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[GO FOLLOW] : Épisode #33. Victor Saint Macary




Un/une invitée, des questions terribles et, on l'espère, une envie irrépressible pour toi de les suivre (si ce n'est pas déjà fait)...



Parce que si faire de un brin de pub aux personnes créatives et cinéphiles qui le méritent, c'est une bonne chose, avouons que le faire autour d'un concept un minimum fun (on l'espère), c'est encore mieux !
Du coup, voilà la raison pour laquelle nous lançons notre section Go Follow, un projet qui nous tient à coeur et dans lequel on titillera la cinéphilie mais aussi et surtout, les connaissances en pop culture, d'un ou d'une super invitée qui nous aura fait l'honneur d'accepter de partager notre doux délire, mais surtout qui mérite clairement que vous les suiviez sur les réseaux sociaux.
Alors attention, à vos clics et... Go Follow !



#33. Victor Saint Macary (@victorsaintmac)







Salle silencieuse ou salle euphorique ? Car parfois, tout est une question d'ambiance...

Ca dépend un peu du film. Un film de Nuri Bilge Ceylan avec des mecs qui hurlent, ça peut être compliqué. Mais quand le film le permet, c'est extraordinaire une salle qui le vit à le fond. Je me rappelle de Mission : Impossible 2, à l'UGC Normandie, les gens étaient en folie, c'est un souvenir génial.

Ta pire séance ciné, celle qui ne méritait même pas le prix du billet ? (Même si tu as un abonnement illimité)

Festival de Cannes, palais des festivals, petite salle de projection dans les étages, le matin. J'arrive un peu en retard pour voir Jusqu'en enfer de Sam Raimi. Je m'assois dans le noir là où je peux et me retrouve à côté d'un mec ultra costaud qui prend énormément de place. Donc ça part mal. Et petit à petit, son odeur commence à aussi envahir mon espace. Un doux mélange d'alcool, de cigarettes, de sudation et de vomi. Le mec avait du faire une grosse fiesta la veille. J'ai vécu le film (très bon) en odorama.

Le plus grand héros du cinéma d'action : Stallone ? Schwarzenegger ? Norris ? JCVD ? Seagal ? Spoilers : Stallone est la meilleure des réponses.

Bah tous ces mecs là franchement. Je les ai tous aimés. Norris peut-être moins. J'adorais aussi Jackie Chan. Mister Dynamite, Police Story, Double Dragon... des chefs-d'oeuvre.



Tu pleures souvent au cinéma, ou la clim est toujours agressive au niveau de tes yeux ?

Je suis un homme fontaine au cinéma. Je chiale énormément. Et j'adore ça. Ca me lave de pleurer. Je suis tout détendu après. Comme une séance de yoga.

Qu'est-ce qui te manque le plus : les vidéoclubs, les belles affiches de cinéma dessinés et qui ne copiaient pas le même moule, ou un film à la télévision avec moins de quatre coupures pub en deux heures ?

J'ai l'impression, et c'est peut-être un truc de vieux con de dire ça, que quand il y avait moins de films, on les attendait plus. Petit, je pouvais compter les jours et trépigner d'impatience avant la sortie d'un film. Je me rappelle que pour Akira de Katsuhiro Ôtomo, j'étais dans tous mes états. Aujourd'hui, avec cet accès illimité aux images, je ressens moins cette impatience. Mais j'ai vieilli aussi... Et les vidéoclubs, c'est là où j'ai construit ma "cinéphilie". Le week-end chez ma mère, j'avais le droit de louer plein de films, et je pouvais en regarder 3-4 par jour. Je regardais tout ce que me tombait entre les mains. Le vidéoclub a été une drogue dure.

Quitte à jouer les stagiaires exploités par un grand réalisateur, tu aurais choisi de participer à quel tournage ?


Fitzcarraldo de Werner Herzog, juste pour assister au moment où les Indiens machiguengas ont proposé de tuer Kinski, parce qu'il criait trop et faisait chier tout le monde.

Âge d'or d'Hollywood, Nouvel Hollywood, Nouvelle Vague ou le catalogue de la Cannon ? Oui, ça n'a strictement rien à voir mais dire Cannon, c'est canon.

Ouais le logo Cannon, cette madeleine quand même. Le reste est venu plus tard. Cannon c'est la pure jubilation. Runaway Train, Highlander, Barfly, Bloodsport... merci Golan et Globus.



