[CRITIQUE] : Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête
Réalisateurs : Januel P. Mercado et Joel Crawford
Avec : avec les voix de Boris Rehlinger, Antonio Banderas, Maxime Baudoin,…
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Animation, Comédie, Aventure, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h42min
Synopsis :
Le Chat Potté découvre que sa passion pour l'aventure et son mépris du danger ont fini par lui coûter cher : il a épuisé huit de ses neuf vies, et en a perdu le compte au passage. Afin de retomber sur ses pattes notre héros velu se lance littéralement dans la quête de sa vie. Il s'embarque dans une aventure épique aux confins de la Forêt Sombre afin de dénicher la mythique Etoile à vœu, seule susceptible de lui rendre ses vies perdues. Mais quand il ne vous en reste qu’une, il faut savoir faire profil bas, se montrer prudent et demander de l’aide. C’est ainsi qu’il se tourne vers son ancienne partenaire et meilleure ennemie de toujours : l’ensorcelante Kitty Pattes De Velours. Le Chat Potté et la belle Kitty vont être aidés dans leur quête, à leur corps bien défendant, par Perro, un corniaud errant et galleux à la langue bien pendue et d’une inaltérable bonne humeur. Ensemble ils tenteront de garder une longueur d’avance sur la redoutable Boucles D’Or et son gang des Trois Ours, véritable famille de mafieux, mais aussi sur Little Jack Horner devenu bien grand, ou encore sur le chasseur de primes le plus féroce du coin : Le Loup.
Critique :
Alors qu'un hypothétique cinquième film Shrek semble toujours plus où moins dans les tuyaux depuis plusieurs années maintenant, voir débarquer à nouveau dans les salles obscures ce bon vieux Chat Potté dans une suite à son plutôt sympathique spin-off de 2011 signé Chris Miller, titillerait presque un brin notre nostalgie d'une époque pas si lointaine où Dreamworks talonnait gentiment Pixar dans la création d'aventures animées joliment divertissantes.
Second opus tardif et annoncé, dès le titre, comme la dernière péripétie du deuxième BFF de l'ogre tout vert au coeur d'or, Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête, échoué ici au tandem Januel P. Mercado/Joel Crawford, déjoue pleinement toutes les (maigres, il est vrai) attentes et craintes à son sujet en incarnant le meilleur film de la saga derrière Shrek 2, qui embrasse un sérieux salutaire sans pour autant relégué son plus jeune public - et l'amour complice qui va avec - au second plan.
Avec : avec les voix de Boris Rehlinger, Antonio Banderas, Maxime Baudoin,…
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Animation, Comédie, Aventure, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h42min
Synopsis :
Le Chat Potté découvre que sa passion pour l'aventure et son mépris du danger ont fini par lui coûter cher : il a épuisé huit de ses neuf vies, et en a perdu le compte au passage. Afin de retomber sur ses pattes notre héros velu se lance littéralement dans la quête de sa vie. Il s'embarque dans une aventure épique aux confins de la Forêt Sombre afin de dénicher la mythique Etoile à vœu, seule susceptible de lui rendre ses vies perdues. Mais quand il ne vous en reste qu’une, il faut savoir faire profil bas, se montrer prudent et demander de l’aide. C’est ainsi qu’il se tourne vers son ancienne partenaire et meilleure ennemie de toujours : l’ensorcelante Kitty Pattes De Velours. Le Chat Potté et la belle Kitty vont être aidés dans leur quête, à leur corps bien défendant, par Perro, un corniaud errant et galleux à la langue bien pendue et d’une inaltérable bonne humeur. Ensemble ils tenteront de garder une longueur d’avance sur la redoutable Boucles D’Or et son gang des Trois Ours, véritable famille de mafieux, mais aussi sur Little Jack Horner devenu bien grand, ou encore sur le chasseur de primes le plus féroce du coin : Le Loup.
Critique :
Porté par la même énergie délurée que son ainé tout autant qu'il est dénué de tout esprit de pastiche, #LeChatPottéLaDernièreQuête joue la carte du western spaghetti sauce mariachi et incarne une excellente suite à la fois mature et complexe rappellant au bon souvenir de #Dragons pic.twitter.com/uE2DhmUGfT
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 5, 2022
Alors qu'un hypothétique cinquième film Shrek semble toujours plus où moins dans les tuyaux depuis plusieurs années maintenant, voir débarquer à nouveau dans les salles obscures ce bon vieux Chat Potté dans une suite à son plutôt sympathique spin-off de 2011 signé Chris Miller, titillerait presque un brin notre nostalgie d'une époque pas si lointaine où Dreamworks talonnait gentiment Pixar dans la création d'aventures animées joliment divertissantes.
Second opus tardif et annoncé, dès le titre, comme la dernière péripétie du deuxième BFF de l'ogre tout vert au coeur d'or, Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête, échoué ici au tandem Januel P. Mercado/Joel Crawford, déjoue pleinement toutes les (maigres, il est vrai) attentes et craintes à son sujet en incarnant le meilleur film de la saga derrière Shrek 2, qui embrasse un sérieux salutaire sans pour autant relégué son plus jeune public - et l'amour complice qui va avec - au second plan.
Copyright DreamWorks Animation |
Porté par la même énergie délurée que son illustre aîné tout autant qu'il est expurgé de tout esprit de pastiche (le mal qui a lentement mais sûrement rongé la saga mère), le film joue la carte du western spaghetti sauce mariachi, à la fois mature et complexe enlacé autour d'un héros en fin de vie (littéralement, puisqu'il ne lui en reste plus qu'une) totalement conscient d'être confronté à sa propre mortalité qui lui tend les pattes (pensez Logan de James Mangold, la violence sanglante en moins et l'étiquette PG-13 en plus), lancé dans une ultime quête pour son salut, face à son plus grand adversaire - Big Bad Wolves.
Redonnant une seconde jeunesse à un univers familier certes toujours autant marqué par la pop culture (même si les références sont une nouvelle fois au service de l'histoire et non d'une blague facile), mais qui n'a jamais peur d'assumer les dures vérités de la vie (ce qui rappelle au bon souvenir de la trilogie Dragons, dont les enjeux émotionnels étaient furieusement palpables), le film, embaumé dans une animation splendide et dynamique - tout en étant fluide dans l'action, ici généreuse - au style pictural, est une merveilleuse surprise et un au revoir réussi et touchant à ce qui est, sans l'ombre d'un doute, le plus doux et attachant personnage de la saga Shrek.
Jonathan Chevrier
Redonnant une seconde jeunesse à un univers familier certes toujours autant marqué par la pop culture (même si les références sont une nouvelle fois au service de l'histoire et non d'une blague facile), mais qui n'a jamais peur d'assumer les dures vérités de la vie (ce qui rappelle au bon souvenir de la trilogie Dragons, dont les enjeux émotionnels étaient furieusement palpables), le film, embaumé dans une animation splendide et dynamique - tout en étant fluide dans l'action, ici généreuse - au style pictural, est une merveilleuse surprise et un au revoir réussi et touchant à ce qui est, sans l'ombre d'un doute, le plus doux et attachant personnage de la saga Shrek.
Jonathan Chevrier