[CRITIQUE] : Death Party
Réalisateur : Dominik Hartl
Avec : Marlon Boess, Markus Freistätter, Michael Glantschnig,...
Distributeur : Kinovista / Condor Films
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Autrichien.
Durée : 1h30min
Synopsis :
Les examens derrière eux, Julia et ses amis décident de célébrer leur diplôme en partant sous le soleil croate. Malheureusement la fête tourne soudainement au cauchemar quand deux membres de la bande sont retrouvés morts. Les messages que reçoit Julia lui laissent penser que ces morts n’ont rien d’accidentelles, bien au contraire… Poursuivi par un tueur masqué prêt à les décimer, le groupe tente de comprendre pourquoi il est pris pour cible. Leur passé pourrait-il expliquer ce jeu de massacre ?
Critique :
Pleinement présent dans le paysage cinématographique horrifique durant ses heures de gloire, le slasher semble plus timide de nos jours malgré quelques résurgences. Ainsi, il faut par exemple compter sur le sixième volet de Scream pour épancher nos envies du genre sur grand écran, ce qui reste frustrant quand on constate les soucis de ce volet. On peut également parler des derniers volets de la licence Halloween mais la mutation de sa formule, notamment dans son dernier opus, accentue encore plus la dissension avec des codes plutôt connus mais au potentiel réjouissant. Certains titres ont pu se trouver un intérêt par la sortie sur plateforme, comme le sympathique Killer Game ou le moyen Nobody sleeps in the woods tonight. La sortie en édition physique de Death Party, passé dans certains festivals sous le nom Party Hard, Die Young, pourra alors permettre à certains de remplir certaines attentes dans le sous-genre malgré quelques aspects qui pourront diviser.
Ce film autrichien trouve la bonne idée en se déroulant dans un spring break croate, amenant alors une foule qui renforce encore plus l'incertitude concernant la menace en son sein. Cela se retourne par moments contre le film, notamment avec un grand nombre de personnages opposés à un bodycount plutôt léger. Le rythme s'en voit donc amoindri malgré son heure et demie de métrage mais il faut bien avouer que les quelques meurtres profitent au mieux du décor, en particulier une poursuite sur un toit qui finit évidemment mal. Cette masse de gens appuie alors une certaine paranoïa, surtout quand les meurtres se verront invariablement liés par un événement du passé, ce qui ajoute au côté par moments trop classique de la narration.
Le film se divise ainsi par son ancrage dans certains tropes du genre, et particulièrement son whodunit, et une volonté de modernité appuyée par son décor artificiel. La mise en scène cherche ainsi à se réapproprier une imagerie réseaux sociaux, apportant par moments un côté trop flou, mais dont le mouvement constant appuie une certaine allégresse de l'instant en lien avec le décor et en totale opposition avec la gravité des événements. Certains points ont beau être surlignés par cette réalisation, cela confère une certaine touche à un récit qui fonctionne malgré un rythme assez inégal en général.
Death Party mérite donc le regard curieux des amateurs de slashers par son whodunit profitant de son décorum de spring break. Malgré quelques inégalités dans l'écriture et la mise en scène, le résultat n'ennuie jamais par sa stylisation artificielle marquée jusqu'à un climax à l'approche plus brute. Il en sort un film qui, sans remplir totalement ses promesses, trouve dans sa forme une ironie qui se moque de certaines apparences de façade et parvient à ajouter un intérêt dans son décor. Cela n'en fera pas un des titres indispensables dans le sous-genre mais apporte un plaisir de visionnage dans ses intentions.
Liam Debruel
Avec : Marlon Boess, Markus Freistätter, Michael Glantschnig,...
Distributeur : Kinovista / Condor Films
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Autrichien.
Durée : 1h30min
Synopsis :
Les examens derrière eux, Julia et ses amis décident de célébrer leur diplôme en partant sous le soleil croate. Malheureusement la fête tourne soudainement au cauchemar quand deux membres de la bande sont retrouvés morts. Les messages que reçoit Julia lui laissent penser que ces morts n’ont rien d’accidentelles, bien au contraire… Poursuivi par un tueur masqué prêt à les décimer, le groupe tente de comprendre pourquoi il est pris pour cible. Leur passé pourrait-il expliquer ce jeu de massacre ?
Critique :
Slasher profitant pleinement de son cadre de Sping Break croate pour se démarquer du tout commun, #DeathParty, malgré un rythme inégal, mérite pleinement le regard curieux des amateurs du genre quand bien même le compteur du bodycount reste léger. (@LiamDebruel) pic.twitter.com/xjJWscneaV
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) May 26, 2023
Pleinement présent dans le paysage cinématographique horrifique durant ses heures de gloire, le slasher semble plus timide de nos jours malgré quelques résurgences. Ainsi, il faut par exemple compter sur le sixième volet de Scream pour épancher nos envies du genre sur grand écran, ce qui reste frustrant quand on constate les soucis de ce volet. On peut également parler des derniers volets de la licence Halloween mais la mutation de sa formule, notamment dans son dernier opus, accentue encore plus la dissension avec des codes plutôt connus mais au potentiel réjouissant. Certains titres ont pu se trouver un intérêt par la sortie sur plateforme, comme le sympathique Killer Game ou le moyen Nobody sleeps in the woods tonight. La sortie en édition physique de Death Party, passé dans certains festivals sous le nom Party Hard, Die Young, pourra alors permettre à certains de remplir certaines attentes dans le sous-genre malgré quelques aspects qui pourront diviser.
Copyright Condor Entertainment |
Ce film autrichien trouve la bonne idée en se déroulant dans un spring break croate, amenant alors une foule qui renforce encore plus l'incertitude concernant la menace en son sein. Cela se retourne par moments contre le film, notamment avec un grand nombre de personnages opposés à un bodycount plutôt léger. Le rythme s'en voit donc amoindri malgré son heure et demie de métrage mais il faut bien avouer que les quelques meurtres profitent au mieux du décor, en particulier une poursuite sur un toit qui finit évidemment mal. Cette masse de gens appuie alors une certaine paranoïa, surtout quand les meurtres se verront invariablement liés par un événement du passé, ce qui ajoute au côté par moments trop classique de la narration.
Le film se divise ainsi par son ancrage dans certains tropes du genre, et particulièrement son whodunit, et une volonté de modernité appuyée par son décor artificiel. La mise en scène cherche ainsi à se réapproprier une imagerie réseaux sociaux, apportant par moments un côté trop flou, mais dont le mouvement constant appuie une certaine allégresse de l'instant en lien avec le décor et en totale opposition avec la gravité des événements. Certains points ont beau être surlignés par cette réalisation, cela confère une certaine touche à un récit qui fonctionne malgré un rythme assez inégal en général.
Copyright Condor Entertainment |
Death Party mérite donc le regard curieux des amateurs de slashers par son whodunit profitant de son décorum de spring break. Malgré quelques inégalités dans l'écriture et la mise en scène, le résultat n'ennuie jamais par sa stylisation artificielle marquée jusqu'à un climax à l'approche plus brute. Il en sort un film qui, sans remplir totalement ses promesses, trouve dans sa forme une ironie qui se moque de certaines apparences de façade et parvient à ajouter un intérêt dans son décor. Cela n'en fera pas un des titres indispensables dans le sous-genre mais apporte un plaisir de visionnage dans ses intentions.
Liam Debruel