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[CRITIQUE] : Comme Chiens et Chats 3 : Patte dans la Patte


Réalisateur : Sean McNamara
Avec : Max Greenfield, George Lopez, Melissa Ranch,....
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Comédie, Familiale.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h20min.


Synopsis :
Cela fait 10 ans que la Grande Trève, un système de surveillance élaboré, réunissant de nombreuses espèces, conçu et monitoré par des chiens et des chats pour maintenir la paix, a été créée. Mais, lorsqu'un méchant génie de l'informatique pirate le réseau, les fréquences audibles uniquement par les chiens et les chats sont manipulées pour créer des conflits et mener à une nouvelle guerre. C'est pourquoi une équipe d'agents très inexpérimentés va devoir faire preuve d'instinct animal pour restaurer l'ordre et la paix entre chiens et chats.




Critique :


Si vous avez eu une enfance géniale, elle a comme la mienne été bercée par la VHS du merveilleux Comme Chiens et Chats. Et si c’est le cas, peut être que vous avez regardé d’un œil intrigué sa suite La Revanche de Kitty Gallore et que vous avez trouvé très agréable cette suite très référencée, un peu pataude mais surtout très rafraichissante jouant à merveille et manière plutôt ludique avec son concept de chien et chats espions. Et si c’est le cas, probablement que vous n’avez absolument pas entendu parler de la sortie toute récente d’un troisième film directement en DVD ; parce que tout le monde s’en fou et que personne n’en parle. Et ce n’est peut-être pas plus mal étant donné la médiocrité abyssale du film dans tous ses aspects, un détestable tas d’excrément filmique rance comme pas permis, produit sans envie, sans idées et surtout sans la moindre étincelle de rêve infantile.  


C’est dans un premier temps dans ce qu’il raconte que le film se gaufre sans élégance. Maintenant que les chiens et les chats ont fait la paix à la suite des évènements du second film, leurs réseaux d’espionnage respectifs ont pour ainsi dire fusionné pour n’en formé qu’un seul : le PROUT... On respire par le nez, et on essuie les bouts de cerveaux qui commencent déjà à se faire la malle par les oreilles, c’est que le début. Malheureusement, tous les autres animaux de compagnie un peu moches et moins poilus que nos amis sont très jaloux, et vont s’organiser autour d’un cacatoès leader charismatique pour former une nouvelle organisation terroriste redoutable : le Cercle des Animaux de Compagnie Atypique. Le CACA. On rigole ou on rigole pas ? Pendant que les courageux agents du PROUT pourchassent les machiavéliques terroristes du CACA (par pitié, tuez-moi) car ces derniers diffusent une fréquence qui force les chats et les chiens à se cogner sur la truffe, on va aussi suivre les aventures des maitres et maitresses respectifs de nos deux protagonistes poilus. Et c’est presque ça qui intéresse le plus les âmes malades qui ont permis à ce film d’exister, parce que c’est des ados, et les ados ça passe beaucoup trop de temps sur leurs téléphones, d’ailleurs moi de mon temps on avait pas de téléphones, on était bien plus heureux et tu vois on avait un vrai contact humain, vraiment votre génération quelle calamité. Avec la subtilité d’un Cane Corso qui sodomise un chaton, c’est un film qui passe son temps à diaboliser la technologie sous toutes ses formes, et le tout sans jamais la comprendre ou chercher à le faire. En terme de discours c’est au niveau de ton grand-père sénile qui te dit d’arrêter d’aller sur fesse de bouc et touitère parce que ça fait fondre les neurones. Et si en effet, la difficulté du contact humain dans un monde où les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus grande et peuvent s’avérer extrêmement aliénants pour certains adolescents peut être un passionnant sujet de film, ça demande une petite connaissance du sujet et un minimum de recul si tu veux pas passer pour l’abruti fini que tu es probablement.


Pour ce qui est de tous les reproches techniques que je vais faire au film, c’est un peu plus excusable par sa qualité de film voué à une sortie DVD, il a probablement beaucoup moins de moyen et fait ce qu’il peut avec ce qu’il a. Sauf qu’il ne peut vraiment pas grand-chose. Le film est d’une incompétence stupéfiante que ce soit en terme de lumières mais surtout de mise en scène, se contentant de plans fixe moches pour faire bouger à l’arrache les babines des bestiaux (c’est beaucoup mieux fait dans le premier film sorti en 2001) et complètement perdu dès qu’il s’agit de se déplacer dans l’espace, le metteur en scène est paumé, c’est monté à la truelle, et les effets spéciaux sont catastrophiques. Mention toute spéciale pour les bâtons habillés comme des patounes qui est je crois l’effet marchant le moins bien de toute l’histoire du cinéma, c’est un enfer, personne n'en a rien à foutre ils avaient juste envie de jouer avec des chats et des fonds verts, et ça m'échauffe les oreilles. Si comme moi vous avez une certaine affection pour la licence, je ne peux que vous conseiller de ne pas voir cette insignifiante suite au risque de subir une violente descente d’organe, c’est aussi débile que c’est laid et ça ne mérite pas du tout 1h20 de votre temps, ça mérite seulement de boire le jus du fond de la poubelle avec une paille.


Kevin



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