ chez la concurrence en grande pompe.. 



1. Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (1) $60,000,000/$60,000,000 (total USA)
3.Spider-Man : Across The Spider-Verse (5) $11,500,000/$339,871,821 (total USA)
3. Élémentaire (3) $11,300,000/$88,778,805 (total USA)

4. Le Challenge (2) $7,500,000/$29,310,952 (total USA)
5. Transformers : Rise of the Beasts (4) $7,000,000/$136,110,066 (total USA)
6. Ruby, l’ado kraken (1) $5,200,000/$5,200,000 (total USA)
7. La Petite Sirène (6) $5,150,000/$280,998,328 (total USA)

8. The Flash (3) $5,000,000/$99,250,938 (total USA)
9. Asteroid City (3) $3,800,000/$18,144,710 (total USA)
10. Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 (9) $1,800,000/$354,875,623 (total USA)

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