[CRITIQUE] : Maestro(s)
Réalisateur : Bruno Chiche
Acteurs : Pierre Arditi, Yvan Attal, Miou-miou, Pascale Arbillot, Caroline Anglade,...
Distributeur : Apollo Films / Orange Studio
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Français.
Durée : 1h27min.
Synopsis :
Chez les Dumar, on est chefs d'orchestre de père en fils : François achève une longue et brillante carrière internationale tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique. Quand François apprend qu'il a été choisi pour diriger la Scala, son rêve ultime, son Graal, il n'en croit pas ses oreilles. D'abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu'il découvre qu'en réalité c'est lui qui a été choisi pour aller à Milan…
Critique :
Difficile de taper sur le manque d'originalité profond d'Hollywood et sa manie presque hystérique, à adapter tout ce qui bouge quand, de notre côté, le cinéma hexagonal ne cesse lui aussi de produire des remakes et autres relectures plus où moins improbables pour garnir un calendrier des sorties déjà gentiment corsé.
Reste que dans ce manque cruel d'originalité, nous ne sommes jamais à l'abri pourtant de faire face à d'agréables séances qui tire le meilleur parti de leur matériau d'origine, pour incarner des petites surprises que l'on attendait pas forcément.
Un cas de figure dans lequel se retrouve Maestro(s) de Bruno Chiche, que l'on avait pourtant laissé en 2017 avec le pas forcément défendable L'un dans l'autre qui voyait Stéphane De Groodt et Louise Bourgoin camper deux amants échangeant - littéralement - leurs corps, dans une comédie de boulevard fadasse et jamais vraiment drôle qui louchait gentiment sur Dans la peau d'une blonde de Blake Edwards.
Remake assez lointain du film israélien multi-récompensé Footnote de Joseph Cedar, dont il reprend les conflits familiers - mais à la tournure ici inhabituelle - entre les pères et leurs rejetons, le film quitte le cadre de l'Université hébraïque pour celui donc tout aussi propice aux affrontements, de la musique classique avec deux chefs d'orchestres, François, en passe d'achever une longue et brillante carrière internationale, et son fils Denis, qui vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique.
Si leur relation était déjà plus que fragile, rien ne sera plus pareil au moment où le second est choisi pour diriger la Scala, le rêve ultime du premier...
Joli récit de réconciliation sondant à la fois la rivalité, les égos plus où moins prononcés et les non-dits qui unissent et désunissent un affuté tandem Pierre Arditi/Yvan Attal, l'écriture plutôt fine laisse à chaque personnage ses doléances individuelles et ses dilemmes moraux, là où ĺa mise en scène les enlace d'une manière qui nous permet à la fois de rire de la petite ténacité qui les tiraille tout en célébrant leur détermination/passion quasi-obsessionnelle, mais aussi cet amour qui existe bel et bien entre eux même s'ils peinent à l'exprimer.
Un choc des générations certes peu original et au rythme un brin décousu, mais qui fait son office.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Pierre Arditi, Yvan Attal, Miou-miou, Pascale Arbillot, Caroline Anglade,...
Distributeur : Apollo Films / Orange Studio
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Français.
Durée : 1h27min.
Synopsis :
Chez les Dumar, on est chefs d'orchestre de père en fils : François achève une longue et brillante carrière internationale tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique. Quand François apprend qu'il a été choisi pour diriger la Scala, son rêve ultime, son Graal, il n'en croit pas ses oreilles. D'abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu'il découvre qu'en réalité c'est lui qui a été choisi pour aller à Milan…
Critique :
Joli récit de réconciliation sondant à la fois la rivalité, les égos exacerbés et les non-dits qui unissent et désunissent un affuté tandem Pierre Arditi/Yvan Attal, #Maestros est un choc des générations certes peu original et au rythme un brin décousu, mais qui fait son office. pic.twitter.com/naiCsQhBBu
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 11, 2022
Difficile de taper sur le manque d'originalité profond d'Hollywood et sa manie presque hystérique, à adapter tout ce qui bouge quand, de notre côté, le cinéma hexagonal ne cesse lui aussi de produire des remakes et autres relectures plus où moins improbables pour garnir un calendrier des sorties déjà gentiment corsé.
Reste que dans ce manque cruel d'originalité, nous ne sommes jamais à l'abri pourtant de faire face à d'agréables séances qui tire le meilleur parti de leur matériau d'origine, pour incarner des petites surprises que l'on attendait pas forcément.
Un cas de figure dans lequel se retrouve Maestro(s) de Bruno Chiche, que l'on avait pourtant laissé en 2017 avec le pas forcément défendable L'un dans l'autre qui voyait Stéphane De Groodt et Louise Bourgoin camper deux amants échangeant - littéralement - leurs corps, dans une comédie de boulevard fadasse et jamais vraiment drôle qui louchait gentiment sur Dans la peau d'une blonde de Blake Edwards.
Copyright 2022 VENDÔME FILMS – ORANGE STUDIO – APOLLO FILMS |
Remake assez lointain du film israélien multi-récompensé Footnote de Joseph Cedar, dont il reprend les conflits familiers - mais à la tournure ici inhabituelle - entre les pères et leurs rejetons, le film quitte le cadre de l'Université hébraïque pour celui donc tout aussi propice aux affrontements, de la musique classique avec deux chefs d'orchestres, François, en passe d'achever une longue et brillante carrière internationale, et son fils Denis, qui vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique.
Si leur relation était déjà plus que fragile, rien ne sera plus pareil au moment où le second est choisi pour diriger la Scala, le rêve ultime du premier...
Joli récit de réconciliation sondant à la fois la rivalité, les égos plus où moins prononcés et les non-dits qui unissent et désunissent un affuté tandem Pierre Arditi/Yvan Attal, l'écriture plutôt fine laisse à chaque personnage ses doléances individuelles et ses dilemmes moraux, là où ĺa mise en scène les enlace d'une manière qui nous permet à la fois de rire de la petite ténacité qui les tiraille tout en célébrant leur détermination/passion quasi-obsessionnelle, mais aussi cet amour qui existe bel et bien entre eux même s'ils peinent à l'exprimer.
Un choc des générations certes peu original et au rythme un brin décousu, mais qui fait son office.
Jonathan Chevrier