[CRITIQUE] : Samouraï Academy
Réalisateurs : Rob Minkoff, Mark Koetsier et Chris Bailey
Acteurs : avrc les voix de Michael Cera, Samuel L. Jackson, Djimon Hounsou, Mel Brooks, Ricky Gervais, Michelle Yeoh,...
Distributeur : SND
Budget : -
Genre : Animation, Comédie, Arts Martiaux, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Hank est un chien enjoué qui rêve d’être samouraï dans un monde où ce privilège n’est réservé… qu’aux chats ! Moqué, refusé par toutes les écoles de samouraïs, il rencontre un gros matou grincheux, un maître guerrier qui finit par accepter de lui enseigner les techniques ancestrales des samouraïs. L’apprentissage va être rude pour le jeune chien remuant et dissipé : il faut apprendre à manier le sabre, devenir agile comme un chat, maîtriser les arts martiaux, et Hank n’est pas très doué. Mais pour devenir samouraï, Hank se donne… un mal de chien ! Quand l’armée de chats du Shogun déferle sur la ville, le courage et l’astuce de l’apprenti samouraï vont enfin s’avérer utiles : « chat va barder, il va leur mettre la pâtée » !
Critique :
Force est d'admettre qu'au premier regard, rien ne laissait présager que ce qui ne semblait être qu'une immigration aussi grossière que totalement décomplexée de la franchise Kung Fu Panda, pouvait accoucher d'un sympathique divertissement animé comme peut l'être Samouraï Academy (" traduction " VF totalement faisandée de Paws of Fury : The Legend of Hank), remake totalement improbable du méconnu Le Shérif est en prison de Mel Brooks - sorti la même année que son chef-d'oeuvre Young Frankenstein -, où le pape de l'humour US dénonçait avec cynisme le racisme profond qui gangrène son propre pays.
Sans surprise, la folie inventive et burlesque du cinéaste (dont l'hommage ne se limite pas qu'à quelques références bien amenées, puisqu'il est aussi présent au casting vocal) ne pouvait que se marier avec celle tout aussi déglinguée d'une animation Nickelodeon-esque du trio Rob Minkoff, Mark Koetsier et Chris Bailey.
Exit le western et bonjour le chambara aux douces résonances modernes passées au tamis du cartoon tout public, l'histoire suit cette fois un chien qui se rêve samouraï dans un monde où seul les chats peuvent jouir de se privilège.
Moqué, refusé par toutes les écoles de samouraïs, il rencontre un gros matou grincheux, Jimbo, un maître guerrier qui finit par accepter de lui enseigner les techniques ancestrales des samouraïs qui lui serviront à défendre la ville au moment où le terrible Shogun lâche son armée...
Férocement épuré - à peine quatre-vingt-cinq minutes au compteur - et faisant tout du long fît de sa prévisibilité, Paws of Fury incarne un étonnant petit bout de méta-comédie satirique qui n'hésite jamais à fracasser le quatrième mur ni à se laisser aller à quelques blagues Deadpool-esque (même si certaines tombent parfois à plat), tout en étant parsemé de séquences d'action colorée et plutôt bien animée à la violence tout aussi burlesque.
Un brin rachitique dans sa morale (l'importance de la famille, de la tolérance et de l'acceptation de l'autre), le film a beau être un divertissement inoffensif et oubliable, il offre néanmoins tout ce que les bandes-annonces ont promis et rares sont ceux à en faire autant ces derniers mois...
Jonathan Chevrier
Acteurs : avrc les voix de Michael Cera, Samuel L. Jackson, Djimon Hounsou, Mel Brooks, Ricky Gervais, Michelle Yeoh,...
Distributeur : SND
Budget : -
Genre : Animation, Comédie, Arts Martiaux, Famille.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Hank est un chien enjoué qui rêve d’être samouraï dans un monde où ce privilège n’est réservé… qu’aux chats ! Moqué, refusé par toutes les écoles de samouraïs, il rencontre un gros matou grincheux, un maître guerrier qui finit par accepter de lui enseigner les techniques ancestrales des samouraïs. L’apprentissage va être rude pour le jeune chien remuant et dissipé : il faut apprendre à manier le sabre, devenir agile comme un chat, maîtriser les arts martiaux, et Hank n’est pas très doué. Mais pour devenir samouraï, Hank se donne… un mal de chien ! Quand l’armée de chats du Shogun déferle sur la ville, le courage et l’astuce de l’apprenti samouraï vont enfin s’avérer utiles : « chat va barder, il va leur mettre la pâtée » !
Critique :
Férocement épuré (85 min à peine) et faisant tout du long fît de sa prévisibilité, #SamouraiAcademy incarne un étonnant petit bout de méta-comédie satirique qui n'hésite jamais à fracasser le quatrième mur ni à se laisser aller à une action et une violence tout aussi burlesque. pic.twitter.com/nNTFP9Qjgi
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) October 9, 2022
Force est d'admettre qu'au premier regard, rien ne laissait présager que ce qui ne semblait être qu'une immigration aussi grossière que totalement décomplexée de la franchise Kung Fu Panda, pouvait accoucher d'un sympathique divertissement animé comme peut l'être Samouraï Academy (" traduction " VF totalement faisandée de Paws of Fury : The Legend of Hank), remake totalement improbable du méconnu Le Shérif est en prison de Mel Brooks - sorti la même année que son chef-d'oeuvre Young Frankenstein -, où le pape de l'humour US dénonçait avec cynisme le racisme profond qui gangrène son propre pays.
Sans surprise, la folie inventive et burlesque du cinéaste (dont l'hommage ne se limite pas qu'à quelques références bien amenées, puisqu'il est aussi présent au casting vocal) ne pouvait que se marier avec celle tout aussi déglinguée d'une animation Nickelodeon-esque du trio Rob Minkoff, Mark Koetsier et Chris Bailey.
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Exit le western et bonjour le chambara aux douces résonances modernes passées au tamis du cartoon tout public, l'histoire suit cette fois un chien qui se rêve samouraï dans un monde où seul les chats peuvent jouir de se privilège.
Moqué, refusé par toutes les écoles de samouraïs, il rencontre un gros matou grincheux, Jimbo, un maître guerrier qui finit par accepter de lui enseigner les techniques ancestrales des samouraïs qui lui serviront à défendre la ville au moment où le terrible Shogun lâche son armée...
Férocement épuré - à peine quatre-vingt-cinq minutes au compteur - et faisant tout du long fît de sa prévisibilité, Paws of Fury incarne un étonnant petit bout de méta-comédie satirique qui n'hésite jamais à fracasser le quatrième mur ni à se laisser aller à quelques blagues Deadpool-esque (même si certaines tombent parfois à plat), tout en étant parsemé de séquences d'action colorée et plutôt bien animée à la violence tout aussi burlesque.
Un brin rachitique dans sa morale (l'importance de la famille, de la tolérance et de l'acceptation de l'autre), le film a beau être un divertissement inoffensif et oubliable, il offre néanmoins tout ce que les bandes-annonces ont promis et rares sont ceux à en faire autant ces derniers mois...
Jonathan Chevrier