Je suis ton père à jamais ou en fait, la prélogie c'était pas si mal que ça finalement ?

Je suis ton père à jamais. Le choc quand j'ai découvert Star Wars à la télé. Je devais avoir 7-8 ans. Ca m'a ouvert la tête. Avec la prélogie, j'ai plus jamais ressenti cette magie. Ca fonctionnait plus...

T'es chanceux comme un gagnant de l'Euro Million qui a rempli son tiquet à l'aveugle : Hollywood s'intéresse à ta personne et te laisse carte blanche pour un biopic. Qui le dirige et qui t'incarne ? Si tu dis Nicolas Cage, on aide au financement, promis...

Michael Shannon ou Humphrey Bogart (si on a beaucoup d'argent on peut le ressusciter non ?).

Cites une gueule qui n'est clairement pas une gueule porte bonheur, mais qui t'as fait bien cauchemarder ou frissonner ?

Bizarrement, le film qui m'a fait le plus cauchemarder est une comédie : Docteur Jerry et Mister Love. Dans le film, Jerry Lewis boit une potion pour devenir super beau-gosse, et il se transforme. Les poils lui poussent. Il fait des bruits étranges. Et y a un oiseau en cage qui commente. J'ai vu ça à Noël, avec mes cousines, j'ai pas dormi pendant 3 semaines.

Tu préfères une dry martini au country club, une pinte au Winchester, une tequila au Titty Twister ou alors l'alcool se boit avec modération et, justement, ton second prénom est modération ?

Ce serait soit avec John Cassavetes, Ben Gazzara et Peter Falk (Husbands), soit avec avec Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu (Saint Amour).


T'es plus délire potache, humour slapstick ou comédie plus subtile ?

J'aime tous les genres. Chaplin / Keaton / Tati / Wilder / Yves Robert / Zucker, Abrahams and Zucker / Farrelly / Salvadori... après mon préféré c'est Blake Edwards.

Le DVD (ou la VHS) que tu as tellement poncé que ton lecteur t'insulte à chaque fois que tu lui mets sous le nez ?
True Romance de Tony Scott et les sketchs des Nuls.

Avec quelle personnalité du septième art disparue, tu voudrais partager une bonne pinte ou un plateau de sushi (marche aussi avec les pizzas, mais ça dépend de ses goûts en fait… puis elle est peut-être au régime aussi)
Claude Chabrol. Il paraît que ça mangeait bien.

Ton plus crush cinématographique, celui pour lequel tu aurais tout quitté, ton boulot, tes études, ton studio, tes parents et même ta partie d'Animal Crossing.

Winona Ryder dans les années 90. J'étais fou amoureux.


De 1 à 10 sur l'échelle capillaire du roi Nicolas Cage, tu le situe ou le pire look que t'as pu avoir dans ta vie ?

A 15 ans, j'ai eu les cheveux décolorés, et je les mettais en l'air en les enduisant de Wax. Les photos de cette époque ont étrangement disparu.

La meilleure bande d'ados dans les teens movies, celle que tu aurais rejoint sans hésiter (sauf s'il y avait une session de bizutage avant).

La bande du Péril Jeune. "L’homme descend du singe, Tomasi est un homme, Tomasi ne descend pas du panier de basket."

Team DeLorean ou Team Overboard ? Tu peux dire Team Almanac des sports aussi, mais on va vite te juger comme une personne qui pense qu'au poignon et au chaos...

Overboard on a tous rêvé non ? En plus, je faisais du skate à l'époque.

À une heure ou la franchisation à outrance (remake, reboot, spin-off, suite, prequel,...) est devenu le mojo créatif le plus imposant, quel est le film ou la franchise, que tu ne veux absolument pas qu'on touche ? (Limite tu partirais à la guerre ou tu briserais ton PEL pour l'en empêcher)

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin ça me ferait mal au coeur.


Qu'est-ce qui est le plus irritant : Les traductions françaises maladroites - pour être poli - des titres de films étrangers ? Le manque cruelle d'imagination des affiches de films récentes ? Ou le spectateur lambda qui s'offusque que le cinéma français ne propose que des daubes, en ne retenant que deux, trois productions populaires difficilement défendables au milieu de la distribution annuelle ?

