[CRITIQUE] : Jeux d’espions
Réalisateur : Adrian Bol
Avec : Scott Adkins, Honor Kneafsey, Yuliia Sobol,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Thriller, Action.
Nationalité : Néerlandais, Britannique, Polonais, Américain, Ukrainien.
Durée : 1h41min.
Synopsis :
Martin Baxter, ancien agent secret, est hanté par son passé d’espion. Lorsqu’une journaliste ukrainienne le sollicite afin de retrouver des documents compromettant les services secrets russes, il est pris en chasse par ses anciens collègues de la CIA, du MI-6 et le FSB a kidnappé sa fille. Baxter a 24 heures pour livrer les documents et la journaliste ou sa fille disparaît.
Critique :
Dans le giron du DTV d'action, il fait être un tant soit peu charismatique pour percer et au final, seuls les forts survivent et Scott Adkins en fait définitivement parti, sorte de petit frère de sa figure tutélaire JCVD, dans le sens où il ne cherche pas qu'à enchaîner les coups de tatanes, en tentant d'aligner les performances solides dans tous les genres ou presque, qu'on lui donne l'opportunité d'aborder.
À une heure ou les salles obscures n'ont toujours pas réouvertes (damn...), le bonhomme a résolument une chance de se frayer un chemin dans les salons hexagonaux avec sa dernière production, le thriller d'espionnage Legacy of Lies d'Adrian Bol, ou le bonhomme botte gentiment des culs mais avec un minimum de scénario autour.
Dit scénario il est vrai savamment alambiqué, et contant les aléas d'un ex-agent du MI6 veuf Martin Baxter, qui joint les deux bouts pour élever sa fille Lisa (excellente Honor Kneafsey), en participant à des combats clandestins tout en travaillant comme videur.
Mais sa vie va être salement chamboulé lorsqu'il rencontrera la journaliste Sacha, qui va lui rappeler au souvenir de la mission manquée qui lui avait coûté sa femme et son job : le FSB va kidnapper sa fille, tandis que le MI6 et même la CIA vont se mettre à ses trousses...
Bien plus léchée qu'aurait pu le laisser penser son budget anémique (à tel point qu'il ne laisse jamais penser, que ce soit dans son vaste panel de décors ou son utilisation brillante de la lumière et de sa photographie), un poil timide en action même si ses séquences servent le récit (et, nuance importante, ne servent pas de récit) et son admirablement bien chorégraphiée - l'excellent Tim Man à la barre -, le film de Bol est, coup de bol (pardon, vraiment) un sympathique et brutal thriller d'espionnage dirigé avec assurance (pas de sheakycam, merci), totalement vissé sur son interprète vedette au diapason, parfait en papa au fond du trou luttant constamment avec ses démons.
Le cinéaste lui permet de laisser parler un peu plus ses talents de comédiens (bien réels), rendant de facto ses rares scènes de fights encore plus immersives.
Alors certes, Jeux d'espions en VF, ne pète pas dans la soie de l'originalité et traînent deux, trois casseroles assez cocasses (un rebondissement final invraisemblable en tête), mais pour un divertissement pépère du samedi soir il fait mieux que bien son office, et c'est vraiment tout ce qu'on lui demande.
Jonathan Chevrier
Avec : Scott Adkins, Honor Kneafsey, Yuliia Sobol,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Thriller, Action.
Nationalité : Néerlandais, Britannique, Polonais, Américain, Ukrainien.
Durée : 1h41min.
Synopsis :
Martin Baxter, ancien agent secret, est hanté par son passé d’espion. Lorsqu’une journaliste ukrainienne le sollicite afin de retrouver des documents compromettant les services secrets russes, il est pris en chasse par ses anciens collègues de la CIA, du MI-6 et le FSB a kidnappé sa fille. Baxter a 24 heures pour livrer les documents et la journaliste ou sa fille disparaît.
Critique :
Bien plus soigné et léché qu'aurait pu le laisser penser son budget anémique, un poil timide dans son action même si ses séquences servent le récit (et ne servent pas de récit), #JeuxdEspions est un sympathique et brutal thriller d'espionnage dominé par un excellent Scott Adkins. pic.twitter.com/fihDx8sOZJ
— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) January 5, 2021
Dans le giron du DTV d'action, il fait être un tant soit peu charismatique pour percer et au final, seuls les forts survivent et Scott Adkins en fait définitivement parti, sorte de petit frère de sa figure tutélaire JCVD, dans le sens où il ne cherche pas qu'à enchaîner les coups de tatanes, en tentant d'aligner les performances solides dans tous les genres ou presque, qu'on lui donne l'opportunité d'aborder.
À une heure ou les salles obscures n'ont toujours pas réouvertes (damn...), le bonhomme a résolument une chance de se frayer un chemin dans les salons hexagonaux avec sa dernière production, le thriller d'espionnage Legacy of Lies d'Adrian Bol, ou le bonhomme botte gentiment des culs mais avec un minimum de scénario autour.
Dit scénario il est vrai savamment alambiqué, et contant les aléas d'un ex-agent du MI6 veuf Martin Baxter, qui joint les deux bouts pour élever sa fille Lisa (excellente Honor Kneafsey), en participant à des combats clandestins tout en travaillant comme videur.
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Mais sa vie va être salement chamboulé lorsqu'il rencontrera la journaliste Sacha, qui va lui rappeler au souvenir de la mission manquée qui lui avait coûté sa femme et son job : le FSB va kidnapper sa fille, tandis que le MI6 et même la CIA vont se mettre à ses trousses...
Bien plus léchée qu'aurait pu le laisser penser son budget anémique (à tel point qu'il ne laisse jamais penser, que ce soit dans son vaste panel de décors ou son utilisation brillante de la lumière et de sa photographie), un poil timide en action même si ses séquences servent le récit (et, nuance importante, ne servent pas de récit) et son admirablement bien chorégraphiée - l'excellent Tim Man à la barre -, le film de Bol est, coup de bol (pardon, vraiment) un sympathique et brutal thriller d'espionnage dirigé avec assurance (pas de sheakycam, merci), totalement vissé sur son interprète vedette au diapason, parfait en papa au fond du trou luttant constamment avec ses démons.
Le cinéaste lui permet de laisser parler un peu plus ses talents de comédiens (bien réels), rendant de facto ses rares scènes de fights encore plus immersives.
Alors certes, Jeux d'espions en VF, ne pète pas dans la soie de l'originalité et traînent deux, trois casseroles assez cocasses (un rebondissement final invraisemblable en tête), mais pour un divertissement pépère du samedi soir il fait mieux que bien son office, et c'est vraiment tout ce qu'on lui demande.
Jonathan Chevrier