[CRITIQUE] : Dog Man
Réalisateur : Peter Hastings
Acteurs : avec les voix de Pete Davidson, Lil Rel Howery, Stephen Root, Ricky Gervais, Isla Fisher,...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Action, Comédie, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min
Synopsis :
Lorsqu’un policier et son fidèle compagnon de la brigade canine sont tous deux blessés en service, une opération chirurgicale aussi insensée que miraculeuse les lie à jamais et donne naissance à celui qu’on appellera désormais Dog Man. Ce dernier est depuis aussi appliqué à servir son pays qu’à rapporter ce qu’on lui lance, s’asseoir sagement ou se rouler par terre. Il s’évertue à faire ses preuves sous cette nouvelle identité pour mieux impressionner son supérieur, en mettant fin aux exactions du tristement célèbre Monpetit. Jamais à court de mauvaises idées, le félin n’a récemment rien trouvé de mieux que de se cloner lui-même afin de doubler sa capacité à commettre des infractions. Mais les choses vont se compliquer lorsque Petitmonpetit, son tout jeune clone, tombe entre les griffes d'un ennemi commun. Pour sauver le petit chaton, à contrecœur chien et chat unissent alors leurs forces dans une course contre la montre survoltée. L’occasion pour eux de découvrir que les liens familiaux sont capables de rassembler les ennemis les plus hostiles.
Et si, au sein d'un début de printemps en salles pas forcément folichon pour nos petites blondes, coincées par deux blockbusters aussi opportunistes et artificiels qu'ils sont profondément ridicules (Blanche-Neige de Marc Webb et Minecraft, le film de Jared Hess, tu les avais déjà deviné mais on le répète quand-même pour les deux du fond facilement impressionnables), le salut venait d'un chien flic aux aventures à la fois gentiment déglinguées, auto-référencées et pétri de charme ?
Ne réponds pas trop vite à l'évidence mon cochon, Dog Man (rien à voir avec l'étron de Luc Besson, détends-toi) signé par un Peter Hastings résolument respectueux du matériau original (la série de livres pour enfants éponyme de Dav Pilkey, dont il reprend le dessin brut et simpliste mais aussi le l'écriture familière et tout en argo), est décemment le sauveur que tu n'attendais pas, mais qui peut gentiment te sauver la mise, petit bout d'animation certes narrativement (très) fragile mais dynamique et mignon tout plein.
Partant d'un pitch frappé juste ce qu'il faut, le film suit l'histoire d'un flic et de son fidèle compagnon de la brigade canine qui, blessés en service, sont transformés en une seule et même personne : Dog Man, un super flic 50% homme, 50% chien (et 100% sauveur... ne nous dit pas que t'as pas la réf), appelé à servir la loi tout autant qu'à fin aux exactions du tristement célèbre Monpetit, un chat barré bien décidé à dominer la ville, jusqu'à ce qu'une couille (et un petit clone) dans la pâté ne vienne rebattre les cartes de cet affrontement tout en poil et en déconne...
Fin comme le moins riche de tes paquets de croquettes Pedigree (c'est chargé à ras la gamelle de références pas toujours bien digérée, et malgré quasiment une heure trente au compteur, ça peine à développer convenablement sa mythologie comme son folklore, qui ne dépasse jamais le stade de son concept il est vrai assez fun), inventif comme son héros humano-canidé est impossible à canaliser, Dog Man, assez verbeux sans pour autant être chiches en séquences humoristiques et émotionnelles, a tout de la cacophonie désordonnée et enfantine mais attachante qui a le cœur au bon endroit (même dans sa morale facile sur la parentalité).
Clairement LA petite recommandation familiale absurde, débordante d'énergie et chaleureusement humaine du moment.
Jonathan Chevrier
Acteurs : avec les voix de Pete Davidson, Lil Rel Howery, Stephen Root, Ricky Gervais, Isla Fisher,...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Action, Comédie, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min
Synopsis :
Lorsqu’un policier et son fidèle compagnon de la brigade canine sont tous deux blessés en service, une opération chirurgicale aussi insensée que miraculeuse les lie à jamais et donne naissance à celui qu’on appellera désormais Dog Man. Ce dernier est depuis aussi appliqué à servir son pays qu’à rapporter ce qu’on lui lance, s’asseoir sagement ou se rouler par terre. Il s’évertue à faire ses preuves sous cette nouvelle identité pour mieux impressionner son supérieur, en mettant fin aux exactions du tristement célèbre Monpetit. Jamais à court de mauvaises idées, le félin n’a récemment rien trouvé de mieux que de se cloner lui-même afin de doubler sa capacité à commettre des infractions. Mais les choses vont se compliquer lorsque Petitmonpetit, son tout jeune clone, tombe entre les griffes d'un ennemi commun. Pour sauver le petit chaton, à contrecœur chien et chat unissent alors leurs forces dans une course contre la montre survoltée. L’occasion pour eux de découvrir que les liens familiaux sont capables de rassembler les ennemis les plus hostiles.
Et si, au sein d'un début de printemps en salles pas forcément folichon pour nos petites blondes, coincées par deux blockbusters aussi opportunistes et artificiels qu'ils sont profondément ridicules (Blanche-Neige de Marc Webb et Minecraft, le film de Jared Hess, tu les avais déjà deviné mais on le répète quand-même pour les deux du fond facilement impressionnables), le salut venait d'un chien flic aux aventures à la fois gentiment déglinguées, auto-référencées et pétri de charme ?
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Ne réponds pas trop vite à l'évidence mon cochon, Dog Man (rien à voir avec l'étron de Luc Besson, détends-toi) signé par un Peter Hastings résolument respectueux du matériau original (la série de livres pour enfants éponyme de Dav Pilkey, dont il reprend le dessin brut et simpliste mais aussi le l'écriture familière et tout en argo), est décemment le sauveur que tu n'attendais pas, mais qui peut gentiment te sauver la mise, petit bout d'animation certes narrativement (très) fragile mais dynamique et mignon tout plein.
Partant d'un pitch frappé juste ce qu'il faut, le film suit l'histoire d'un flic et de son fidèle compagnon de la brigade canine qui, blessés en service, sont transformés en une seule et même personne : Dog Man, un super flic 50% homme, 50% chien (et 100% sauveur... ne nous dit pas que t'as pas la réf), appelé à servir la loi tout autant qu'à fin aux exactions du tristement célèbre Monpetit, un chat barré bien décidé à dominer la ville, jusqu'à ce qu'une couille (et un petit clone) dans la pâté ne vienne rebattre les cartes de cet affrontement tout en poil et en déconne...
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Fin comme le moins riche de tes paquets de croquettes Pedigree (c'est chargé à ras la gamelle de références pas toujours bien digérée, et malgré quasiment une heure trente au compteur, ça peine à développer convenablement sa mythologie comme son folklore, qui ne dépasse jamais le stade de son concept il est vrai assez fun), inventif comme son héros humano-canidé est impossible à canaliser, Dog Man, assez verbeux sans pour autant être chiches en séquences humoristiques et émotionnelles, a tout de la cacophonie désordonnée et enfantine mais attachante qui a le cœur au bon endroit (même dans sa morale facile sur la parentalité).
Clairement LA petite recommandation familiale absurde, débordante d'énergie et chaleureusement humaine du moment.
Jonathan Chevrier
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