Ahah, les gens qui pensent que le cinéma français n'est qu'une usine à bouses, subventionnée par leurs impôts, ça me tend pas mal.

Ton plus gros plaisir coupable inavouable, qui ne l'est plus vraiment du coup puisque tu vas l’avouer dans même pas deux secondes...
J'adore les romcoms. Même les très mauvaises. 27 robes, Le Témoin amoureux, Comment se faire larguer en 10 leçons,... J'adore.

Team comédie musicale ou t'aimes vraiment pas chanter et danser sous la pluie ?

Je suis super hermétique aux comédies musicales. Dès que ça chante je sors du film. Y a bien sûr des exceptions comme All that Jazz ou Funny Face (Drôle de Frimousse).

La comédie romantique qui te fait croire en la magie de l'amour ? Même si comme nous t'es pas dupe, tu sais que dans la vie c'est pas aussi simple, c'est même parfois super cynique et douloureux, tellement que tu noies ton chagrin dans un pot de glace Häagen-Dazs, qui coûte un peu trop cher d'ailleurs vu sa petite taille... foutu système.

Quand Harry rencontre Sally, meilleur film du monde.


Le chef-d'oeuvre sous-estimé que tu chéris le plus ? Même si tu sais que le terme chef-d'oeuvre a perdu toute sa valeur car tout le monde l'utilise bien trop souvent à tord et à travers...

Les apprentis de Pierre Salvadori. Mais tout le monde s'accorde à dire que c'est super, non ?

Quel film agit sur toi plus férocement qu'une boîte de Donormyl ? Ou de Transipeg ? (Oui, tu peux demander de l'aide à ta pharmacienne, et saches que l'un des deux facilitera grandement ton transit intestinal)

Je me suis endormi une fois au cinéma, devant Nevada d'Alexander Payne. Mais c'était à Cannes, je sortais d'une longue semaine sans sommeil...

Là ou les bandes originales que tu pourrais écouter en boucle, sans jamais avoir les oreilles qui bourdonnent ?

En ce moment, j'écoute de manière obsessionnelle la BO de Steve Jobs par Daniel Pemberton.

T'as le Golden Ticket de Danny Madigan dans Last Action Hero, tu peux rejoindre l'univers de n'importe quel film que tu adores, tu choisis de rejoindre lequel en premier ?

Un Burton je pense, Edward aux mains d'argent ou Beetlejuice.


Quel est le réalisateur ou la réalisatrice pour lequel/laquelle tu aurais aimé tourné ou, inversement, le comédien ou la comédienne que tu aurais aimé diriger ?

Sautet. Dewaere.

Tu préfères un Noël au Pôle Nord, chez Kevin McCallister avec les Casseurs Flotteurs, ou au Nakatomi Plaza ? Un Noël à la Capra, ça marche aussi.


Je me fais un Noël avec Macauley Culkin.

On est en 1998, Bruce Willis n'a pas réussi à faire péter l'astéroïde qui menace de s'écraser sur la Terre (Michael Bay nous a menti), il te reste deux heures à vivre et tu te dis qu'un dernier film ce serait bien... tu choisis lequel ?

Je me refais un Malick. Le nouveau monde.

Devant ton miroir, tu appelles 3 fois Beetlejuice, 5 fois Candyman ou tu t'en fout de toutes ses conneries et tu fais juste péter tes excès de sébum ?

Ah non j'appelle personne. J'ai trop peur qu'ils débarquent dans ma vie. J'y crois encore d'ailleurs.


T'es un parent aimant, mais entre le catalogue de Disney Plus et la programmation de Gulli, ta patience se fissure de jour en jour. T'as un film à leur mettre pour te venger, tu choisis lequel ?

Salò ou les 120 Journées de Sodome de Pasolini ou Schizophrenia de Kargl.

Après une ultime vision, quel film t'as fait réalisé que oui, comme Roger Murtaugh, t'étais vraiment trop vieux/vieille pour cette connerie ?

Je suis pas vieux, okay.

Parce qu'un petit coup de pub opportuniste, c'est toujours gratuit : qui inviterais-tu à répondre à ce questionnaire génial ? (Enfin, on espère qu'il l'est... un peu).

Pio Marmaï.

Et pour finir, petit instant pub : si tu as une petite promo à faire, c'est le moment !

Je suis un coeur à prendre. Donc si ça intéresse quelqu'un...




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