[CRITIQUE] : L’intrusion
Réalisateur : Adam Salky
Acteurs : Freida Pinto, Logan Marshall-Green, Robert John Burke,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h32min.
Synopsis :
Un couple qui vient de s'installer dans une petite ville est victime d'un cambriolage. Traumatisée, l'épouse commence à soupçonner son entourage.
Critique :
Découvert aux yeux du monde et des spectateurs en tant que second couteau de luxe dans le plus ou moins défendable (et surtout toujours plus qu'Alien Covenant) Prometheus de papy Ridley Scott, devenant de facto, le sosie number one de Tom Hardy, Logan Marshall-Green n'a pas forcément eu la carrière qu'il méritait par la suite, peut-être parce qu'au fond, il ne peut y avoir qu'un Tom Hardy dans la jungle Hollywoodienne (le " There Can Be Only One " de Totoff Lambert n'a jamais paru aussi juste).
Ce qui ne l'a pas pour autant empêché de trainer sa caracasse charismatique - logique puisque " Hardy-esque " - dans quelques péloches hautement recommandables (Upgrade, Upgrade, Upgrade !), et même de débuter une carrière de metteur en scène avec le réussi Adopt a Highway... là encore dans une indifférence générale plus que cruelle.
Pas de bol, ce n'est résolument pas le nouveau film made in Netflix qu'il porte en tant que lead masculin aux côtés de la sous-utilisée elle aussi, Freida Pinto, qui va changer un brin la donne.
Comme bon nombres de productions de la firme produite par un algorithme qui a planté en cours de route, mais dont nous sommes tout de même obligés de regarder le résultat final, le home invasion/slash-nuptial Intrusion (L'Intrusion par chez nous, pourquoi pas mais surtout pourquoi) d'Adam Salky, bâcle scrupuleusement presque tout ce qui peut s'avérer un tant soit peu divertissant dans les histoires de drame psychologiques et domestiques, plongeant dans les secrets intimes d'un couple - faussement - bien sous tout rapport.
À la fois furieusement générique et extrêmement ennuyeux, la péloche, qui suit le traumatisme de plus en plus tortueux d'une femme suite au cambriolage musclé de leur maison (qui a vu son mari, architecte au goût douteux, tâter du pistolet pour s'occuper des voyous), et qui se lance à la recherche des vrais raisons de celui-ci, marque par son manque effarant de subtilité et de tension, fruit d'un scénario aussi amorphe et sans ambitions que prévisible, plus oubliable encore qu'un simple roman de plage aux accents Hitchcockiens.
Destiné à se fondre dans le défilement sans fin du catalogue Netflix, L'Intrusion et ses pseudos relans de drame conjugal domestique perspicace (louchant gentiment sur Rebecca de Daphné du Maurier), ne survole jamais l'incroyable potentiel de son histoire (la façon dont la méfiance et la paranoïa peuvent lentement mais sûrement ébranler un mariage), et incarne une séance aussi lisse qu'elle manque cruellement d'intensité.
Reste la partition investie de Freida Pinto et celle, irritante au premier abord mais plus subtile qu'il n'y paraît, de Marshall-Green (un mari exigeant sournoisement la confiance totale et l'amour de sa femme après l'avoir soutenue pendant sa maladie), trop peu pour sauver les apparences, mais surtout rendre un minimum divertissant l'effort.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Freida Pinto, Logan Marshall-Green, Robert John Burke,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h32min.
Synopsis :
Un couple qui vient de s'installer dans une petite ville est victime d'un cambriolage. Traumatisée, l'épouse commence à soupçonner son entourage.
Critique :
Destiné à se fondre dans le défilement sans fin du catalogue Netflix, #LIntrusion et ses pseudos relans de drame conjugal domestique perspicace, ne survole jamais l'incroyable potentiel de son histoire, et incarne une séance aussi lisse qu'elle manque cruellement d'intensité. pic.twitter.com/4DX0HKIHW1
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) September 24, 2021
Découvert aux yeux du monde et des spectateurs en tant que second couteau de luxe dans le plus ou moins défendable (et surtout toujours plus qu'Alien Covenant) Prometheus de papy Ridley Scott, devenant de facto, le sosie number one de Tom Hardy, Logan Marshall-Green n'a pas forcément eu la carrière qu'il méritait par la suite, peut-être parce qu'au fond, il ne peut y avoir qu'un Tom Hardy dans la jungle Hollywoodienne (le " There Can Be Only One " de Totoff Lambert n'a jamais paru aussi juste).
Ce qui ne l'a pas pour autant empêché de trainer sa caracasse charismatique - logique puisque " Hardy-esque " - dans quelques péloches hautement recommandables (Upgrade, Upgrade, Upgrade !), et même de débuter une carrière de metteur en scène avec le réussi Adopt a Highway... là encore dans une indifférence générale plus que cruelle.
Pas de bol, ce n'est résolument pas le nouveau film made in Netflix qu'il porte en tant que lead masculin aux côtés de la sous-utilisée elle aussi, Freida Pinto, qui va changer un brin la donne.
Comme bon nombres de productions de la firme produite par un algorithme qui a planté en cours de route, mais dont nous sommes tout de même obligés de regarder le résultat final, le home invasion/slash-nuptial Intrusion (L'Intrusion par chez nous, pourquoi pas mais surtout pourquoi) d'Adam Salky, bâcle scrupuleusement presque tout ce qui peut s'avérer un tant soit peu divertissant dans les histoires de drame psychologiques et domestiques, plongeant dans les secrets intimes d'un couple - faussement - bien sous tout rapport.
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À la fois furieusement générique et extrêmement ennuyeux, la péloche, qui suit le traumatisme de plus en plus tortueux d'une femme suite au cambriolage musclé de leur maison (qui a vu son mari, architecte au goût douteux, tâter du pistolet pour s'occuper des voyous), et qui se lance à la recherche des vrais raisons de celui-ci, marque par son manque effarant de subtilité et de tension, fruit d'un scénario aussi amorphe et sans ambitions que prévisible, plus oubliable encore qu'un simple roman de plage aux accents Hitchcockiens.
Destiné à se fondre dans le défilement sans fin du catalogue Netflix, L'Intrusion et ses pseudos relans de drame conjugal domestique perspicace (louchant gentiment sur Rebecca de Daphné du Maurier), ne survole jamais l'incroyable potentiel de son histoire (la façon dont la méfiance et la paranoïa peuvent lentement mais sûrement ébranler un mariage), et incarne une séance aussi lisse qu'elle manque cruellement d'intensité.
Reste la partition investie de Freida Pinto et celle, irritante au premier abord mais plus subtile qu'il n'y paraît, de Marshall-Green (un mari exigeant sournoisement la confiance totale et l'amour de sa femme après l'avoir soutenue pendant sa maladie), trop peu pour sauver les apparences, mais surtout rendre un minimum divertissant l'effort.
Jonathan Chevrier